Musée Bolo: Musée suisse de l’informatique, de la culture numérique et du jeu vidéo

15/02 - Happy World Computer Day! 🎉 En ce jour de 1946, l’ENIAC, imposante machine décimale de 30 mètres de long que la presse surnommera «The Giant Brain» est dévoilée au public. Issue de l’imagination de John Mauchly et de J. Presper Eckert de l'Université de Pennsylvanie, sa construction débute en juin 1943. La machine ne sera opérationnelle qu’en décembre 1945, une fois la cacophonie mondiale des armes tue, trop tard pour calculer les tableaux de tirs d’artillerie à laquelle elle était destinée. L'ENIAC pèse 30 tonnes pour une puissance de calcul comparable à celle de l'Intel 4004, premier microprocesseur commercialisé en 1971, réunie sur 12 mm2. Dépourvu de programme enregistré, la programmation de l'ENIAC se fait par câblage d’un tableau de connexion. Une tâche complexe, inédite. Les maîtres d’œuvre sont six femmes. Leur ingéniosité stupéfiante, tapie des décennies dans l’ombre de l’Histoire, illuminait notre billet anniversaire l’an dernier. 🔎 WCD 2024: https://lnkd.in/exfFUVpC 🚀 Et l’ordinateur fut libre! Le 26/07/1947, Eckert et Mauchly déposent une demande de brevet. Le brevet US 3,120,606 pour l’Electronic Numerical Integrator And Computer sera délivré 17 ans plus tard! Le 19/10/1973, au terme du procès fleuve et fondateur Honeywell vs Sperry Rand, le juge Larson déclare le brevet invalide. «Eckert and Mauchly did not themselves first invent the automatic electronic digital computer, but instead derived that subject matter from one Dr. John Vincent Atanasoff» et son ABC (1942). La justice a tranché, mais la controverse du premier ordinateur électronique demeure. La complexité du dossier, l'absence d'une politique claire de brevet à l'Iowa State College où enseignait Atanasoff, ainsi que les circonstances exceptionnelles de la deuxième guerre mondiale, ont parasité les démarches initiées pour breveter l'ABC. L’ordinateur, une des grandes inventions du XXe siècle, entre dans le domaine public; les portes de la liberté d’innover sont déverrouillées! Gordon Bell qualifiera ce jugement de «désinvention» de l’ordinateur. 🚀 Et le Web fut libre! Le 30/04/1993, la Toile, autre grande invention du XXe, née en Suisse, au CERN, entre également dans le domaine public. La version suivante sera open source (1994). 💡 Quels enseignements tirer aujourd’hui de l'expérience de l’ordinateur et du Web pour éclairer la discussion entre LLM propriétaires ou open source? Lors d’une visite guidée venez plonger avec nous dans l'histoire de l'informatique! Votre guide vous accompagnera dans un voyage à travers le temps. Des anecdotes et explications, d’ingénieux pionniers, animeront ce formidable patrimoine collectif pour vous aider à comprendre l'évolution de l'informatique et vous projeter dans l'avenir en tant qu'acteur de notre société numérique. 🔎 Inscription: https://lnkd.in/erD-MuZx Au plaisir de vous accueillir! #musée #culture #numérique #jeuvidéo #ordinateur #WorldComputerDay

L’HISTOIRE DE L’INFORMATIQUE forme un patrimoine collectif qui mérite de trouver sa juste place dans l’offre culturelle, d’être soutenu et valorisé. Nous le voyons chaque jour, le numérique meut nos sociétés, les transforme, pour le meilleur et pour le pire. Les musées de l’informatique, de la culture numérique et du jeu vidéo offrent au grand public, des espaces de découverte, de questionnement, d’apprentissage, de partage, d’inspiration et de loisir. En coulisse, s’opère un précieux travail de l’ombre de conservation, de restauration, d’archivage et de numérisation. A l’instar de ce qui se fait dans d’autres institutions, qui conservent les tablettes d’argile mésopotamiennes de l’aube de l’écriture, des croquis du génial Leonardo Da Vinci, le puissant Guernica de Picasso, ou de plus modestes pièces qui ont trouvé leur légitimité dans les catalogues culturels. Le patrimoine informatique dans toute sa variété, qui s’étend bien au-delà des machines, détient la force d’une myriade de témoins et de passeurs placés sur le long fil de l’Histoire qui éclairent le passé, pour nous aider à comprendre et analyser le présent, et bâtir l’avenir. L’équipe des bénévoles du Musée Bolo souhaite une longue vie au Computer Museum NAM-IP! Article: https://lnkd.in/egyWDShc #musée #culture #numérique #jeuxvidéo #ordinateur #patrimoine #soutien

INTRODUCTION D’UN DÉPÔT LÉGAL NUMÉRIQUE, les oubliés de la culture. Privée ou publique, professionnelle ou bénévole, l'offre culturelle suisse abonde. Elle propose au public de tous âges, aux chercheurs et enseignants, de multiples sources d’informations, de connaissances, de divertissements et de découvertes. Cette offre variée inclut le patrimoine informatique. Pouvoirs publics, avez-vous pensé aux institutions culturelles peu soutenues par les cantons car atypiques, à l’instar du Musée Bolo? Le Musée Bolo est un musée privé composé d’un espace d’exposition mis gracieusement à disposition par l’EPFL, de deux sites web, et de réserves de stockage d’environ 1000m2 (seulement 3% de nos collections sont exposés), gérés et animés par des professionnels bénévoles. Le Musée Bolo est un acteur atypique de l’environnement culturel suisse qui réalise un travail de grande valeur attesté par la volonté de la Bibliothèque nationale d’intégrer dans les Archives Web Suisse notre site web évolutif smaky.ch «Une l’histoire de l’informatique en Suisse». En mai 2024, la vénérable institution nous a mis devant le fait accompli d’une tentative de «moissonnage» de notre site web smaky.ch. Nous adhérons à l’objectif de conservation, mais aurions apprécié une approche collaborative respectueuse de notre travail, qui comme celui des autres acteurs qui enrichissent le catalogue de la Bibliothèque nationale, lui donne son sens et justifie son existence. Construire ce site web dans sa version originale, en proposer dès 2024 une version moderne enrichie régulièrement, en amont collecter, conserver et restaurer du patrimoine informatique (machines, périphériques, logiciels, jeux, journaux et revues, documentation, art) depuis plus de 20 ans, le photographier, le scanner, rédiger des textes, représente des années de travail bénévole! Smaky.ch constitue la partie émergée d’un travail bénévole invisible substantiel. Smaky.ch est éligible aux Archives Web Suisse. Si la nouvelle loi sur la Bibliothèque nationale est acceptée, smaky.ch pourra être copié par la Bibliothèque nationale librement et gratuitement, mis à disposition du public dans un cadre déterminé, y compris des professionnels rémunérés. Il en ira de même du matériel présenté sur lequel des tiers nous ont conféré des droits d’utilisation. N’ont-ils pas voix au chapitre? Quelle est notre responsabilité? N’y a -t-il pas un paradoxe gênant? Nous soutenir financièrement concrètement, améliorer aux différents échelons confédéraux le soutien aux acteurs atypiques et estimés de la culture, ne serait-il pas, finalement, que juste cohérence?! #musées #patrimoine #culture #informatique #jeuxvidéo #numérique #conservation #soutien

VISITE GUIDEE de l’exposition J’♥️ mon SMAKY, joindre l’utile à l’agréable. Une nouvelle année débute, 365 pages à écrire et la reprise des visites guidées du premier samedi du mois le: 📅 1er février à 14h00 Les visites guidées sont animées par les bénévoles du Musée Bolo. Les recettes générées par cette activité servent à financer les charges de fonctionnement, principalement le paiement des loyers des 1000 m2 de réserves de stockage; seulement 3% de nos collections sont exposés. Au contact d’objets uniques animés par les explications et anecdotes de votre guide ou grâce à des bornes interactives, vous aurez l’occasion de plonger une heure durant dans la passionnante et riche histoire de l’informatique en Suisse romande. Vous pourrez découvrir les micro-ordinateurs SMAKY développés dès 1974 dans le laboratoire de Jean-Daniel Nicoud (EPFL) en collaboration avec la société EPSITEC. Une collection unique de souris vous conduira de la Californie aux bords du Léman et à la conquête planétaire de l’incontournable périphérique. Une section dédiée à Marielle Stamm, pionnière du journalisme informatique en Romandie dès 1974 et pour deux décennies, retrace les débuts de cette source informationnelle, limitée dans un premier temps à un cercle d’initiés puis élargie au grand public. Quelques pièces données au Musée vous révèleront aussi qu’en 1973, l’ancienne étudiante de l’Ecole du Louvre fut la curatrice de l’exposition «Ordinateur et Création Artistique», une des toutes premières en la matière. Vera Molnar et Manfred Mohr, pionniers de l’art numérique naissant, étaient présents. Le fameux Einstein pixelisé d’Herbert Franke reproduit sur la couverture de la revue SESA dédiée à l’événement veillera sur votre visite. Il y a 50 ans, nuls micro-ordinateurs, écrans couleur ou IA générative! Ces pionniers en auraient-ils seulement rêvé? Il fallait programmer. Les pixels désignent également un courant artistique: le Pixel Art. Découvrez son pionnier en Romandie: Daniel Roux. Programmeur et graphiste aux talents multiples, concepteur de jeux vidéo, il s’amuse que son Blupi, la mascotte omniprésente de l’univers SMAKY, aux contours en escalier à ses débuts, suscite aujourd’hui tant d’intérêt. Il rêvait Blupi d’une meilleure résolution, en 3D, ce que la technologie à l’époque du jeu vidéo Blupimania (1994) ne permettait pas encore. En 2024, Blupi is Back! Daniel Roux, jeune retraité, sort Blupi de sa retraite pour le plus grand plaisir des gamers et des visiteurs de l’exposition où le jeu est accessible. 🎮 Blupi is Back! https://lnkd.in/enWyJx3P Bien d’autres innovations locales marquantes vous attendent. 👉 Inscription à une visite guidée: https://lnkd.in/erD-MuZx 🔎 N’hésitez pas à parcourir notre site smaky.ch qui complète l’exposition. Nous nous réjouissons de vous accueillir et partager avec vous notre passion! #smaky #souris #culture #patrimoine #numérique #jeuxvidéo Cresus.ch Logitech

L’HISTOIRE DE L’INFORMATIQUE, un patrimoine culturel collectif. Un grand Merci Emily Turrettini pour cet article qui souligne l’impérieuse nécessité de préserver le patrimoine informatique. «En tant que société, nous devons redoubler d'efforts pour conserver ces traces de l'ère naissante de l'informatique, sinon nous aurons perdu les équivalents numériques de la Joconde, du David de Michel-Ange ou de l'Acropole», alerte David Berry, professeur d’humanités digitales à l’Université du Sussex, et membre de l’équipe de restauration d’ELIZA. Ce travail essentiel de préservation, conservation, remise en état de marche du patrimoine informatique constitue une des missions du Musée Bolo, réalisée depuis plus de 20 ans grâce aux compétences professionnelles rares et précieuses des bénévoles de l’association Les Amis du Musée Bolo. 🔎 L’association Les Amis du Musée Bolo: https://lnkd.in/e3FUEk4r Le patrimoine informatique permet de voyager dans le passé, pour explorer et comprendre le présent, les transformations profondes de nos sociétés qui s’appuient sur le numérique, et enrichi d'un nouveau regard, se tourner vers l’avenir et en être acteur. Malgré la richesse de ses innombrables facettes (machines, périphériques, logiciels, jeux, journaux et revues, documentation, art) le patrimoine numérique demeure encore le parent pauvre et négligé de la culture. Musée privé, nous travaillons bénévolement à faire connaître les innovations et les histoires qu’il recèle, et espérons un soutien accru, en particulier des pouvoirs publics, pour valoriser ce précieux patrimoine culturel, éducatif, et populaire. Lors d’une visite libre ou guidée du Musée Bolo, les visiteurs peuvent tester ELIZA, se laisser questionner par ce programme-psy. La Dr ELIZA du Musée Bolo est une version réécrite en Python par Guillaume Camenzind (vice-président de l’association Les Amis du Musée Bolo de 2012 à 2016) d’une version en Javascript d’ ELIZA d’abord écrite par Michel Wallace et améliorée par George Dunlop. 👉 Inscription à une visite guidée: https://lnkd.in/erD-MuZx Nous nous réjouissons de vous accueillir et partager avec vous notre passion! #musées #patrimoine #culture #informatique #jeuxvidéo #numérique #conservation #soutien

VISITE GUIDEE de l’exposition J’♥️ mon SMAKY, joindre l’utile à l’agréable. Une nouvelle année débute, 365 pages à écrire et la reprise des visites guidées du premier samedi du mois le: 📅 1er février à 14h00 Les visites guidées sont animées par les bénévoles du Musée Bolo. Les recettes générées par cette activité servent à financer les charges de fonctionnement, principalement le paiement des loyers des 1000 m2 de réserves de stockage; seulement 3% de nos collections sont exposés. Au contact d’objets uniques animés par les explications et anecdotes de votre guide ou grâce à des bornes interactives, vous aurez l’occasion de plonger une heure durant dans la passionnante et riche histoire de l’informatique en Suisse romande. Vous pourrez découvrir les micro-ordinateurs SMAKY développés dès 1974 dans le laboratoire de Jean-Daniel Nicoud (EPFL) en collaboration avec la société EPSITEC. Une collection unique de souris vous conduira de la Californie aux bords du Léman et à la conquête planétaire de l’incontournable périphérique. Une section dédiée à Marielle Stamm, pionnière du journalisme informatique en Romandie dès 1974 et pour deux décennies, retrace les débuts de cette source informationnelle, limitée dans un premier temps à un cercle d’initiés puis élargie au grand public. Quelques pièces données au Musée vous révèleront aussi qu’en 1973, l’ancienne étudiante de l’Ecole du Louvre fut la curatrice de l’exposition «Ordinateur et Création Artistique», une des toutes premières en la matière. Vera Molnar et Manfred Mohr, pionniers de l’art numérique naissant, étaient présents. Le fameux Einstein pixelisé d’Herbert Franke reproduit sur la couverture de la revue SESA dédiée à l’événement veillera sur votre visite. Il y a 50 ans, nuls micro-ordinateurs, écrans couleur ou IA générative! Ces pionniers en auraient-ils seulement rêvé? Il fallait programmer. Les pixels désignent également un courant artistique: le Pixel Art. Découvrez son pionnier en Romandie: Daniel Roux. Programmeur et graphiste aux talents multiples, concepteur de jeux vidéo, il s’amuse que son Blupi, la mascotte omniprésente de l’univers SMAKY, aux contours en escalier à ses débuts, suscite aujourd’hui tant d’intérêt. Il rêvait Blupi d’une meilleure résolution, en 3D, ce que la technologie à l’époque du jeu vidéo Blupimania (1994) ne permettait pas encore. En 2024, Blupi is Back! Daniel Roux, jeune retraité, sort Blupi de sa retraite pour le plus grand plaisir des gamers et des visiteurs de l’exposition où le jeu est accessible. 🎮 Blupi is Back! https://lnkd.in/enWyJx3P Bien d’autres innovations locales marquantes vous attendent. 👉 Inscription à une visite guidée: https://lnkd.in/erD-MuZx 🔎 N’hésitez pas à parcourir notre site smaky.ch qui complète l’exposition. Nous nous réjouissons de vous accueillir et partager avec vous notre passion! #smaky #souris #culture #patrimoine #numérique #jeuxvidéo Cresus.ch Logitech

💡Le design, une idée qui prend forme Quand on parle d’objets techniques, on pense souvent aux performances ou à l’innovation technologique. Mais une autre dimension est tout aussi essentielle: le design de produit. Le design devient alors un acte d’équilibre subtil entre créativité, inspiration, et fonctionnalité. Trouver une forme qui traduit une idée et qui la rend fonctionnelle, accessible, et attrayante est un défi en soi. Prenons l’exemple de l’ordinateur portable O-RY, imaginé par Jean-Pierre Rossy dans les années 1970. À une époque où les ordinateurs portables et tablettes, tels que nous les connaissons aujourd’hui, n’existaient pas encore, Jean-Pierre Rossy a travaillé sur la forme et l’ergonomie d’un outil avant-gardiste pour son époque. Jean-Pierre Rossy, l’un des premiers à obtenir le diplôme de Product Designer à l’École cantonale des beaux-arts et d’art appliqué (ECBA) de Lausanne, a développé une maquette grandeur nature dans le cadre de son projet de diplôme. Cette création est née d’une idée originale qu’il a affinée après une rencontre avec Jean-Daniel Nicoud, figure pionnière de l’informatique. Bien que cet objet n’ait jamais été commercialisé, il témoigne d’une vision novatrice et montre comment le design peut anticiper les besoins futurs tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives. Et vous, avez-vous déjà pensé à l’impact du design dans les objets qui vous entourent? 👉 Nous vous invitons à découvrir son projet en détail: https://lnkd.in/epsBQnva Toute l’équipe de bénévoles du Musée Bolo vous souhaite une magnifique nouvelle année, riche en découvertes et en moments d’échange. Que ce soit à travers nos articles ou lors d’une visite guidée, nous avons hâte de partager notre passion avec vous! 💫 🚀 Réserver une visite guidée:  https://lnkd.in/erD-MuZx #archives #musees #culture #arts #EPFL #DesignDeProduit #Innovation #HistoireDeLaTech #informatique #Lausanne

PORTRAIT RENE SOMMER – L’homme qui chuchotait à l’oreille des souris. Depuis presque un demi-siècle, par milliards et déclinée sous diverses formes et couleurs, la souris a conquis les bureaux du monde entier. Connaissez-vous seulement son histoire, écrite à plusieurs mains, dont plusieurs suisses? En mots et en images sur smaky.ch, nous vous invitons à découvrir René Sommer, un des ingénieux pionniers qui a contribué à faire de la souris l’interface humain-machine par excellence. En 1967, adolescent passionné d’électronique, René Sommer rencontre Jean-Daniel Nicoud, futur pionnier de la micro-informatique, et découvre l’électronique logique. Le début d’une longue amitié et fructueuse collaboration. Il réalise en 1968 une machine étonnante qui joue au jeu de Nim: le NIMMER, contraction de Nim et Sommer. Un des premiers jeux électroniques de Suisse. René Sommer présente le NIMMER au concours “La science appelle les jeunes” de 1969. Il n’a que 17 ans et reçoit le 2e prix ex aequo. A la clé, mille francs et un voyage aux Etats-Unis avec la possibilité de présenter le Nimmer au concours “International Science Fair”. Le NIMMER a rejoint l’exposition J’♥️ mon SMAKY au Musée Bolo. Le portrait contient un documentaire d’époque où il présente sa machine, et joue une partie de Nim. Sommer contre NIMMER. Nous gardons le suspens de qui a gagné… Déjà se posait la question de l’intelligence des machines. Dès 1976, assistant à l’EPFL au Laboratoire de Micro-Informatique dirigé par Jean-Daniel Nicoud, il met en réseau les micro-ordinateurs SMAKY 4. Une réalisation avant-gardiste et une idée incroyablement moderne! On doit notamment à René Sommer la numéro 1 des souris intelligentes. En 1982, il intègre un microcontrôleur dans la souris hémisphérique de son collègue André Guignard. La souris est devenue intelligente! Optimisée, la R4 donnera la Logimouse C7, première souris compétitive et intelligente en nom propre de Logitech, qui emprunte le sleep mode à la Metaphor, première souris sans fil au monde conçue par René Sommer (1984). Intelligente, la souris est aussi énergétiquement sobre. En décembre 1985, la Logimouse C7 permet à la société vaudoise de partir à la conquête du marché de détail. L’histoire de la souris, c’est le mariage réussi de l’innovation et de l'entreprenariat. René Sommer, par ses très nombreuses réalisations, fut l’ingénieur pionnier de l’ombre du succès de Logitech. Merci à Anne-Sylvie Weinmann, PhD pour le texte et à Daniela Perren pour les photos. 🚀 Portrait: https://lnkd.in/eNsaDg32 👉 N’hésitez pas à réserver une visite guidée de l’exposition J’♥️ mon SMAKY et découvrir une sélection unique de souris, dont la Metaphor (prêt de Logitech), qui retrace son développement: https://lnkd.in/erD-MuZx Au plaisir de vous accueillir! #souris #smaky #logitech #epfl #musée #culture #patrimoine Photo © Yves Ryncki. De gauche à droite: René Sommer, Jean-Daniel Nicoud, André Guignard (1999)

Au cœur du numérique se cache un musée vivant: le Musée Bolo. Le Musée Bolo révèle les trésors cachés de ses collections pour éclairer un monde en constante évolution, que fait tourner le silicium. Il invite ses visiteurs à plonger dans une époque où l’informatique était encore en pleine naissance, tout en présentant les objets et les concepts qui ont révolutionné notre quotidien numérique et connecté. Les musées privés contribuent grandement à la diversité culturelle du paysage romand et à la mission de préservation. Le Musée Bolo est un acteur clé dans la transmission de savoirs essentiels, permettant à chacun de comprendre l’impact de l’informatique dans le monde contemporain. C’est un lieu de rencontre entre passé et avenir, où la technologie se découvre à travers des pépites d’archives et des dispositifs interactifs. 💡 Mais saviez-vous que tout cela repose principalement sur la passion de bénévoles et grâce à vos dons? Vous aimez lire nos articles et portraits sur l’histoire de la souris ou du SMAKY? Explorer nos expositions avec un brin de nostalgie? Plonger dans l’univers des consoles de jeux vidéo? Sentir votre monde s’ouvrir à une nouvelle compréhension? Être émerveillé par l’ingéniosité qui a rendu possibles tant d’innovations? Avec des moyens financiers modestes, mais portés par une immense passion, nous partageons avec vous des articles approfondis, des portraits captivants, des expositions montées avec soin et accessibles à tous, ainsi que des événements originaux. Chaque année, ce sont plus de 3’300 heures de travail que les bénévoles de la fondation et de l’association consacrent, non seulement pour donner vie à ces projets uniques, mais aussi pour maintenir le cap et assurer la pérennité du musée.   💡 Et si vous aussi, vous deveniez un acteur de cette aventure? Pour aller plus loin, nous avons besoin de vous! Chaque contribution, même petite, nous aide à préserver et partager ce patrimoine exceptionnel. 👉 Nous soutenir: https://lnkd.in/eDJn5N_X 💙 Merci! #musée #patrimoine #informatique #jeuxvidéo #culture #numérique #passé #présent #futur #soutien #Lausanne #preservation #archives #epfl #smaky Merci à Nexthink et à l’EPFL pour leur soutien.

Yves Bolognini, une nouvelle page s’écrit. C’est avec émotion et gratitude que le Musée Bolo annonce le départ d’Yves Bolognini de la fondation Mémoires Informatiques, où il a joué un rôle central depuis sa création. Un pionnier et visionnaire – Collectionneur passionné, Yves Bolognini a fondé en 2002 le Musée Bolo, première exposition permanente en Suisse dédiée à l’histoire et au patrimoine informatiques. En 2007, il a renforcé cet engagement en créant, avec quelques pionniers de l’informatique suisse, la fondation Mémoires Informatiques, consacrée à la préservation et à la mise en valeur de ce patrimoine unique. Un parcours exceptionnel – En tant que Président, puis membre actif de la fondation, Yves a contribué de manière remarquable à l’enrichissement et à la structuration du musée. Son dynamisme et sa passion ont marqué les membres bénévoles de l’association Les Amis du Musée Bolo, qui assurent aujourd’hui l’entretien des collections et l’animation du musée. Une nouvelle aventure artistique – Depuis 2020, Yves a choisi de consacrer tout son temps libre à son autre passion: les arts de la scène. Jonglerie, monocycle, jeu d’acteur et clown… Yves s’investit pleinement dans cette voie, allant jusqu’à devenir coach à l'école de cirque de l'Alchimie, à Bercher. Cette réorientation a motivé sa décision de quitter ses responsabilités au sein de la fondation, tout en restant proche de cœur et d’esprit du musée. Un hommage et un nouveau rôle – En reconnaissance de son immense contribution, Yves Bolognini devient membre d’honneur de l’association Les Amis du Musée Bolo. Il continuera à apporter au musée son expertise en tant que consultant. Un avenir inspiré par son héritage – Toute l’équipe du Musée Bolo lui adresse ses plus chaleureux remerciements pour ces années de dévouement, pour sa vision et pour la passion qu’il a su transmettre. Nous poursuivrons avec ardeur son travail dans l’espoir de réaliser son rêve: un grand musée de l’informatique, où les trésors cachés de notre collection – près de 97% encore inaccessibles au public – pourront enfin être dévoilés. Un lieu convivial offrant au grand public un retour vers le futur: voyager dans le passé, explorer le présent numérique et, enrichi d'un nouveau regard, se tourner vers l’avenir. 💙 Merci Yves! Et plein de succès dans cette nouvelle aventure! #musées #patrimoine #culture #informatique #jeuxvidéo #numérique  #Lausanne