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Document 62016CA0537
Case C-537/16: Judgment of the Court (Grand Chamber) of 20 March 2018 (request for a preliminary ruling from the Corte suprema di cassazione — Italy) — Garlsson Real Estate SA, in liquidation, Stefano Ricucci, Magiste International SA v Commissione Nazionale per le Società e la Borsa (Consob) (Reference for a preliminary ruling — Directive 2003/6/EC — Market manipulation — Penalties — National legislation which provides for an administrative penalty and a criminal penalty for the same acts — Charter of Fundamental Rights of the European Union — Article 50 — Ne bis in idem principle — Criminal nature of the administrative penalties — Existence of the same offence — Article 52(1) — Limitations to the ne bis in idem principle — Conditions)
Affaire C-537/16: Arrêt de la Cour (grande chambre) du 20 mars 2018 (demande de décision préjudicielle de la Corte suprema di cassazione — Italie) — Garlsson Real Estate SA, en liquidation, Stefano Ricucci, Magiste International SA / Commissione Nazionale per le Società e la Borsa (Consob) (Renvoi préjudiciel — Directive 2003/6/CE — Manipulations de marché — Sanctions — Législation nationale prévoyant une sanction administrative et une sanction pénale pour les mêmes faits — Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne — Article 50 — Principe ne bis in idem — Nature pénale de la sanction administrative — Existence d’une même infraction — Article 52, paragraphe 1 — Limitations apportées au principe ne bis in idem — Conditions)
Affaire C-537/16: Arrêt de la Cour (grande chambre) du 20 mars 2018 (demande de décision préjudicielle de la Corte suprema di cassazione — Italie) — Garlsson Real Estate SA, en liquidation, Stefano Ricucci, Magiste International SA / Commissione Nazionale per le Società e la Borsa (Consob) (Renvoi préjudiciel — Directive 2003/6/CE — Manipulations de marché — Sanctions — Législation nationale prévoyant une sanction administrative et une sanction pénale pour les mêmes faits — Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne — Article 50 — Principe ne bis in idem — Nature pénale de la sanction administrative — Existence d’une même infraction — Article 52, paragraphe 1 — Limitations apportées au principe ne bis in idem — Conditions)
JO C 166 du 14.5.2018, p. 12–12
(BG, ES, CS, DA, DE, ET, EL, EN, FR, HR, IT, LV, LT, HU, MT, NL, PL, PT, RO, SK, SL, FI, SV)
14.5.2018 |
FR |
Journal officiel de l'Union européenne |
C 166/12 |
Arrêt de la Cour (grande chambre) du 20 mars 2018 (demande de décision préjudicielle de la Corte suprema di cassazione — Italie) — Garlsson Real Estate SA, en liquidation, Stefano Ricucci, Magiste International SA / Commissione Nazionale per le Società e la Borsa (Consob)
(Affaire C-537/16) (1)
((Renvoi préjudiciel - Directive 2003/6/CE - Manipulations de marché - Sanctions - Législation nationale prévoyant une sanction administrative et une sanction pénale pour les mêmes faits - Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne - Article 50 - Principe ne bis in idem - Nature pénale de la sanction administrative - Existence d’une même infraction - Article 52, paragraphe 1 - Limitations apportées au principe ne bis in idem - Conditions))
(2018/C 166/14)
Langue de procédure: l’italien
Juridiction de renvoi
Corte suprema di cassazione
Parties dans la procédure au principal
Parties requérantes: Garlsson Real Estate SA, en liquidation, Stefano Ricucci, Magiste International SA
Partie défenderesse: Commissione Nazionale per le Società e la Borsa (Consob)
Dispositif
1) |
L’article 50 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne doit être interprété en ce sens qu’il s’oppose à une réglementation nationale qui permet de poursuivre une procédure de sanction administrative pécuniaire de nature pénale contre une personne en raison d’agissements illicites constitutifs de manipulations de marché pour lesquels une condamnation pénale définitive a déjà été prononcée à son encontre, dans la mesure où cette condamnation est, compte tenu du préjudice causé à la société par l’infraction commise, de nature à réprimer cette infraction de manière effective, proportionnée et dissuasive. |
2) |
Le principe ne bis in idem garanti à l’article 50 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne confère aux particuliers un droit directement applicable dans le cadre d’un litige tel que celui au principal. |