Comment gérez-vous les émotions et les conflits d’intérêts dans la résolution des conflits environnementaux?

1 Comprendre les sources des émotions

Les émotions sont naturelles et inévitables dans toute interaction humaine, en particulier lorsqu’il s’agit de questions litigieuses telles que l’utilisation des terres, la gestion des ressources ou la justice environnementale. Ces émotions peuvent être positives ou négatives, et elles peuvent avoir un impact important sur la façon dont les gens perçoivent, communiquent et se comportent dans ECR. Les sources courantes d’émotions dans l’ECR comprennent les valeurs personnelles, les croyances et les identités qui sont remises en question par les autres; les expériences, traumatismes ou griefs passés qui affectent la confiance et les relations; l’incertitude, l’ambiguïté ou la complexité du problème et du processus; la peur, la colère, la frustration ou le ressentiment envers les autres parties ou le facilitateur; et l’espoir, l’optimisme, la passion ou la compassion pour la cause ou le résultat. En tant que facilitateur, il est important de reconnaître ces sources d’émotion et de les reconnaître comme valides. De plus, il est nécessaire de créer un espace sûr et respectueux pour que les gens puissent exprimer et gérer leurs émotions sans causer de tort à eux-mêmes ou aux autres.

2 Aborder les conflits d’intérêts

Les conflits d’intérêts sont des situations où une partie a un intérêt personnel ou professionnel qui peut compromettre son impartialité, son objectivité ou son équité dans le RCE. Ces conflits peuvent être réels ou perçus et peuvent avoir un effet néfaste sur la crédibilité, la légitimité et l’efficacité du processus et de son résultat. Les types courants de conflits d’intérêts dans ECR comprennent les intérêts financiers qui peuvent bénéficier ou nuire à une partie ou à un tiers, les intérêts relationnels ou sociaux qui peuvent favoriser ou désavantager une partie ou un tiers, les intérêts idéologiques ou moraux qui peuvent s’aligner ou entrer en conflit avec une partie ou un tiers, et les intérêts institutionnels ou organisationnels qui peuvent contraindre ou influencer une partie ou un tiers. En tant que facilitateur, il est important de régler ces conflits d’intérêts et de les divulguer dès le début. En outre, des règles et des procédures claires et transparentes pour traiter les conflits d’intérêts tels que la récusation, la divulgation, le consentement ou l’atténuation devraient être établies.

3 Appliquer les principes de l’ECR

En tant que facilitateur, le processus ECR est basé sur un ensemble de principes qui guident le comportement et l’attitude de toutes les parties impliquées. Ces principes sont l’inclusion, le caractère volontaire, l’autodétermination, l’équité, la responsabilité et la créativité. Il est de votre responsabilité de veiller à ce que ces principes soient appliqués et suivis tout au long du processus et du résultat. Vous devez également surveiller et évaluer le processus et le résultat, en fournissant une rétroaction et un soutien aux parties. Cela contribuera à faire en sorte que toutes les parties concernées et concernées aient voix au chapitre et participent au processus, qu’elles participent volontairement et librement, qu’elles aient l’autonomie nécessaire pour prendre leurs propres décisions et accords, que le processus et les résultats soient équitables, équilibrés et respectueux des droits et intérêts de toutes les parties, qu’elles soient responsables de leurs actes et de leurs engagements, et que le processus est souple, adaptatif et novateur.

5 Voici ce qu’il faut prendre en compte

Il s’agit d’un espace pour partager des exemples, des histoires ou des idées qui ne correspondent à aucune des sections précédentes. Que voudriez-vous ajouter d’autre?