This document is an excerpt from the EUR-Lex website
Document 62008CN0436
Case C-436/08: Reference for a preliminary ruling from the Unabhänger Finanzsenat, Außenstelle Linz (Austria) lodged on 3 October 2008 — Haribo Lakritzen Hans Riegel BetriebsgmbH v Finanzamt Linz
Affaire C-436/08: Demande de décision préjudicielle présentée par l'Unabhängiger Finanzsenat, Außenstelle Linz (Autriche) le 3 octobre 2008 — Haribo Lakritzen Hans Riegel BetriebsgmbH/Finanzamt Linz
Affaire C-436/08: Demande de décision préjudicielle présentée par l'Unabhängiger Finanzsenat, Außenstelle Linz (Autriche) le 3 octobre 2008 — Haribo Lakritzen Hans Riegel BetriebsgmbH/Finanzamt Linz
JO C 19 du 24.1.2009, p. 11–11
(BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)
24.1.2009 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 19/11 |
Demande de décision préjudicielle présentée par l'Unabhängiger Finanzsenat, Außenstelle Linz (Autriche) le 3 octobre 2008 — Haribo Lakritzen Hans Riegel BetriebsgmbH/Finanzamt Linz
(Affaire C-436/08)
(2009/C 19/18)
Langue de procédure: l'allemand
Juridiction de renvoi
Unabhängiger Finanzsenat, Außenstelle Linz.
Parties dans la procédure au principal
Partie requérante: Haribo Lakritzen Hans Riegel BetriebsgmbH.
Partie défenderesse: Finanzamt Linz.
Questions préjudicielles
1) |
Le droit communautaire s'oppose-t-il à ce qu'une administration nationale emploie la méthode de l'imputation afin d'éviter que les participations dans des personnes morales non résidentes ne subissent une discrimination dans la mesure où, aux termes de la loi, elles ne sont exonérées d'impôt qu'à partir d'un seuil de 25 % (de 10 % actuellement), contrairement aux participations dans des personnes morales résidentes, au motif que cette conséquence correspondrait le mieux, selon une décision du Verwaltungsgerichtshof (la cour administrative d'Autriche), à la volonté (hypothétique) du législateur, tandis que si l'on se contente de ne pas appliquer ce seuil de participation de 25 % (ou de 10 %) ayant un effet discriminatoire, il en résulterait une exonération fiscale pour les participations dans des personnes morales non résidentes? |
2) |
Le droit communautaire s'oppose-t-il à ce que les participations dans des personnes morales résidentes soient, de manière générale, exonérées alors que la méthode de l'imputation s'applique aux participations dans des personnes morales non résidentes inférieures au seuil de 25 % (10 %) et que la preuve relative à l'impôt (sur les sociétés) subi en amont à l'étranger qui est mise à la charge des actionnaires est impossible à apporter ou ne peut être apportée qu'au prix d'efforts disproportionnés
|
3) |
Le droit communautaire s'oppose-t-il à ce que la méthode de l'imputation soit prévue pour les participations dans des personnes morales sises dans des pays tiers inférieures au seuil de 25 % (10 %) relevant de la libre circulation des capitaux alors que la preuve de l'impôt (sur les sociétés) acquitté en amont à l'étranger, du fait du niveau relativement peu élevé de ces participations, est impossible à apporter ou ne peut être apportée qu'au prix d'efforts disproportionnés et que, pour les participations dans des personnes morales résidentes en général, c'est-à-dire indépendamment du pourcentage de la participation, la méthode de l'exonération est prévue, ce qui permet alors en tout cas d'éviter la double imposition économique?
|