Enclume - Atelier de développement territorial

:: Enclume X Fondation Rivières :: Cela fait un moment que nous aimerions vous parler d’une collaboration dont nous sommes très fier.e.s : celle avec la Fondation Rivières, un organisme d’action qui s’investit dans la préservation, la restauration et la mise en valeur du caractère naturel des rivières. Entendu.e.s parler des « Grand Splashs» ? C’est eux. Les manifestations pour protéger nos dernières grandes rivières sauvages ? C’est eux. Le triste, mais nécessaire, palmarès des déversements municipaux d’eaux usées dans nos rivières ? Encore eux. Leur mission résonne ainsi avec notre raison d’être : œuvrer à renforcer le territoire comme bien collectif. Pour ce faire, l’eau doit se retrouver au cœur de nos réflexions en aménagement du territoire, que ce soit pour supporter des modes de vie plus résilients, garantir l’accès à une ressource essentielle ou encore améliorer notre qualité de vie. Depuis 2023, nous avons complété déjà deux projets visant à stimuler l’appropriation de nos rivières en milieux urbains, notamment sur la rivière du Nord et la rivière Richelieu. D’autres projets stimulants s’annoncent déjà, visant notamment l’aménagement durable territoire adapté à l’espace de liberté des cours d’eau et pour une démocratisation de l’accès aux berges.

:: Carnet de terrain | Sous la tôle et dans les fonds de cours :: Il y a déjà deux semaines, nous avons entamé le préinventaire du patrimoine agricole de la MRC des Basques, dont l’histoire des premiers établissements permanents des canado-européens remonte à 1697.    Après avoir épluché le contenu des deux macros-inventaires de 1973 couvrant les Basques, nous avons ratissé près de 1000 km de route et de chemin de terre en quatre jours, accompagnés de notre collaboratrice Cindy Morin. Suite aux nombreuses éclaboussures des dix roues le long de la 132, à la première neige de l'année doucement installée dans les érablières et à de nombreuses délibérations à savoir si ce que l’on observe est un poulailler transformé ou un cabanon, nous sommes arrivés à un constat. Le patrimoine agricole est particulièrement complexe à identifier et à inventorier. Il se décline à toutes les échelles, allant de l’énorme grange-étable au petit fumoir, et la prédominance de la tôle limite grandement notre lecture, camouflant les anciennes ouvertures et les enveloppes d’origine. La valeur de ce patrimoine se trouve notamment dans sa nature fonctionnelle, ses nombreux usages au fil de sa vie, ces bâtiments témoignent des relations que nous entretenons avec nos territoires, nos histoires, nos savoir-faire. Ce patrimoine bien particulier témoigne ainsi de l’ingéniosité et de la capacité d’adaptation de plusieurs générations de familles.    Dans une phase subséquente, lorsque les témoins d’intérêts seront préidentifiés que ce soit par leur niveau d’authenticité élevé ou leur rareté relative potentielle, il sera possible de pousser davantage la recherche en menant une enquête orale sur le terrain. C’est notamment ainsi que certaines précieuses informations nous ont été transmises lors du terrain, par des rencontres spontanées avec des propriétaires intrigués par cette démarche.

Nous sommes heureux de collaborer avec nos ami.es de chez Arpent - Urbanisme et aménagement du territoire et de L'ENSEMBLE dans un projet aussi porteur! Notre implication ne fait que commencer, on vous tient au courant de la suite...

👀 Coup d'œil sur l’avancement du projet du site conventuel des sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours La coopérative Les Choux Gras transforme le site conventuel des sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours, accompagnée par Enclume, L'ENSEMBLE et Arpent. Ils structurent une vision commune du projet et développent les outils de communication pour unir les parties prenantes. 💡 L’Arpent - Urbanisme et aménagement du territoire a d'abord cartographié les parties prenantes et animé un atelier de vision, dont les idées centrales sont en cours de synthèse. Un récit rassembleur et des éléments visuels sont en élaboration pour donner vie à cette vision. ✏ L’Ensemble se concentre sur l’analyse préalable à l’étude de mise aux normes pour un projet de co-habitat, esquissant des options de programmation après des études patrimoniales et des consultations avec les parties prenantes et des professionnel·le·s en patrimoine. L’Enclume - Atelier de développement territorial développe un plan de signalétique, validant les logiques de circulation et rédigeant l’histoire du site pour créer une signalétique respectueuse de l'identité du lieu. 👷♂️ Les travaux suivent donc bien l’échéancier prévu, rapprochant chaque étape du projet de sa concrétisation. 🤝 Un grand merci à la Caisse d'économie solidaire Desjardins pour son soutien dans la réalisation des projets!

C’est toujours un plaisir de brasser des idées avec l’équipe de Rayside et différents membres de la société civile, particulièrement pour un sujet aussi complexe que le nouveau Plan d’urbanisme et de mobilité de la Ville de Montréal. Ce type de réflexion collective est essentielle : il favorise l’échange d’idées, garantit la diversité des perspectives et renforce l’ancrage des projets dans les besoins réels de la communauté. Félicitations à Rayside Labossière et à tous les autres organismes pour le dépôt de mémoires, nous avons hâte de voir la suite!

:: Former la relève de demain :: Nous sommes fiers de voir Maude M. Léonard, membre de l’Enclume, rayonner dans le milieu académique. À l’Enclume, nous croyons fortement à l’engagement de nos membres envers la relève, en partageant leurs connaissances dans le milieu universitaire et en participant à la formation des aménagistes de demain. Interagir avec la future génération d’aménagistes transforme notre pratique professionnelle en générant des échanges riches et stimulants. La communauté étudiante est riche d’enseignement, elle nous inspire par sa capacité à aborder les enjeux territoriaux avec audace et un regard nouveau. Cet automne, trois de nos membres enseignent dans deux universités, en plus de nombreuses participations ponctuelles aux activités de formation. « Interagir avec les urbanistes de demain façonne mon enseignement de manière à toujours le renouveler et contribue à stimuler ma pratique professionnelle » https://lnkd.in/eQFTuqan

:: De la planification à l’action | Normétal :: Durant la dernière année, nous avons accompagné la Municipalité de Normétal dans la réalisation d'une planification stratégique et d'un plan d’action afin de susciter la revitalisation du centre-ville. Ce plan présente une vision concertée des acteurs du milieu, des orientations claires, ainsi qu’une stratégie de mise en œuvre adaptée à la réalité de Normétal. Nous tenons à féliciter l'équipe municipale qui s généré un investissement de plus de 120 000$ dans le cadre du volet local du Programme de soutien à la vitalisation de la MRC d'Abitibi-Ouest. Ces sommes permettront de réaliser le projet Activation hivernale, qui vise à faire de l'aréna un pôle qui rassemble les différents équipements sportifs et culturels de la communauté au sein d’un même endroit dynamique, tout en assurant la revalorisation d’un lieu jugé emblématique par la communauté. Pour plus de détails sur le projet : https://lnkd.in/evHxcfeR

Lors de la collation de grades 2024 de la Faculté de l'aménagement de l'Université de Montréal notre collègue Maude M. Léonard, chargée de cours au baccalauréat en urbanisme s’est vu octroyer le prix d’excellence du recteur en enseignement. Bravo Maude!

:: De la planification à l’action | Notre-Dame-du-Laus :: Nous avons toujours eu à cœur de contribuer au développement des régions où nous intervenons. C'est avec fierté que nous constatons l'aboutissement des projets auxquels nous avons participé à Notre-Dame-du-Laus, le village qui a vu naitre l’Enclume en 2011. Entre 2019 et 2021, l’Enclume a accompagné la Municipalité de Notre-Dame-du-Laus dans l'élaboration d’un Plan d’aménagement et de développement du secteur villageois et d’une Étude d’avant-projet incluant des activités de participation citoyenne pour la conversion de l’église paroissiale. En établissant une vision d’ensemble du secteur villageois qui répond aux besoins et aux aspirations de la communauté, cette démarche était également l'occasion de repenser le futur de l’église. L’étude d’avant-projet, réalisée en collaboration avec Marie-Josée Deschênes architectes, a permis de repenser les usages et d’explorer les potentiels de l’église afin qu’elle demeure un lieu de rencontre et de partage pour la communauté. Nous tenons à saluer le travail remarquable de l’équipe municipale, qui a su mobiliser un investissement de 2 millions $ provenant du Conseil du patrimoine religieux du Québec et du Programme visant la requalification des lieux de culte excédentaires patrimoniaux. Le montant permettra la rénovation et le réaménagement de l’église de Notre-Dame-du-Laus pour en faire une salle multifonctionnelle et un café-accueil touristique, en tout respectant ses éléments patrimoniaux. Nous souhaitons à la Municipalité de Notre-Dame-du-Laus de poursuivre sur cette belle lancée! Communiqué de presse : https://lnkd.in/ecw2Tm4P  Étude d’avant-projet pour l’église : https://lnkd.in/eSvTY8FD Plan d’aménagement du secteur villageois : https://lnkd.in/eujFkyxu

: : Learning from… Laval | 3/3 : l’unité de voisinage : : Si vous avez grandi dans la Ville de Laval, il y a de fortes chances que vous ayez habité une unité de voisinage. Ce concept d’aménagement moderne est probablement celui qui a eu le plus d’impact sur la vie quotidienne des gens. Une unité de voisinage est délimitée par des voies de circulation permettant de relier rapidement différents quartiers entre eux. Des commerces de proximité bordent ces voies aux abords de l’unité, parfois regroupés en un strip mall. À l’intérieur, un réseau curviligne de petites rues réservées à la circulation locale est bordé principalement de maisons unifamiliales. Projet idéologique, l’unité de voisinage a été façonnée pour la famille nucléaire de classe moyenne et visait à favoriser la cohérence sociale et politique des quartiers. Sa superficie était déterminée par la distance que les enfants devaient parcourir à pied de la maison à l’école primaire, soit un rayon d’environ 400m. Cette dernière était au cœur géographique de l’unité, avec l’église et un parc, et ses infrastructures récréatives étaient généralement accessibles à la communauté. Fait intéressant, alors que ce modèle a généré des communautés généralement très homogènes aux États-Unis en raison de pratiques discriminatoires comme le redlining, les banlieues du Canada comme Laval auraient accueilli assez tôt dans leur histoire une relative diversité, grâce aux prêts hypothécaires octroyés par la SCHL sans égard à l’appartenance culturelle ou ethnique. Alors qu’on reproche parfois une certaine banalité au paysage de la banlieue, il est intéressant de relever comment des concepts modernes standardisés comme l’unité de voisinage permettent une expérience universelle. Les souvenirs d’enfance de plusieurs générations ayant grandi en banlieue ont ainsi probablement été conditionnés par ce concept. Souvenez-vous de cette virée à vélo avec vos amis au parc du quartier, ces parties de hockey disputées en pleine rue devant la maison familiale ou encore la sloche d’un soir d’été achetée au dépanneur du quartier.