Quelles sont les meilleures pratiques d’utilisation du multithreading pour améliorer les performances des applications mobiles ?

1 Choisir le bon modèle de concurrence

Il existe différents modèles de concurrence qui peuvent être utilisés pour implémenter le multithreading dans les applications mobiles, tels que les threads, les coroutines, l’asynchronisation/attente ou la programmation réactive. Chaque modèle a ses propres avantages et inconvénients, en fonction du cas d’utilisation, du langage de programmation et de la plateforme. Par exemple, les threads sont de bas niveau et puissants, mais ils peuvent être difficiles à gérer et à synchroniser. Les coroutines sont légères et flexibles, mais elles peuvent être difficiles à déboguer et à tester. Async/await est simple et intuitif, mais il peut entraîner un enfer de rappel et des problèmes de gestion des erreurs. La programmation réactive est déclarative et évolutive, mais elle peut avoir une courbe d’apprentissage abrupte et une surcharge de performances. Par conséquent, vous devez choisir le modèle de concurrence qui convient le mieux aux exigences, aux objectifs et à l’architecture de votre application.

2 Utiliser le pool de threads approprié

Un pool de threads est un ensemble de threads pré-créés qui peuvent être réutilisés pour exécuter des tâches. L’utilisation d’un pool de threads peut améliorer les performances et l’efficacité du multithreading en réduisant la surcharge liée à la création et à la destruction de threads. Toutefois, tous les pools de threads ne sont pas créés égaux. Les différents pools de threads ont des caractéristiques et des objectifs différents, tels que le nombre de threads, la priorité, la taille de la file d’attente ou la durée de vie. Par exemple, certains pools de threads sont conçus pour les tâches gourmandes en ressources processeur, telles que le calcul ou le chiffrement, tandis que d’autres sont conçus pour les tâches gourmandes en E/S, telles que l’accès au réseau ou au disque. Par conséquent, vous devez utiliser le pool de threads approprié pour les tâches de votre application, en fonction de leur nature, de leur fréquence et de leur durée.

3 Évitez de bloquer le fil principal

Le thread principal, également connu sous le nom de thread d’interface utilisateur, est le thread qui gère l’entrée, la sortie et l’interaction de l’utilisateur. Le blocage du thread principal signifie que le thread est occupé ou en attente de quelque chose et qu’il ne peut pas traiter d’autres événements ou mises à jour. Le blocage du thread principal peut entraîner une mauvaise expérience utilisateur, comme le blocage, le décalage ou le blocage de l’application. Par conséquent, vous devez éviter de bloquer le thread principal en déplaçant les tâches longues ou lourdes vers un thread d’arrière-plan, en utilisant des méthodes asynchrones ou non bloquantes, ou en utilisant des délais d’expiration ou des annulations. Vous devez également éviter d’accéder aux éléments de l’interface utilisateur ou de les modifier à partir d’un thread d’arrière-plan, car cela peut entraîner des erreurs ou des incohérences. Au lieu de cela, vous devez utiliser les mécanismes appropriés pour communiquer ou synchroniser entre les threads, tels que les rappels, les gestionnaires ou LiveData.

4 Gérer les exceptions et les erreurs

Le multithreading peut augmenter la complexité et l’imprévisibilité de la gestion des erreurs, car des exceptions et des erreurs peuvent se produire dans différents threads, à différents moments et pour différentes raisons. Les exceptions et les erreurs non gérées peuvent provoquer le blocage de l’application ou un comportement inattendu. Par conséquent, vous devez gérer correctement les exceptions et les erreurs à l’aide de blocs try-catch, de rappels d’erreur ou de canaux d’erreur. Vous devez également utiliser des outils de journalisation, de débogage ou de test pour identifier et corriger la source et l’impact des exceptions et des erreurs. De plus, vous devez suivre le principe du moindre privilège, ce qui signifie que chaque thread doit disposer de l’accès et des autorisations minimums nécessaires pour effectuer sa tâche, et éviter de partager ou de modifier des ressources partagées ou mutables, telles que des variables, des objets ou des fichiers, sans synchronisation ou protection appropriée.

5 Optimiser les performances et l’utilisation de la mémoire

Le multithreading peut améliorer les performances et la réactivité des applications mobiles, mais il peut également consommer plus de ressources, telles que le processeur, la mémoire ou la batterie. Pour optimiser les performances et l’utilisation de la mémoire du multithreading, vous devez tenir compte du nombre de threads que vous utilisez pour les tâches de votre application, en fonction des cœurs disponibles, de la charge de travail et du contexte. Un trop grand nombre de threads peut provoquer des conflits, une surcharge ou un changement de contexte, tandis qu’un nombre trop faible de threads peut entraîner une sous-utilisation ou des goulots d’étranglement. En outre, les techniques d’initialisation, de mise en cache ou de regroupement différé peuvent aider à réduire le coût de création ou de destruction de threads ou d’objets. De plus, l’utilisation de structures de données et d’algorithmes appropriés pour stocker et traiter efficacement les données évitera les copies ou les conversions inutiles. Enfin, les outils de profilage, d’analyse comparative ou de surveillance permettent de mesurer et d’améliorer les performances et l’utilisation de la mémoire du multithreading et d’identifier les goulots d’étranglement ou les fuites.

6 Suivre les meilleures pratiques et normes

Le multithreading peut être une technique puissante et bénéfique pour le développement d’applications mobiles, mais il peut aussi être source de bugs, d’erreurs ou de problèmes de sécurité. Pour garantir l’exactitude et la fiabilité du code multithreading, vous devez utiliser des conventions de nommage descriptives et cohérentes pour les threads, les tâches ou les variables. De plus, des commentaires, de la documentation ou des diagrammes doivent être utilisés pour expliquer la logique et le flux du multithreading. De plus, des outils de style de code, de mise en forme ou de linting doivent être utilisés pour garantir la lisibilité et la maintenabilité. Enfin, des techniques de chiffrement, d’authentification ou d’autorisation doivent être employées pour assurer la sécurité et la confidentialité des données multithreading.

7 Voici ce qu’il faut prendre en compte d’autre

Il s’agit d’un espace pour partager des exemples, des histoires ou des idées qui ne correspondent à aucune des sections précédentes. Que voudriez-vous ajouter d’autre ?