AOC - Analyse Opinion Critique

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Médias en ligne

Paris, Île-de-France 4 019 abonnés

AOC, un quotidien d’idées conçu par des journalistes, écrit par des chercheurs, des écrivains, des artistes...

À propos

AOC, un quotidien d’idées AOC est un quotidien d’auteurs. Conçu par des journalistes, il est écrit par des chercheurs, des écrivains, des intellectuels, des artistes et… des journalistes. AOC entend prendre de la hauteur. Tenter de remettre un peu de verticalité dans un espace public désormais destructuré et horizontalisé en publiant des textes qui visent autant que possible à (re)faire autorité et à structurer le débat. AOC est l’acronyme d’Analyse Opinion Critique. AOC publie, du lundi au vendredi, trois articles par jour : une Analyse, une Opinion et une Critique. AOC publie le samedi un grand entretien d’idées ou de parcours biographique selon les cas. AOC publie le dimanche un texte littéraire inédit. AOC est un journal quotidien en ligne accessible par abonnement (12€ par mois et 6€ pour les étudiants et les petits revenus.). AOC est un quotidien imprimable facilement, pour ceux qui préfèrent le papier.

Site web
https://aoc.media/
Secteur
Médias en ligne
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris, Île-de-France
Type
Travailleur indépendant
Fondée en
2018
Domaines
Journalisme , Sciences Sociales, Actualité, Analyse, Opinion, Critique, Entretien, Fiction, Idées, Littérature, Politique, Relations Internationales, Art, Cinéma, Sociologie, Anthropologie, Histoire, Philosophie, Société, Économie et Média

Lieux

Employés chez AOC - Analyse Opinion Critique

Nouvelles

  • Poste de stagiaire en éditorial à pourvoir pour la rentrée de septembre, au sein de la petite équipe du journal, situé dans le 5ème arrondissement à Paris. Si vous êtes intéressé.e par :  — la relecture et l'édition des articles (3 articles par jour, 1 entretien le samedi), ainsi que la rédaction des chapôs. — une veille de l’actualité générale, culturelle (littérature, musique, cinéma, arts du spectacle, … ), et de la recherche en sciences sociales en France et à l’étranger — participer à l'animation des réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Linkedin, Instagram), écrivez-nous (cecile.moscovitz@aoc.media) en nous envoyant votre CV accompagné d'un petit mot. Si vous avez des questions, n’hésitez pas les envoyer à cette adresse. De notre côté, nous recherchons des personnes intéressées par le journalisme, la littérature et les sciences humaines, d'un niveau master 2, qui savent utiliser Excel, ont une bonne rédaction, sont à l'aise avec les réseaux sociaux. Le poste est à plein temps et est à pourvoir à partir du 2 septembre 2024, pour une durée entre 3 et 6 mois avec convention de stage obligatoire ; gratification au taux légal en vigueur. #stage #recrutement

    AOC media - Analyse Opinion Critique

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    aoc.media

  • [Rediffusion] « Il y a quelques semaines, sur France Inter, j’exprimais mon doute sur l’introduction de la notion de consentement dans la loi sur le viol. Le livre de la philosophe Geneviève Fraisse, Du consentement, que j’ai lu à sa sortie en 2007 et qui m’a durablement marquée, a refait surface. Ma propre expérience du viol et mon engagement de longue date sur le sujet ont fait le reste : depuis que ce débat est ouvert, je ressens un doute, je ne suis a priori pas convaincue. Parce que le consentement est un mot ambigu. Il a trait à l’attitude de la victime et non de l’agresseur. Et il ne rend pas compte des rapports de domination. Au pied du mur du vote à l’Assemblée nationale, je suis sortie de l’hésitation : je voterai contre la proposition de loi portée par ma collègue Sarah Legrain et le groupe des insoumis, avec lesquels je partage pourtant le combat contre les violences faites aux femmes. Nous sommes d’ailleurs de très nombreuses féministes, personnalités ou associations, à contester ce texte – et ce d’autant qu’il est présenté avant les conclusions d’une mission parlementaire de la délégation aux droits des femmes sur ce sujet. Les comparaisons internationales ne plaident pas en sa faveur. Pour faire reculer ces violences, l’essentiel est ailleurs que dans la définition juridique du viol. » ✍️ Une #Opinion de la députée Nouveau Front populaire Clémentine Autain, à retrouver dans l’édition du vendredi 3 janvier du quotidien d’idées AOC. https://buff.ly/40eW18e

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  • [Rediffusion] « Avec l’emprise scolaire croissante, il en est de l’école comme il en est de la technologie et de l’industrie traditionnelle : nous savons aujourd’hui que ces vecteurs longtemps incontestés du progrès ont aussi des effets négatifs : appauvrissement du travail, destruction de la nature, consommation excessive… Mais alors que les difficultés engendrées par l’emprise scolaire sont analysées et dénoncées dans bien des pays, ce n’est guère le cas en France tant la croyance scolaire reste forte malgré les constats et les déplorations. Aussi, le débat politique qu’exigerait cette situation n’émerge pas ou, plus exactement, il est abordé de biais sans que la question de l’emprise elle-même soit posée. À droite, les choses sont relativement claires même si elles sont rarement formulées, à l’exception de quelques essais franchement réactionnaires. Dans les faits, il s’agit de revenir à la sélection précoce, à la discipline, aux bonnes vieilles méthodes, tout en laissant se déployer un marché scolaire public et plus encore privé, tout en acceptant que les écoles de riches et les écoles de pauvres se distinguent de plus en plus, quitte à exalter l’élitisme républicain “sauvant” les quelques élèves qui le méritent. Le libéralisme économique et le conservatisme social marchent d’un même pas. La gauche est nettement plus embarrassée. Elle dénonce à juste titre l’absence de moyens, elle soutient les dispositifs d’aides aux établissements les plus difficiles, elle promeut l’accès des moins favorisés aux établissements d’élite. Mais elle ne touche ni à l’architecture du système scolaire, ni aux pédagogies et aux curricula qui s’avèrent indéniablement favorables aux favorisés. Surtout, comme la droite, elle ne met pas en cause l’hégémonie du mérite scolaire qui est, à ses yeux, toujours plus vertueux que d’autres figures du mérite toujours soupçonnées de participer du triomphe du néolibéralisme et de faire le jeu des entreprises. À l’horizon, elle propose d’en faire toujours plus, de scolariser plus encore et plus longtemps afin que les effets négatifs et paradoxaux de l’emprise scolaire finissent miraculeusement par se résorber quand tous les élèves accèderont aux formations les plus valorisées. Mais, nettement plus sympathique que celle de la droite, cette vision des choses n’est pas plus convaincante. En définitive, le débat scolaire est comme effacé du débat politique dans la mesure où l’emprise scolaire elle-même va de soi. Comment en serait-il autrement quand les élites politiques fondent leur légitimité sur leurs diplômes autant que sur leur élection et quand nombre d’entre elles sortent des mêmes écoles, qu’elles soient publiques ou privées ? » ✍️ Une #Analyse des sociologues François Dubet et Marie Duru-Bellat, à retrouver dans l'édition du vendredi 3 janvier du quotidien d'idées AOC. https://lnkd.in/e7h_n-53

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  • [Rediffusion] « Quand j’ai ouvert le dernier livre de Camila Sosa Villada, Histoire d’une domestication (traduit par Laura Alcoba de Tesis sobre una domesticacion), il n’a pas fallu beaucoup de pages pour que mon visage devienne humide. J’ai voulu fermer le livre, cesser de lire les pleurs de cette comédienne, héroïne du roman, et juguler mes propres émotions. Mais je me suis souvenu de l’avertissement de l’autrice des Vilaines : “La douleur des trans – les rares fois où la douleur d’une trans affleure à la surface – agit comme un envoûtement : celui qui y assiste éprouve une ivresse mêlée de chagrin, une peine phosphorescente (traduction de Laura Alcoba également).” Alors, j’ai laissé couler, comme beaucoup de lecteurices de ce roman, cette lueur phosphorescente, cette peine mêlée de désir et de magie. J’ai gardé le livre entre mes mains et je me suis engouffré dans ce mélodrame terrible, fait de pleurs, de sang et de sperme, où l’excitation va de pair avec l’amour impossible. » ✍️ Une #Critique du nouveau livre de Camila Sosa Villada par l'artiste et historien Clovis Maillet, à retrouver dans l'édition du mercredi 1er janvier du quotidien d'idées AOC. https://lnkd.in/eAqgqM3H

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  • [Rediffusion] « Les électeurs de Trump ne forment pas un bloc monolithique. Bien sûr, il y a toujours les membres du Ku Klux Klan, les incels, les nazis, les alt-right, les hyper-masculins et les hyper-racistes – tous ceux qui se repaissent des promesses délirantes de Trump, de ses insultes nauséabondes et de ses manières grossières. Il y a aussi ceux qui sont animés par la haine des “libéraux”, dont ils absorbent quotidiennement le mépris ou le simple dédain. Il y a des chrétiens, des sionistes, et même des islamistes (de la dernière heure) qui attendent de Trump qu’il serve mieux leur cause que ne l’a fait le régime Biden-Harris. Il y a ceux qui veulent une frontière sud du pays fortifiée et l’expulsion des migrants récents. Il y a des propriétaires de petites entreprises qui veulent des impôts moins élevés et moins de restrictions et d’anciens travailleurs des mines et de l’industrie qui réclament des emplois aussi bien rémunérés que les emplois autrefois protégés par les syndicats. Mais rien de tout cela n’explique le triomphe de Trump hier, son exploit historique d’être le premier candidat républicain à la présidence à remporter la victoire populaire depuis 2004. Comment l’expliquer alors ? Par trois facteurs clés : le populisme économique de Trump dans un contexte où les démocrates sont devenus le parti de l’élite ; l’épuisement de la démocratie libérale en tant que forme viable ou digne de confiance ; la destruction de l’éducation, en particulier de l’enseignement supérieur aux États-Unis. Depuis 2015, Trump défend une position économique anti-establishment. Celle-ci n’est peut-être pas sincère – il bénéficie d’un large soutien du capital et des ultra-riches –, mais elle répond aux inégalités extrêmes et croissantes aux États-Unis. Ces inégalités, bien sûr, sont le résultat d’une politique néolibérale. » ✍️ Une #Opinion de la politiste Wendy Brown (traduite par Hélène Borraz), à retrouver dans l'édition du mercredi 1er janvier du quotidien d'idées AOC. https://lnkd.in/eZxesMEG

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  • [Rediffusion] « Initialement réticent – ne s’était-il pas présenté comme l’homme qui relèguerait l’essor du lepénisme au rang de mauvais souvenir ? –, le chef de l’État a fini par se rallier au principe d’une intégration progressive des champions de la préférence nationale dans le club des partenaires agréés. Son revirement est venu de la soudaine réalisation qu’il existait deux manières de conjurer la victoire du populisme. On pouvait certes barrer la route du pouvoir à ses figures de proue, tâche qu’il s’était jusqu’ici targué d’accomplir, mais aussi œuvrer à ce que celles-ci cessent de paraître populistes une fois parvenues aux affaires. Autrement dit, faute de maintenir le RN au ban de la République en instruisant les Français de sa dangerosité, demeurait l’option de prendre acte de son aspiration à la légitimité pour s’instituer en garant de sa dédiabolisation effective. Tel était déjà l’objectif poursuivi par Emmanuel Macron au moment de dissoudre l’Assemblée nationale : loin de croire qu’il pouvait reproduire la méthode qui lui avait assuré sa réélection deux ans plus tôt, son empressement à rendre la parole au peuple avait pour seule fin d’assurer une majorité relative au RN et, fort de ce résultat, de justifier la nomination de Jordan Bardella à Matignon. Car une fois le poulain de Marine Le Pen placé à la tête du gouvernement par ses soins, de deux choses l’une : ou bien le novice se montrait ridicule au point d’entraîner un nouvel échec de sa patronne à la présidentielle de 2027, ou bien il apprenait à se comporter comme ses prédécesseurs et démontrait par là que le pays était mûr pour une union des droites dûment formalisée. Dans le premier cas, le président de la République achèverait son mandat en tenant sa promesse initiale, dans le second, il pourrait se flatter d’avoir délivré son pays des fractures héritées de la Libération et de la décolonisation. » ✍️ Une #Analyse du philosophe Michel Feher, à retrouver dans l'édition du mercredi 1er janvier du quotidien d'idées AOC. https://lnkd.in/ebftFShf

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