Un grand merci à Wilfried KOPEC et Guillaume LE BRIS de la FNCCR de m'avoir invité à participer à cette table ronde riche en échanges et retours d'expérience sur les actions portées par les collectivités en vue de réduire les impacts de l'éclairage public sur la biodiversité, tout en maintenant un service de qualité aux usagers.
Le public était nombreux, et cette séquence animée par Olivier ZANETTA fut très fluide, un grand merci à lui !
Un rappel des enjeux très clair par Mme la Sénatrice Annick JACQUEMET, suivi d'exemples d'actions déjà engagées par plusieurs syndicats et présentés par Jacques Jacquenet, président du SICECO, territoire d'énergie Côte-d'Or, par Daniele Mametz, 2ème vice-présidente du Territoire d'énergie Flandre, et Bertrand Lachat président du Territoire d'énergie Auvergne-Rhône-Alpes (TEARA) et du TE38. Réinterroger le besoin d'éclairer partout et tout le temps, adapter les quantités aux usages, sectoriser le territoire en vue d'y appliquer les scénarios d'éclairage les plus adaptés..
A une échelle plus locale, Alice Baudouin du bureau d'études Asellia Ecologie a pu partager les résultats très encourageants de l'évaluation des bénéfices apportés aux chauves-souris par l'extinction partielle ou totale de l'éclairage public aux périodes et dans les secteurs les plus critiques pour leurs déplacements, dans le cadre d'une expérimentation menée avec la Métropole Nice Côte d'Azur et en particulier Thomas MALATRASI et le service éclairage métropolitain. De quoi alimenter les réflexions des communes qui mettent en place ou adaptent leurs scénarios d'extinction..
Comme le dit Wilfried, on sent qu'une révolution est en marche sur la manière d'appréhender l'éclairage nocturne ! Evidemment, comme toute révolution, elle pose de nombreuses questions techniques, sociales, économiques, organisationnelles, d'acceptabilité, comme cela a pu être exprimé pendant les échanges avec le public, mais ce que je retiens c'est la grande diversité de solutions mobilisées par les acteurs de terrain pour tendre vers un moindre impact environnemental de l'éclairage et vers la sobriété lumineuse, en partenariat avec les fabricants, concepteurs lumière, bureaux d'études et autres experts associés.
Et ce qui est encourageant, c'est que parmi ces solutions un certain nombre permet de réduire les impacts tout en maintenant la qualité du service rendu, et qu'elles sont assez nombreuses pour pouvoir proposer du cas par cas selon les spécificités de chaque territoire.
Hâte de poursuivre nos travaux sur ces sujets avec les équipes du Cerema et nos partenaires !
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Congrès FNCCR 2024.
Nous y sommes : LA table ronde sur la prise en compte de la biodiversité dans les stratégies lumière des collectivités se déroule actuellement à Micropolis.
Un constat s'impose, de l'eau a coulé sous les ponts depuis l'arrêté de 2018 relatif à la nuisance lumineuse. Exploitants de parc d'éclairage public et écologues ont appris à travailler ensemble. Peut encore mieux faire bien sûr mais la dynamique est enclenchée!
Une table ronde pour illustrer cette évolution...révolution de l'éclairage public.