Medimage

BPCO : faire connaître cette maladie respiratoire Maladie invalidante qui touche des millions de personnes à travers le monde, la broncho-pneumopathie chronique obstructive reste pourtant méconnue du grand public. Il est cependant nécessaire de la détecter tôt afin de mettre en place une prise en charge adaptée. Les symptômes qui doivent alerter sont une toux persistante, principalement présente le matin, des essoufflements, une gêne respiratoire. Bien que la pathologie soit incurable, sans traitement les symptômes sont évolutifs et s’aggravent jusqu’à la dyspnée chronique. Pour la diagnostiquer, la spirométrie est la principale méthode diagnostique avec l’imagerie thoracique dès les premiers stades. On recherche des signes caractéristiques à la radiographie et au scanner natif, notamment un épaississement des tissus bronchiques, des signes de bronchiolite ou d’inflammation, des lésions d’emphysèmes. D’autres examens complémentaires peuvent être demandés pour rechercher des complications ou d’autres pathologies associées. A l’occasion du mois sans tabac, rappelons que cette maladie est principalement due au tabagisme ou à l’inhalation de substances toxiques. Je ne peux qu’encourager tout un chacun à faire cet effort salvateur d’arrêter de fumer ! Exemple de quantification d’emphysème ⬇️

Pneumonie : un diagnostic rapide pour éviter des conséquences graves A l’approche de l’hiver et de la transmission plus rapide des virus et des bactéries, la journée mondiale de la pneumonie sensibilise à cette pathologie largement répandue et parfois dévastatrice. En effet, de nombreux décès surviennent encore trop souvent, notamment chez les jeunes enfants et les seniors. Dès les premiers symptômes, il est alors important de pouvoir poser un diagnostic et commencer un traitement antibiotique. Les directives internationales recommandent de réaliser une radiographie du thorax pour confirmer la présence de la pneumonie. Cette dernière peut être complétée par un scanner CT low-dose s’il existe des signes de gravité importants ou en cas de mauvaises réponses aux traitements.   Alors à l’occasion de cette journée spéciale, rappelons l’importance du dépistage précoce et des gestes de prévention qui permettent d’éviter cette pathologie et ses conséquences.

Prise en charge de la scapulalgie Les douleurs à l’épaule sont courantes et peuvent fortement impacter la qualité de vie des patients. D’origines variées - lésions tendineuses, bursites, arthrose, capsulite rétractile, … - une évaluation précise et un diagnostic par imagerie médicale après examen clinique soigneux sont essentiels pour orienter le traitement de façon efficace. La prise en charge repose sur une approche pluridisciplinaire incluant : 👉🏻 Imagerie diagnostique : le couple échographie/radiographie, dans un second temps éventuellement l’IRM selon la nature de la lésion, pour une évaluation approfondie de la zone lésée. 👉🏻 Rééducation et traitement conservateur : repos, physiothérapie et prise d’anti-inflammatoires sont souvent prescrits en première intention. 👉🏻 Imagerie interventionnelle : en cas de douleurs persistantes et qui ne répondent pas aux traitements conservateurs, des infiltrations guidées par imagerie peuvent être envisagées pour améliorer la précision et l’efficacité du traitement. Elles peuvent être combinées à la physiothérapie selon la pathologie pour amplifier ses effets. Le diagnostic et la prise en charge de la scapulalgie se doivent d’être globaux afin de soulager le patient au maximum et lui permettre de reprendre ses activités quotidiennes au plus vite. Nos médecins spécialistes se tiennent à votre disposition en cas de question ou pour discuter d’un cas particulier.

La radiologie : un métier passion qui demande de la minutie C’est pendant mes études de médecine, en stage à l’UCL de Louvain en Belgique, que mon choix de poursuivre ma carrière professionnelle en imagerie médicale s’est confirmé. De nature scientifique et observatrice, cette voie correspondait totalement à mes affinités, tout en me permettant de plonger dans la recherche diagnostique au travers des images. En ce 8 novembre, Journée internationale de la radiologie, je salue les professionnels de l’imagerie médicale et les avancées scientifiques qui nous permettent toujours plus de précision et de mieux accompagner les patients au quotidien. Cette discipline va au-delà d’un outil diagnostic : elle fait partie intégrante de la médecine moderne et de la prise en charge de la santé. Et cette journée est là pour le rappeler 🥂.

La santé masculine au cœur des préoccupations du mois de novembre 👨🏻 Chaque année, le mois de novembre est dédié à la prévention des pathologies masculines telles que les cancers de la prostate et des testicules, ainsi que la santé mentale. Cette campagne est d’une grande importance puisqu’on le sait, la détection précoce est la clé dans la prise en charge des maladies graves et leurs probabilités de guérison. Rappelons donc l’intérêt d’effectuer régulièrement des contrôles chez un médecin traitant, d’examiner régulièrement tout changement physique et ainsi de déceler tout signe avant-coureur. Des examens complémentaires, d’imagerie médicale notamment, permettront de diagnostiquer la présence d’une pathologie. Les antécédents familiaux doivent également entraîner une surveillance particulière. Alors en novembre, messieurs laissez-vous pousser la moustache pour ouvrir la discussion sur ces sujets essentiels. Nos techniciens ont pris la pose par solidarité pour l’évènement, les moustaches sont là !

En novembre, on arrête de fumer ! L’initiative mois sans tabac revient cette fin d’année pour accompagner les fumeurs à stopper la cigarette et ses dérivés. Au programme, 30 jours de conseils pour arrêter de fumer, et la possibilité d’échanger avec des professionnels et d’autres personnes dans la même démarche. Rappelons que le tabac est la première cause de développement du cancer du poumon, pathologie que nous diagnostiquons encore malheureusement bien trop fréquemment. Le plan européen pour vaincre le cancer préconise depuis décembre 2022 d’étendre le dépistage de masse au cancer du poumon. Les pays doivent étudier la faisabilité d’une généralisation du dépistage par CT-scan low-dose avec une « attention particulière » pour les profils à haut risque. En effet, faible en irradiation, ce scanner est particulièrement fiable. Indications principales des profils à haut risque : 🚬 Le patient a 50 ans ou plus 🚬 Il est fumeur ou a arrêté de fumer il y a moins de 10 ans 🚬 Il a fumé l’équivalent d’un paquet de cigarettes par jour pendant 15 ans Concernant la prévalence en Suisse, sachez que les femmes sont de plus en plus nombreuses (43% contre 57% pour les hommes) à être atteintes par ce cancer. Par ailleurs, il est toujours bon de rappeler que le tabac peut être un facteur de risque de développement de nombreuses autres pathologies graves. Arrêter de fumer, c’est prendre en main sa santé et se donner la chance de vivre une vie plus équilibrée.

AVC : la réactivité est la clé   Les accidents vasculaires cérébraux n’épargnent aucune tranche de la population. Enfants, adultes et seniors sont à risque d’être touchés un jour dans leur vie.   Lorsque l’AVC se déclenche, la rapidité de prise en charge est l’élément central pour éviter des séquelles à long terme. Alors reconnaître les signes avant-coureurs est essentiel !   A l’occasion de la journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux, rappelons les symptômes qui doivent alerter et faire l’objet d’un appel immédiat aux services de secours :   😐 Paralysie du visage, souvent d’un seul côté, avec parfois une déformation 👀 Baisse ou perte soudaine de la vision 🦵 Paralysie ou faiblesse d’un bras et/ou d’une jambe 🗣️ Difficultés à s’exprimer par la parole   Scanner et IRM permettent alors de localiser la zone atteinte et d’en comprendre la cause afin de mettre en place le protocole adapté.   Ci-dessous, restriction de diffusion punctiformes au niveau frontal avec hypersignal T2 / FLAIR en regard, témoignant d’une lésion ischémique aiguë.   Sauvons des vies en sachant reconnaître les signes de l’AVC !

Journée mondiale contre la douleur : une équipe spécialisée en infiltrations thérapeutiques Nombreuses sont les pathologies qui provoquent des douleurs récurrentes voire chroniques. Elles handicapent les patients dans leur quotidien et limitent leurs activités. En plus de traiter la cause de la pathologie, il est également possible de soulager les douleurs grâce aux infiltrations thérapeutiques. Il s’agit généralement d’une action de seconde intention, lorsque les traitements conservateurs n’ont pas eu les effets escomptés. Le principe actif est alors choisi en fonction des effets désirés : - Infiltration de corticoïdes : pour soulager la douleur in situ - Visco-supplémentation intra-articulaire d’acide hyaluronique : pour lubrifier une articulation et améliorer l’effet de glissement - Infiltration de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) : pour favoriser la cicatrisation et la régénération du cartilage, des lésions ligamentaires et tendineuses Les infiltrations sont réalisées à l’aide d’une imagerie : contrôle RX, CT ou US en fonction de la localisation. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !

400'000 personnes sont touchées par l’ostéoporose en Suisse. Favorisons la prévention de cette pathologie pour éviter des conséquences graves sur la santé ! En effet, il est possible de dépister précocement la maladie, avant qu’une fracture ne survienne. Pour ce faire, la minéralométrie est utilisée. Grâce au score FRAX©, nous pouvons calculer la probabilité de la survenue d’une fracture ostéoporotique dans les 10 ans, et ainsi mettre en place un traitement préventif adapté. L’ostéodensitométrie joue également un rôle dans la surveillance de l’évolution de l’ostéoporose, essentielle pour adapter la prise en charge en conséquence. Nous nous tenons à votre disposition pour discuter de ce sujet ou accueillir vos patients à risque de développer de l’ostéoporose.

Octobre sera Rose pour sensibiliser au cancer du sein 🎀 Comme chaque année, le mois d’octobre est particulièrement important pour les femmes et les professionnels de santé puisqu’il vise à informer et à attirer l’attention sur le cancer du sein. Informer, soutenir et améliorer la qualité de soin et de vie des patientes sont les objectifs du Réseau Cancer du Sein de l’Association Savoir Patient. En octobre, encore plus que le reste de l’année, l’association se mobilise pour faire parler de cette pathologie qui touche encore trop de femmes. Pour en savoir plus sur l’ASAP et leurs actions durant Octobre Rose, nous vous invitons à lire leur dernière newsletter ⬇️ Et rappelons que le dépistage précoce est le meilleur moyen d’améliorer les chances de guérison ! Apprendre les gestes d’autopalpation des seins et réaliser des mammographies de dépistage sont des moyens prouvés de prévention.