Quels sont les pièges et les erreurs courants à éviter lors de la rédaction d’un contrat basé sur la performance?

1 Objectifs peu clairs

L’un des aspects les plus importants d’une CLCC est de définir les objectifs ou les buts que l’entrepreneur doit atteindre. Ces objectifs doivent être clairs, mesurables, réalistes et pertinents par rapport aux besoins et aux attentes de l’acheteur. Ils devraient également être alignés sur les capacités et les ressources de l’entrepreneur et éviter toute ambiguïté ou confusion. Si les objectifs sont vagues, incomplets ou irréalistes, ils peuvent entraîner des différends, des malentendus ou de mauvaises performances.

2 Mesures de rendement inadéquates

Un autre élément clé d’une CLCC consiste à établir les mesures ou les indicateurs de rendement qui seront utilisés pour évaluer le rendement de l’entrepreneur et déterminer le paiement ou les incitatifs. Ces mesures devraient être directement liées aux objectifs et refléter la qualité, la quantité, la rapidité et la rentabilité des produits livrables. Ils doivent également être quantifiables, vérifiables et faciles à recueillir et à déclarer. Si les mesures de rendement ne sont pas pertinentes, incohérentes ou complexes, elles peuvent miner la responsabilité, la transparence et l’équité du contrat.

3 Répartition inadéquate des risques

La CLCC devrait également déterminer et répartir les risques liés au contrat, et préciser comment ils seront gérés, atténués ou partagés. Les risques peuvent être liés aux aspects techniques, opérationnels, financiers, juridiques ou environnementaux du contrat et peuvent affecter l’acheteur ou le fournisseur. La répartition des risques devrait reposer sur le principe de l’attribution du risque à la partie la mieux à même de le contrôler ou de l’influencer, et de prévoir une compensation ou des incitations adéquates pour assumer le risque. Si la répartition des risques est injuste, irréaliste ou peu claire, elle peut entraîner des différends, des retards ou des pertes.

4 Communication et collaboration insuffisantes

Une CLCC exige un niveau élevé de communication et de collaboration entre l’acheteur et le fournisseur, car ils doivent s’entendre sur les objectifs, les mesures, les risques et les attentes du contrat, surveiller les progrès et le rendement et en rendre compte. La communication et la collaboration doivent être fréquentes, opportunes, précises et constructives, et impliquer toutes les parties prenantes et les experts concernés. Ils devraient également être appuyés par des outils, des systèmes et une documentation appropriés. Si la communication et la collaboration sont médiocres, peu fréquentes ou hostiles, elles peuvent entraver la confiance, la coopération et la résolution de problèmes du contrat.

5 Manque de flexibilité et d’adaptabilité

Un CLCC devrait également permettre une certaine souplesse et une certaine adaptabilité, car le contrat pourrait devoir être ajusté ou modifié en fonction de l’évolution des circonstances, des conditions ou des exigences. La souplesse et l’adaptabilité devraient être intégrées à la conception du contrat et inclure des mécanismes de gestion du changement, de règlement des différends et d’amélioration du rendement. Ils devraient également être équilibrés avec la stabilité et la prévisibilité du contrat, et respecter les droits et obligations des deux parties. Si le contrat est trop rigide ou trop flexible, il peut créer des difficultés, des conflits ou des inefficacités.

6 Voici ce qu’il faut prendre en compte

Il s’agit d’un espace pour partager des exemples, des histoires ou des idées qui ne correspondent à aucune des sections précédentes. Que voudriez-vous ajouter d’autre?