AJR Conseil

💎 Gérer durablement nos ressources en uranium avec le Stellarium 🟡 🌏 Les réserves d'uranium économiquement exploitables sont estimées à 6 millions de tonnes dans la croûte terrestre : cela représente environ 150 ans d’approvisionnement pour les 400 réacteurs construits de par le monde. Or, au regard des engagements pris durant la COP28 dans l’objectif de respecter les Accords de paris, la puissance installée en réacteurs nucléaires doit tripler, divisant d'autant nos réserves. Cet horizon rapproché s’explique par le fait que les réacteurs actuels exploitent essentiellement l'235U, un isotope spécifique représentant à peine 0,71 % de l'uranium naturel. Cet isotope est en effet le seul isotope fissile naturel : le reste de l’uranium naturel (composé à 99,39 % d’238U, non fissile en l’état), est entreposé sans destination. ⚛ Pour augmenter la quantité de réserves, et donc éloigner l’horizon de pénurie, l’une des solutions consiste à déployer des Réacteurs à Neutrons Rapides (RNR) capables de valoriser l’238U. A l’échelle mondiale, cela permettrait, avec un parc nucléaire triplé, d’alimenter la consommation pendant 6 500 ans. Pour la France, dont les réserves d’238U présentes sur le territoire national avoisinent les 350 000 tonnes, l’utilisation des RNR couvrirait la même période de besoins électriques en considérant que l’énergie nucléaire représente 70 % de son mix. Comment ? 👉 Les RNR présentent la particularité de pouvoir convertir l’238U en 239Pu, un matériau qui, lui, est fissile et qui donc peut servir de combustible. Avec de tels réacteurs, il est possible d’utiliser tout l’uranium disponible. Lorsque cette conversion est réalisée dans un RNR, le plutonium fissionné permet de produire de l’énergie et dans le même temps de recréer du plutonium à partir de l’uranium. 👉 Si la quantité fissionnée est équivalente à la quantité convertie, alors il y a équilibre et le cycle peut durer indéfiniment (jusqu’à épuisement de l’238U) : c’est l’isogénération. Si la quantité convertie est supérieure à la quantité fissionnée, on parle de surgénération. La surgénération est utile pour démarrer de plus en plus de réacteurs à l’échelle d’un parc, quand l’isogénération est utile pour atteindre de longues autonomies à l’échelle d’un réacteur. À l’horizon 2040, l’économie de l’uranium ne sera donc pas seulement une question de ressources disponibles, mais aussi de technologies et d’innovations permettant leur exploitation optimale et ordonnée. C'est pourquoi nous proposons un concept économe en matières qui s'inscrira dans une stratégie d’économie et d’utilisation efficiente des ressources en uranium pour aujourd'hui et pour demain. #stellaria #uranium #economie #business #transitionenergetique #nucleaire

𝗦𝗶𝘅 𝗦𝗲𝗰𝗼𝗻𝗱𝗲𝘀 𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝟲 𝗛𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 : Quand la Chine réinvente la sidérurgie Le Flash Iron Making est 3 600 x fois plus rapide que les procédés classiques, et jusqu'à 60% moins énergivore. Il permet aussi de se passer de coke comme combustible, si souvent décrié pour sa consommation en Chine dans la sidérurgie. La méthode consiste à injecter de la poudre de minerai de fer finement broyée dans un four extrêmement chaud, ce qui déclenche une "réaction chimique explosive", selon les ingénieurs impliqués dans le projet. L’équipe chinoise dirigée par le professeur Zhang Wenhai au sein de la Chinese Academy of Engineering, a développé une lance à vortex capable d’injecter 450 tonnes de particules de minerai par heure. Un réacteur typique est équipé de trois lances, pouvant produire environ 7 millions de tonnes de fer par an. La réaction chimique instantanée produit une pluie de gouttelettes de fer liquide rouge vif qui s'accumulent au fond du four, formant un flux de fer de haute pureté qui peut être directement utilisé ou pour la fabrication d'acier, en une seule étape. Au-delà de la vitesse, cette innovation se distingue par ses implications pratiques : elle valorise les minerais chinois abondants mais beaucoup moins riches et bien moins chers, limitant ainsi les importations de minerais étrangers plus purs. Cette technologie, déjà appliquée à l’échelle industrielle, pourrait transformer durablement la sidérurgie mondiale, en alliant efficacité économique et responsabilité écologique.

🤝 Nous avons été reçus par le Haut-commissaire à l'énergie atomique pour une restitution de son rapport sur le nucléaire innovant. Nous partageons en toute transparence ses conclusions, en ligne avec notre roadmap et nos actions.   Du côté de nos points forts : ✔ le combustible : le sel simplifie les étapes de fabrication des combustibles, la conservation du volume/qualité du plutonium d'EDF en isogénération, une version thorium et U235 reste possible.   ✔ la sûreté : 4 barrières de sûreté (1msv à la clôture), une démonstration de sûreté majorante avec une rupture postulée de la première barrière n'engendrant aucun incident majeur, un système basse pression à convection naturelle.   ✔ la sécurité : prise en compte dès la conception, avec un réacteur enterré et un sel combustible demeurant plus de 20 ans en réacteur, limitant radicalement le nombre de transport de matières radioactives.   ✔ le business : des partenaires industriels solides (Technip Energies, Schneider Electric, Orano), un modèle d’affaires spécifique qui optimise le besoin en financement avant les premières ventes et un coût du réacteur structurellement bas du fait de son ratio compacité/rendement. Sa pilotabilité permet de réaliser un suivi de charge rapide et efficace, parfait pour remplacer les centrales fossiles qui aujourd'hui remplissent cette fonction.   Du côté des axes de travail : ➖ le combustible : quelle stratégie d'Etat autour de l'augmentation des capacités de production en plutonium civil alimentant l'ensemble des réacteurs à neutrons rapides ? Pour limiter l'engorgement à la Hague, nous concevons un réacteur autonome pendant plus de 20 ans grâce au renouvellement interne du combustible fissile, unique sur le marché des réacteurs rapides. D'autre part, il est conçu pour fonctionner aussi avec de l'uranium de type HALEU. Nous travaillons avec notre partenaire Orano pour synchroniser les roadmaps et les volumes.   ➖ le réacteur : l'échangeur combustible est complexe. ➡ Notre design 3D précis est sorti, déjà calculé en thermo et en pression. Nous travaillons avec les meilleurs experts du domaine français, basé au CEA-Liten à Grenoble, pour optimiser sa fabrication.   ➖ la chimie des sels : un important programme de R&D a été initié avec nos partenaires (CNRS, CEA, IJCLab) et le sharing group d'Orano (THORIZON, NAAREA) permet de mutualiser la R&D sur la synthèse des sels, leur retraitement et la maîtrise de la corrosion.   ➖ la qualification des codes de calculs pour la sûreté : la première expérience mondiale de fission en sels chlorures à neutrons rapides validera nos calculs. ➡ Son avant-projet sommaire (APS) a déjà permis de la chiffrer. Nous nous engageons pour créer une nouvelle filière RNR, qui reste un choix national et qui nécessite la mobilisation de l'ensemble des acteurs du nucléaire et de l'Etat pour rechercher la souveraineté énergétique. 🔵⚪🔴 #stellaria #energie #nucleaire #industrie #startup #innovation