Comment évaluez-vous l’impact du bruit et des vibrations sur les performances de l’équipage et des passagers?

1 Sources et effets du bruit

Le bruit est un son indésirable qui interfère avec la communication, la concentration ou la relaxation. Dans les avions, le bruit peut provenir de diverses sources, telles que les moteurs, les hélices, les ventilateurs, le flux d’air, le train d’atterrissage ou d’autres systèmes d’aéronefs. Le bruit peut avoir des effets négatifs sur l’équipage et les passagers, tels que la perte auditive, la fatigue, le stress, la gêne ou une conscience réduite de la situation.

2 Sources et effets des vibrations

La vibration est tout mouvement oscillatoire qui peut être ressenti ou mesuré par des humains ou des instruments. Dans les avions, les vibrations peuvent être causées par la rotation du moteur, les pales d’hélice, la turbulence ou la résonance structurelle. Les vibrations peuvent également avoir des effets néfastes sur l’équipage et les passagers, tels que le mal des transports, l’inconfort, la tension musculaire ou une altération des performances.

3 Mesure du bruit et des vibrations

Pour évaluer l’impact du bruit et des vibrations sur les facteurs humains, diverses méthodes et normes peuvent être utilisées. Pour le bruit, la métrique la plus courante est le niveau de pression acoustique (SPL), qui est mesuré en décibels (Db). Le SPL peut varier en fonction de la fréquence, de la durée et de la direction du bruit. Pour les vibrations, la métrique la plus courante est le niveau d’accélération (AL), qui est mesuré en mètres par seconde au carré (m/s^2). L’AL peut varier en fonction de la fréquence, de l’amplitude et de la direction de la vibration.

4 Contrôle du bruit et des vibrations

Pour réduire l’impact du bruit et des vibrations sur les facteurs humains, plusieurs stratégies peuvent être appliquées à différentes étapes de la conception et de l’exploitation des aéronefs. Pour le bruit, voici quelques exemples : utilisation de moteurs, d’hélices ou de ventilateurs plus silencieux; l’installation de matériaux d’isolation ou d’absorption acoustique; optimiser les formes ou les surfaces aérodynamiques; ou la mise en œuvre de procédures d’atténuation du bruit. Pour les vibrations, voici quelques exemples : utilisation de moteurs, d’hélices ou de ventilateurs équilibrés ou isolés; l’installation d’amortisseurs de vibrations ou d’isolateurs; optimiser la rigidité ou l’amortissement structurel; ou la mise en œuvre de systèmes de gestion des vibrations.

5 Évaluation du bruit et des vibrations

Pour évaluer l’efficacité des mesures de contrôle du bruit et des vibrations, divers outils et techniques peuvent être utilisés. En ce qui concerne le bruit, voici quelques exemples : réalisation d’enquêtes ou de mesures du bruit; l’utilisation de modèles ou de simulations de prévision du bruit; ou l’application de critères ou de règlements en matière de bruit. En ce qui concerne les vibrations, voici quelques exemples : effectuer des relevés ou des mesures des vibrations; l’utilisation de modèles ou de simulations de prévision des vibrations; ou l’application de critères ou de règlements relatifs aux vibrations.

6 Retour de bruit et de vibrations

Pour améliorer les performances sonores et vibratoires des avions, le retour d’information de l’équipage et des passagers est essentiel. La rétroaction peut être obtenue par diverses méthodes, telles que des sondages, des entrevues, des questionnaires ou des évaluations. La rétroaction peut fournir des informations précieuses sur les niveaux de bruit et de vibration perçus, la satisfaction ou l’insatisfaction à leur égard, les préférences ou les attentes à leur égard, ou les suggestions ou recommandations d’amélioration.