Quelles sont les stratégies les plus efficaces pour faciliter les conversations difficiles entre les membres de l’équipe?

2 Concentrez-vous sur les intérêts, pas sur les positions

L’un des pièges courants des conversations difficiles est que les gens ont tendance à se concentrer sur leurs positions, ou sur ce qu’ils veulent ou ne veulent pas, plutôt que sur leurs intérêts, ou pourquoi ils veulent ou ne veulent pas quelque chose. Cela peut conduire à un scénario gagnant-perdant ou perdant-perdant, où la conversation devient une compétition ou un conflit, plutôt qu’une collaboration ou une opportunité d’apprentissage. En tant que facilitateur, vous pouvez aider les participants à passer des positions aux intérêts, en leur demandant d’expliquer les raisons, les valeurs et les motivations qui sous-tendent leurs points de vue et en les encourageant à explorer le terrain d’entente, les alternatives et les options qui peuvent satisfaire leurs intérêts.

3 Reconnaître et gérer les émotions

Les conversations difficiles peuvent déclencher des émotions fortes, telles que la colère, la frustration, la peur ou la tristesse, en vous-même et chez les participants. Ces émotions peuvent interférer avec la qualité et le résultat de la conversation, si elles ne sont pas reconnues et gérées de manière appropriée. En tant que facilitateur, vous pouvez aider les participants à exprimer et à réguler leurs émotions, en les nommant et en les validant, en les invitant à partager ce qu’ils ressentent et ce dont ils ont besoin, et en offrant soutien et compassion. Vous pouvez également modéliser l’intelligence émotionnelle, en étant conscient de vos propres émotions, en gérant vos réactions et vos impulsions, et en faisant preuve d’empathie et de respect.

4 Fournir et solliciter des commentaires

La rétroaction est une composante essentielle de toute conversation difficile, car elle permet aux participants de partager leurs observations, leurs opinions et leurs suggestions, et d’apprendre des points de vue et des expériences des autres. Cependant, la rétroaction peut également être difficile à donner et à recevoir, surtout lorsqu’elle est négative, critique ou inattendue. En tant que facilitateur, vous pouvez aider les participants à fournir et à solliciter efficacement des commentaires, en utilisant le modèle SBI (Situation, comportement, impact), en étant précis, factuel et constructif, en équilibrant les commentaires positifs et négatifs, et en demandant la permission, le consentement et la confirmation.

5 Promouvoir l’action et la responsabilisation

Le but ultime de toute conversation difficile est de parvenir à une résolution, à un accord ou à un plan d’action qui peut aborder les problèmes, répondre aux intérêts et améliorer la situation des participants. En tant que facilitateur, vous pouvez aider les participants à promouvoir l’action et la responsabilisation, en résumant les principaux points, en clarifiant les décisions et les engagements, en attribuant les rôles et les responsabilités, et en établissant des échéanciers et des étapes de suivi. Vous pouvez également les aider à célébrer les réalisations, à reconnaître les apprentissages et à apprécier les efforts qu’ils ont déployés au cours de la conversation.

6 Développez vos compétences et votre pratique

Faciliter des conversations difficiles n’est pas une tâche facile, et cela nécessite beaucoup de compétences, telles que la communication, l’intelligence émotionnelle, la résolution de problèmes et le coaching. En tant que leader, vous pouvez développer et mettre en pratique ces compétences, en sollicitant des commentaires, en apprenant d’autres animateurs, en lisant des livres et des articles, en suivant des cours et des ateliers et en appliquant les stratégies dont nous avons discuté dans cet article. Ce faisant, vous serez en mesure de faciliter les conversations difficiles avec plus de confiance, d’efficacité et de positivité, et de favoriser une culture de confiance, d’apprentissage et de collaboration au sein de votre équipe.