On a “Anunnaki” qui est déjà fait quand on fait Horizon Vertical ; un ancien titre. Quand je les regarde tous [les morceaux de l'album], j'ai envie d'être mystérieux et d'arriver avec des promotions comme Drake qui sort l'album sans rien, sans un clip, dire : “Vas-y, les gars, c'est ça la musique, c'est comme ça que ça s'écoute”. Moi, je rêve de faire ça mais vas-y, on est aussi des travailleurs, on vise plus donc au moment de mettre des titres en avant, j'ai l'impression qu'il est gentil [en parlant de ce morceau], qui fait pas peur aux gens. J'avais l'impression que “Anunnaki” était le gendre idéal : petit piano, petits lyrics, petite mélo'. Ça ressemble à du rap français.

Dégoûté, je nous trouve un peu débiles genre on se l'est pas dit, vraiment, dans l'équipe. On s'est jamais dit : “Mais les gars, on va être censurés”. Même pendant le clip, on a l'impression, nous, qu'on est pas au bout de ce qu'on voulait faire, on voulait aller plus loin dans le gore, en mettre beaucoup plus, que ce soit vraiment trop. Bref, on a que ça donc nous, vraiment, on était pas du tout en train de se dire qu'on allait se faire censurer. J'ai l'impression qu'on voit des trucs plus graves, ou alors, au moins, plus sexuels.