Titelbild von MASM-Médecins Action Santé Migrant·e·sMASM-Médecins Action Santé Migrant·e·s
MASM-Médecins Action Santé Migrant·e·s

MASM-Médecins Action Santé Migrant·e·s

Gemeinnützige Organisationen

Cully, Switzerland 1.900 Follower:innen

Médecins et Migrant·e·s côte à côte en collaboration avec les soins, le social, l'éducation et le juridique

Info

MASM – Médecins Action Santé Migrant·e·s, une association apolitique et non lucrative, regroupe des médecins spécialistes au service des migrant·e·s, des demandeurs d’asile et des réfugié.e.s. Notre mission est d’éclairer sur les répercussions des migrations forcées sur la santé globale, incluant les problématiques de violence de genre et de santé sexuelle, de défendre les droits bafoués et de promouvoir une prise en charge médicale adéquate. Nous nous engageons à agir avec empathie et professionnalisme pour garantir l’accès aux soins et la protection des droits humains de tous.

Website
www.masm.ch
Branche
Gemeinnützige Organisationen
Größe
1 Beschäftigte:r
Hauptsitz
Cully, Switzerland
Art
Nonprofit
Gegründet
2019
Spezialgebiete
Réflexions liées au domaine médical, Sensibilisation aux enjeux de santé des migrant.e.s und Défense des droits à la santé et protection de l'enfant

Orte

Beschäftigte von MASM-Médecins Action Santé Migrant·e·s

Updates

  • Merci Maxim de remettre en lumière cette réalité de "ne pas pouvoir soigner correctement", si difficile à supporter pour les professionnel.le.s de santé. À MASM-Médecins Action Santé Migrant·e·s, nous constatons combien cette blessure morale impacte non seulement les soignant.e.s, mais aussi les populations vulnérables qu’ils soutiennent. Nous organisons une table ronde en janvier au congrès #QUADRIMED pour discuter de ces défis et trouver des solutions ensemble. Vos réflexions sont précieuses – continuons à échanger sur ce sujet qui met l'avenir en jeu! https://lnkd.in/eRrdj2aM

    Profil von Maxim CHALLIOT🍊 anzeigen

    Médecin sensible à la qualité de vie des soignants 🤍 | Engagé pour un secteur médico-social innovant et épanouissant

    Ce n'est pas du burn-out... C'est pire… Cette phrase, je l'ai entendue d'un confrère qui n'en pouvait plus. Et elle a tout changé dans ma compréhension de la souffrance des soignants. « C'est une blessure de l'âme » Mon confrère urgentiste, après 15 ans de carrière, venait de mettre des mots sur notre souffrance collective. 🔍 Deux chercheurs américains, Wendy Dean et Simon Talbot, ont fait une découverte bouleversante : nous, soignants, ne souffrons pas simplement d'épuisement professionnel, mais de quelque chose de plus profond, de plus viscéral - ce qu'ils appellent « la blessure morale » Ce concept, initialement observé chez les vétérans de guerre, décrit parfaitement cette déchirure quotidienne que nous vivons quand notre désir de bien faire se heurte à l'impossibilité de le faire. En tant que médecin attentif au bien-être de mes pairs, j'observe cette double réalité qui nous broie : • Devoir écourter une consultation alors qu'on sent la détresse dans les yeux du patient • Se retrouver contraint de refuser des soins par manque de moyens ou de temps • Voir la qualité de nos actes sacrifiée sur l'autel de la rentabilité Cette souffrance, plus profonde que la simple fatigue, se manifeste de trois façons différentes qui nous marquent tous : • Les actes que nous sommes forcés de faire contre notre éthique • Tout ce bien que nous ne pouvons plus accomplir faute de moyens • L'impuissance face à la dégradation dont nous sommes témoins Le plus dur ? Ce n'est pas ce qu'on fait de mal. C'est tout le bien qu'on ne peut plus faire. Cette souffrance a un nom : • Faire = Blessure de commission • Ne pas pouvoir faire = Blessure d'omission • Être témoin = Blessure par exposition 🤔 Question aux soignants : Vous reconnaissez-vous dans ces blessures morales ? Qu'est-ce qui vous blesse le plus : ce que vous devez faire, ou ce que vous ne pouvez plus faire ? Partageons nos expériences. Car nommer sa souffrance, c'est déjà commencer à la soigner. #SantéDesSoignants #BlessuresMorales #QualitéDesSoins #EthiqueMedicale ——— PS : Si ce message résonne en vous, partagez-le. Nous ne sommes pas seuls à porter ces blessures. 🍊 Maxim, médecin engagé pour la santé des soignants

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  • La Suisse, un mythe qui vacille: Terre humanitaire? Elias a 10 ans. Il est arrivé en Suisse avec sa famille après un périple de deux ans, traversant forêts et camps de fortune, fuyant la violence. Il commence à s’intégrer, apprend le français, se fait des amis. Et puis, une lettre : ordre d’expulsion vers la Croatie. Le cauchemar recommence. Déportation en pleine nuit. Violence, détention. Retour clandestin en Suisse. Traumatisme aggravé. Aujourd’hui, Elias ne dort plus, sa sœur fait des cauchemars, comme lui, son père a tenté de mettre fin à ses jours. On nous parle souvent de la Suisse comme d’un havre humanitaire. Mais comment justifier des renvois vers des pays où l’accès aux soins est inexistant, où des enfants sont battus, enfermés, privés d’avenir ? Comment accepter qu’un pays qui finance des ONG sur place, en Croatie, pour pallier ces défaillances continue d’y expulser des requérant·es vulnérables ? La clause de souveraineté du Règlement Dublin III permettrait d’épargner ces drames humains. Pourtant, elle reste sous-utilisée. Un collectif de soignant·es romand·es a tiré la sonnette d’alarme dans la Revue médicale suisse. Découvrez leur analyse dans cet excellent article du Courrier, qui revient sur les angles morts de la politique d’asile suisse et ses conséquences dramatiques sur la santé des requérant·es. 📖 À lire via le lien en commentaire #DroitsHumains #Asile #Santé #Suisse #Migration

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  • 2025 : Migrations humaines et écologiques – Où tracer la frontière de l’éthique ? Les vagues en Méditerranée charrient des drames humains. Des vies en quête de survie sont repoussées, invisibilisées, laissées à la dérive. Et pendant ce temps, d’autres vagues racontent une histoire similaire : celle des écosystèmes marins en péril, des migrations animales entravées, et d’un équilibre naturel qui s’effondre. Que ce soit les humains fuyant la guerre ou les requins-baleines migrateurs heurtant des cargos, un parallèle troublant émerge : nos actions redéfinissent constamment les frontières de qui a le droit de vivre et de se déplacer. ➡️ Migrations forcées : un même problème sous des visages différents Les crises climatiques aggravent les conflits, forcent des familles à fuir et perturbent les écosystèmes. Les routes maritimes deviennent des zones de danger, autant pour les migrants humains que pour les espèces marines. En repoussant l’un, négligeant l’autre, nous fermons les yeux sur une vérité plus large : nous partageons la même planète en souffrance. ➡️ Éthique et responsabilité : un lien entre l’humain et le vivant Les discussions sur les pushbacks en Méditerranée posent une question de fond : où commence notre devoir d’accueil ? Cette question s’applique autant à l’hospitalité humaine qu’à la préservation des migrations écologiques vitales. Refuser l’autre, qu’il soit un réfugié ou une espèce menacée, c’est nier l’interconnexion qui lie toutes les formes de vie. ➡️ 2025 doit être le temps d’un réveil éthique. Défendre les droits humains, c’est aussi protéger les écosystèmes qui soutiennent ces vies. Soutenir la biodiversité, c’est garantir un futur vivable pour tous. ➡️ Et si nous repensions l’engagement? 2025 est l’année de l’engagement global. Pour l’humain. Pour le vivant.

  • 2025 : Migrations humaines et écologiques – Où tracer la frontière de l’éthique ? Les vagues en Méditerranée charrient des drames humains. Des vies en quête de survie sont repoussées, invisibilisées, laissées à la dérive. Et pendant ce temps, d’autres vagues racontent une histoire similaire : celle des écosystèmes marins en péril, des migrations animales entravées, et d’un équilibre naturel qui s’effondre. Que ce soit les humains fuyant la guerre ou les requins-baleines migrateurs heurtant des cargos, un parallèle troublant émerge : nos actions redéfinissent constamment les frontières de qui a le droit de vivre et de se déplacer. ➡️ Migrations forcées : un même problème sous des visages différents Les crises climatiques aggravent les conflits, forcent des familles à fuir et perturbent les écosystèmes. Les routes maritimes deviennent des zones de danger, autant pour les migrants humains que pour les espèces marines. En repoussant l’un, négligeant l’autre, nous fermons les yeux sur une vérité plus large : nous partageons la même planète en souffrance. ➡️ Éthique et responsabilité : un lien entre l’humain et le vivant Les discussions sur les pushbacks en Méditerranée posent une question de fond : où commence notre devoir d’accueil ? Cette question s’applique autant à l’hospitalité humaine qu’à la préservation des migrations écologiques vitales. Refuser l’autre, qu’il soit un réfugié ou une espèce menacée, c’est nier l’interconnexion qui lie toutes les formes de vie. ➡️ 2025 doit être le temps d’un réveil éthique. Défendre les droits humains, c’est aussi protéger les écosystèmes qui soutiennent ces vies. Soutenir la biodiversité, c’est garantir un futur vivable pour tous. ➡️ Et si nous repensions l’engagement? 2025 est l’année de l’engagement global. Pour l’humain. Pour le vivant. ———- Crédit photo: @Edwar Herreno, découvert grâce à Fabienne Rossier,présidente fondatrice de l'association Sharks Mission France, représentante France de l'ICE Stop Finning Eu.

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    Profil von Giada de Coulon anzeigen

    PhD en ethnologie | Processus migratoires, politiques publiques, précarisation

    #LeCourrier aujourd'hui: Des femmes et des hommes médecins romands prennent la parole pour dénoncer ce que le dispositif d'asile répressif fait à la santé des personnes exilées. Mais aussi à l'ensemble de la société en acceptant de penser que les vies humaines ne valent pas toutes la même chose. Un appel à une mobilisation professionnelle et citoyenne: "De plus, le canton de Vaud utilise actuellement l’assignation à résidence pour organiser les renvois par escorte policière, avec obligation de rester sur son lieu de résidence entre 21h et 7h du matin13. Cette situation, qui peut durer jusqu’à 6 mois, est une violence psychologique qui s’ajoute aux traumatismes migratoires en particulier au syndrome de stress post-traumatique. Sur la base d’éléments anamnestiques rapportés, des familles vivent ainsi dans la peur; chaque nuit, à chaque bruit, les angoisses des parents se répercutent sur les enfants, sans compter le climat de stupeur et de désolation qui persiste après chaque renvoi au sein des autres familles restées sur place. Les mineurs déjà scolarisés se voient alors une nouvelle fois déracinés avec des répercussions somatiques et mentales qui contreviennent aux droits de l’enfant" https://lnkd.in/eHkhkyzh

  • Ces questions dérangent! Pouquoi la Suisse continue-t-elle à expulser ces enfants malades? Les récents renvois d’enfants gravement malades, comme Gildas et Bezma, vers la Croatie, jettent une ombre sur nos politiques migratoires. Six questions s’imposent : 1️⃣ Pourquoi ne tient-on pas compte des évaluations médicales avant un renvoi ? Mieux encore, pourquoi les résultats ne sont-ils pas demandés avant d’expulser un enfant ? Dans le cas de Gildas, atteint de drépanocytose, l’absence de sang compatible en Croatie était prévisible. Pourtant, cela n’a pas empêché son renvoi. 2️⃣ Les décisions de renvoi respectent-elles l’intérêt supérieur de l’enfant ? La Convention relative aux droits de l’enfant l’exige. Sommes-nous à la hauteur de cet engagement ? 3️⃣ Quelle est la coordination entre les autorités cantonales et fédérales ? Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) affirme que tout est conforme à la loi, mais où est la protection des plus vulnérables ? 4️⃣ Les pays de renvoi offrent-ils des conditions médicales adéquates ? Transférer des enfants vers des systèmes de santé inadaptés est-il une politique acceptable ? 5️⃣ La Suisse respecte-t-elle ses engagements internationaux ? L’augmentation des renvois de personnes vulnérables, dénoncée par des experts, met en doute notre rôle humanitaire. 6️⃣ Existe-t-il un règlement ou un manuel obligeant à transmettre les informations médicales indispensables avant un renvoi ? À l’exemple du Document Médical de Transmission (DMT) utilisé dans le canton de Vaud pour garantir la continuité des soins, une procédure structurée assure-t-elle que les données médicales indispensables accompagnent chaque patient·e expulsé·e ? 🚨Ou laisse-t-on partir des enfants gravement malades sans s’assurer qu’ils recevront les soins nécessaires à destination ? Des questions qui restent en suspens. Pourtant, derrière chaque dossier, il y a une vie en jeu. https://lnkd.in/egfVgmfF

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  • Le SEM annonce un “triomphe”. Mais à quel prix ? Un mail officiel. Une victoire affichée. Mais derrière cette communication, combien de vies brisées ? Expulsions de personnes malades. Traumatismes aggravés. Des êtres humains renvoyés vers l’incertitude, parfois vers la mort. Comment en est-on arrivé là ? À considérer comme un succès administratif ce qui, pour d’autres, est une condamnation silencieuse ? Les chiffres ne diront jamais le nombre de destins anéantis. Faut-il accepter cette logique comme une fatalité ? Où tracer la ligne entre efficacité administrative et dignité humaine ? Vos avis ? (Et ne répondez surtout pas à ce courriel! Le SEM vous le demande. 🤫)

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  • 📢 SAVE THE DATE : 05.04.2025 📢 Le 5 avril 2025, à Lausanne, la Conférence Asile Romande (CAR) organise une grande conférence dédiée au regroupement familial. Un sujet brûlant, au cœur des débats politiques et soumis à plusieurs projets parlementaires. Dans ce climat tendu, nous voulons ramener les faits au centre de la discussion et permettre un échange entre expert·es de divers cantons et personnes concernées. 🔍 Pourquoi cette conférence ? Les pratiques en matière d’asile varient fortement d’un canton à l’autre. Malgré des lois communes, les réalités du terrain sont bien différentes. Ces disparités, combinées à un débat souvent déconnecté du vécu des personnes concernées, rendent indispensable une réflexion collective et factuelle. 👥 Qui sera présent ? Nous aurons des interventions de elisa-asile, du HCR, du SSI et d’autres acteur·ices du domaine. Une table ronde réunira également des représentant·e·s des autorités et des expert·es. 📅 Les conférences de la CAR, un rendez-vous annuel incontournable Depuis trois ans, nous explorons chaque année une thématique clé de l’asile en Suisse romande : ✔️ 2022 : L’aide d’urgence ✔️ 2023 : Les renvois ✔️ 2024 : Le permis F ✔️ 2025 : Le regroupement familial 🤝 En tant qu’association membre de la CAR, nous contribuons à un plaidoyer collectif auprès des autorités fédérales et cantonales pour garantir le respect des droits des personnes relevant du domaine de l’asile. 📍 Envie de participer ? Les inscriptions sont ouvertes 👇 https://lnkd.in/e7BCpnkU Retrouvez toutes les infos sur https://lnkd.in/esSuim2p. ♻️Mettons-nous ensemble pour défendre des politiques d’asile aussi justes et humaines que possible !

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  • Aveuglement ou complicité ? La Suisse continue d’expulser des demandeurs d’asile vers la Croatie. Sans état d’âme. Sans remettre en question les témoignages accablants qui s’accumulent. Et pourtant, le dernier rapport de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (@OSAR) le confirme noir sur blanc : ➡️ Les refoulements violents aux frontières extérieures de l’UE sont monnaie courante. ➡️ L’accès aux soins, surtout pour les personnes vulnérables, est un parcours du combattant. ➡️ Le système d’asile croate ? Saturé, dysfonctionnel, avec des taux de protection dérisoires. Le pire ? On exige de personnes qui ont subi des violences qu’elles s’adressent, à leur retour, aux mêmes autorités qui les ont laissées tomber. Malgré cela, la Suisse persiste. Alors même que la Cour de justice de l’UE est claire : un État ne peut pas renvoyer quelqu’un dans un pays où il risque un traitement inhumain ou dégradant. Jusqu’à quand allons-nous faire comme si de rien n’était ? Il est temps d’arrêter de jouer avec des vies. De revoir notre politique d’asile. De faire des droits humains une réalité, pas juste une belle déclaration de principe.

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