Comment pouvez-vous protéger la confidentialité des clients dans la gestion des cas?

2 Obtenir un consentement éclairé

Avant de recueillir, d’utiliser ou de divulguer des renseignements sur votre client, vous devez obtenir son consentement éclairé. Le consentement éclairé signifie que votre client comprend le but, les avantages, les risques et les solutions de rechange du partage de renseignements, et qu’il y consent volontairement. Vous devez expliquer à votre client les renseignements dont vous avez besoin, avec qui vous allez les partager et pourquoi. Vous devez également informer votre client de son droit de retirer ou de limiter son consentement à tout moment, ainsi que des conséquences possibles de le faire. Vous devez documenter le consentement de votre client par écrit ou par voie électronique et le conserver dans un endroit sûr.

3 Utiliser le principe minimum nécessaire

Lorsque vous partagez des informations sur votre client, vous devez utiliser le principe minimum nécessaire. Cela signifie que vous ne partagez que les informations pertinentes et nécessaires à l’objectif spécifique, et que vous limitez le nombre et le type de personnes qui y ont accès. Par exemple, si vous dirigez votre client vers un autre fournisseur de services, vous ne devez partager que les renseignements essentiels à la recommandation et ne pas divulguer de détails non pertinents ou sensibles. Vous devriez également éviter d’utiliser le nom de votre client ou d’autres informations d’identification lorsque cela est possible, et utiliser plutôt des pseudonymes, des codes ou des initiales.

5 Respectez les droits et préférences de votre client

Vous devez respecter les droits et les préférences de votre client concernant ses informations. Cela inclut leur droit d’accès, de correction ou de suppression de leurs informations, ainsi que leur droit de se plaindre ou de faire appel s’ils estiment que leur confidentialité a été violée. Vous devez également respecter les valeurs et les croyances culturelles, religieuses ou personnelles de votre client qui peuvent affecter la façon dont il souhaite que ses informations soient traitées. Par exemple, certains clients peuvent ne pas vouloir que leur famille ou les membres de leur communauté soient au courant de leur situation, ou peuvent avoir des demandes précises sur qui peut ou ne peut pas accéder à leurs renseignements. Vous devez respecter les souhaits de votre client autant que possible, à moins qu’il n’y ait une raison légale ou éthique de faire autrement.

6 Demandez conseil en cas de doute

Parfois, vous pouvez faire face à un dilemme ou à un conflit entre la confidentialité de votre client et vos obligations éthiques ou légales. Par exemple, vous devrez peut-être décider de signaler un soupçon de maltraitance d’enfant, de violence domestique ou d’idées suicidaires, ou de vous conformer à une citation à comparaître, à une ordonnance du tribunal ou à une demande d’audit. Dans ces situations, vous devriez demander conseil à votre superviseur, à votre conseiller juridique, à votre comité d’éthique ou à votre groupe de soutien par les pairs. Vous devriez également documenter votre processus décisionnel et votre justification, et informer votre client de vos actions et de vos raisons. Vous devez toujours agir dans le meilleur intérêt de votre client et conformément aux principes d’éthique et de valeurs de la gestion de cas.