Beauval Nature

🌍 Journée mondiale des ONG : Célébrons l'engagement des associations et bénévoles ! Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale des ONG, nous rendons hommage aux acteurs associatifs du monde entier. De la protection de l’environnement à l’aide humanitaire, en passant par la lutte contre les inégalités, l’accès à la culture ou au sport, les ONG jouent un rôle essentiel dans la construction d’un avenir plus équitable et durable. 🌿 En France, le secteur associatif est un véritable moteur de solidarité, avec plus de 1,3 million d’associations recensées, employant 1,8 millions de salarié·e·s. Quelle que soit leur taille et leur portée individuelle, ces associations touchent des millions de personnes chaque jour et transforment notre société. A leur côté, sont engagé·e·s plus de 11 millions de bénévoles, apportant leur temps, leurs compétences et leur énergie pour défendre leurs convictions. 🤝 À l’échelle mondiale, les ONG représentent des forces vives de changement, contribuant à la lutte contre les crises environnementales, les injustices sociales et les défis sanitaires. Grâce à leur travail, des millions de vies sont impactées positivement chaque année. 🌱 Cette journée est l’occasion de saluer l’engagement et l’implication de toutes celles et ceux qui, à travers le bénévolat ou des actions de terrain, œuvrent pour un monde plus solidaire et respectueux. Merci à toutes les ONG, bénévoles et donateur·rice·s ! 🙏 📸 Projet Plages Propres et Protégées de HELP Congo © Beauval Nature 📸 Suivi des fourmiliers géants au Brésil © ICAS 📸 Relâché de rapaces nocturnes en présence des bénévoles du Centre de Soins © Beauval Nature 📸 Journée des Parrains à Beauval © ZooParc de Beauval 📸 Projet Frozen Dumbo en Afrique du Sud © ZooParc de Beauval

Quelle est l’histoire de Beauval Nature ? 🕰️ L’association Beauval Nature a été créée en 2009, afin de donner davantage de moyens financiers et humains aux actions de conservation déjà menées par le ZooParc de Beauval. En effet, sous l’impulsion de Françoise Delord, la créatrice de ce dernier, les maîtres mots suivants raisonnent depuis 1980 : conserver et protéger, sensibiliser et passionner. 💚 15 ans après sa création, Beauval Nature a multiplié son budget par dix et a financé plus de 140 programmes de conservation et de recherche. Ses compétences dans la sélection, l’accompagnement et la gestion de projets pour la biodiversité sont aujourd’hui mondialement reconnues. 🌍️ 🎥 Retour sur 15 ans d'actions de Beauval Nature #BeauvalNature #Association #Conservation #Animals

📙 Le saviez-vous ? Depuis quelques années, nous soutenons la rédaction d’un guide encyclopédique sur les oiseaux de Djibouti. Cet ouvrage a une double vocation : servir de supports aux guides naturalistes de la région, et promouvoir la diversité de la faune aviaire djiboutienne auprès des autorités. 💡 En effet, avec 399 espèces d’oiseaux répertoriées à Djibouti contre 599 en France métropolitaine, ce pays compte environ 15 fois plus d’espèces au kilomètre carré ! Rédigé par Alain Laurent et presque finalisé, le tome 1 du guide concerne les oiseaux non-passériformes. Il contient ainsi des informations sur l’autruche d’Afrique et l’autruche de Somalie, les pétrels de Schlegel et de Jouanin, les puffins, les fous ou encore le phaéton à bec rouge. 🐦️ Deux exemplaires de ce tome ont d’ores et déjà été imprimés et présentés à plusieurs décideurs et élus djiboutiens au sein du ministère de l’Environnement et de l’Education Nationale. Les partenaires de terrain ont également découvert ce livre et les retours étaient très positifs. 👌 Depuis ces échanges, des discussions sont en cours avec les autorités locales afin de : ▪️ Débloquer un budget permettant de finaliser le premier volume et de produire le deuxième sur les passereaux 🐦 ▪️ Imprimer les exemplaires nécessaires à la diffusion du premier tome 📚 ▪️ Soutenir la création de 4 aires protégées communautaires 🌳 📸 © Alain Laurent

🥳 Grâce à un don de matériel d’une valeur de près de 30 000 €, l’entreprise ALCYON FRANCE, centrale d'achats vétérinaire devient partenaire de Beauval Nature et soutient les actions de son Centre de Soins afin de préserver la biodiversité locale. 😃 ALCYON soutient notamment la prise en charge des animaux accueillis au Centre de Soins, en ayant fourni des équipements médicaux notamment d'imagerie, d'endoscopie et d'ophtalmologie, et des consommables. Ce matériel sert principalement aux vétérinaires, qui peuvent ainsi affiner l'examen clinique des animaux et améliorer leur prise en charge et leurs soins, en vue de les relâcher dans la nature. 🐾🌿 Combien d’animaux sont-ils concernés ? En 2024, après seulement 2 ans d'ouverture, plus de 2 000 animaux de la faune locale nous ont été confiés, et plus de 40 % d’entre eux ont pu être relâchés dans la nature. Oiseaux, mammifères, reptiles et amphibiens… 120 espèces d'animaux différentes ont été prises en charge, avec en tête de liste le Hérisson d'Europe ou encore le Martinet Noir. 🦔 Blessés ou orphelins, les activités humaines sont souvent à l’origine de leur détresse et notre équipe est heureuse de pouvoir compter sur l'engagement de tous·tes pour leur venir en aide ! Un grand merci à ALCYON pour son soutien. 💚

Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale du pangolin ! Focus sur ce mammifère extraordinaire, malheureusement aujourd’hui le plus braconné à l’échelle planétaire. 🐾 🌍 Une espèce fascinante et essentielle Les pangolins, petits mammifères insectivores, sont uniques dans le règne animal. Recouverts d’écailles de kératine, ils se protègent en se roulant en boule lorsqu’ils se sentent menacés. Ces animaux principalement nocturnes jouent un rôle écologique crucial en régulant les populations de fourmis et termites. On compte huit espèces de pangolins, réparties entre l’Afrique et l’Asie, dont plusieurs sont gravement menacées d’extinction. ⚠️ Le mammifère le plus touché par le braconnage Cependant les pangolins détiennent un triste record : ils sont les mammifères les plus touchés par le commerce illégal dans le monde. Et ce devant les rhinocéros et les éléphants, symboles malgré eux de ce fléau, pour la majorité d’entre nous. Leur viande est prisée dans certaines cultures, et leurs écailles, utilisées dans la médecine traditionnelle asiatique, alimentent un commerce illégal massif. Les chiffres ? Des milliers de pangolins continuent d’être capturés chaque année et les données de l’UICN confirment que cette exploitation illégale, combinée à la perte de leur habitat, accélère leur déclin. 🤔 En quoi cela nous concerne-t-il ? Chaque année, le commerce illégal d’espèces sauvages représente plusieurs milliards de dollars et concerne des centaines de millions de spécimens de plantes et d’animaux (prélevés pour leurs plumes, leur peau, leurs écailles ou même comme animaux de compagnie). Point d’entrée et pays de transit, la France a une responsabilité essentielle dans la lutte contre ce trafic, qui impacte la biodiversité mais aussi la sécurité et l’économie de nombreux pays. ✅ Que peut-on faire ? Bien que cette réalité nous semble lointaine, nous pouvons agir directement en nous informant et en refusant d’acheter des produits issus du trafic, notamment en voyage. Derrière ces souvenirs exotiques se cachent une triste réalité que nous ne pouvons plus nier. Nous pouvons aussi soutenir les organismes qui luttent sur le terrain ou financent des actions concrètes, comme le IUCN SSC Pangolin Specialist Group. En voici quelques exemples : ▪️ Renforcer les législations et les collaborations internationales afin que les lois contre le braconnage et le commerce illégal soient systématiquement appliquées. ▪️ Sensibiliser les communautés locales et les consommateurs pour montrer le rôle vital des pangolins dans l’écosystème et réduire la demande de produits dérivés. ▪️ Protéger et restaurer leur habitat. ▪️ Mener des recherches scientifiques pour mieux comprendre leur biologie et leurs comportements. Soyons vigilants et agissons ensemble ! 💚 📸 Grand pangolin d'Inde (Manis crassicaudata) © Zeeshan Merchant

💙🌊 Aujourd’hui, c’est un jour spécial : nous déclarons notre amour à l’un des trésors les plus précieux de notre planète – la biodiversité marine ! 💙🐠 Et quel plus beau cadeau que la sortie de la version anglaise du Guide Marin Vigilife, un outil incontournable pour découvrir, comprendre et utiliser l’ADN environnemental (ADNe) au service de la préservation des écosystèmes marins. 📘 Pourquoi ce guide ? Parce que l’ADNe révolutionne notre manière d’observer la vie marine : il permet de détecter les espèces présentes sans les déranger, en analysant simplement les traces d’ADN qu’elles laissent dans l’eau. Un pas de géant pour la science, la conservation et la protection du vivant ! 🔬 À qui s’adresse-t-il ? Que vous soyez chercheur, gestionnaire d’aires marines protégées, acteur du monde maritime ou passionné par l’océan, ce guide vous accompagnera dans l’exploration et l’adoption de cette technologie de pointe. 🌍 Un projet collaboratif porté par Vigilife International, SPYGEN, Université de Montpellier MARine Biodiversity Exploitation and Conservation MARBEC, ANDROMEDE OCEANOLOGIE et de nombreux experts, avec le soutien de l’Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse. 📩 Prêt à plonger dans cette aventure scientifique ? Téléchargez le guide ici 👉 https://lnkd.in/dPfsBi2f Membres fondateurs de Vigilife International : Alkïos - Beauval Nature - CNR (Compagnie Nationale du Rhône) - SPYGEN - Université de Montpellier #conservation #ADNe #eDNA #vigilife

Notre partenaire HELP Congo a récemment produit 2 nouveaux documents : 🐘 Un article scientifique : Effects of the African forest elephant (Loxondonta cyclotis) on mammal biodiversity in the lowland forest of Conkouati-Douli National Park. 🦎 Un catalogue illustré de la faune herpétologique présente dans la zone côtière ouest du parc national de Conkouati-Douli. Ce dernier a été élaboré par Loan Pichon et présente près de 100 espèces d’amphibiens et de reptiles. Découvrez ci-dessous les détails de ce projet auquel nous sommes fiers d’avoir participé ! 👇 Entre mars et juin 2024, Loan a réalisé un état des lieux des populations de reptiles et d’amphibiens à Conkouati-Douli, au sein de 4 milieux différents, afin d’en comparer la richesse spécifique : savane, forêt primaire, forêt-galerie et forêt replantée. L’objectif était de fournir des informations introductives et descriptives sur l’herpétofaune présente dans le parc national afin de définir des orientations pour la conduite d’une potentielle thèse. Au cours de cette étude, HELP Congo a ainsi pu évaluer la pertinence et la faisabilité de réaliser des suivis de l’herpétofaune sur le moyen et long terme. 🐍 Cet inventaire a été réalisé suivant 3 protocoles de recherche passive et active. ▪️ Installation de barrière de piégeage et de pots de capture (pitfall trap). Les reptiles ou amphibiens qui rencontrent l’obstacle chutent dans les pots et sont récoltés 2 fois par jour. ▪️ Pose de plaques qui captent la chaleur et attirent les reptiles. ▪️ Transect : observation et échantillonnage des espèces le long d'une ligne imaginaire. 👉 Cette étude préliminaire met en évidence la richesse de l’herpétofaune du parc, et particulièrement des savanes, incluant un certain nombre d’espèces non décrites. Elle ouvre ainsi la voie à des recherches futures. 📷 Osteolamus tetraspis juvénile © Loan Pichon

Nous célébrons aujourd’hui le Reverse the Red Day 💚 : un jour spécial où le monde entier se concentre sur les réussites dans le domaine de la conservation, une façon de rester optimiste sur notre capacité à sauver les espèces. 💡 Qu’est-ce que Reverse the Red ? Reverse the Red (Inverser le Rouge) est une initiative mondiale qui rassemble des zoos, des aquariums, des jardins botaniques, des organisations de conservation et des experts. Son objectif est de promouvoir la coopération et l’action, afin d’inverser la tendance de l’extinction des espèces, illustrée par la Liste Rouge des espèces menacées de l’UICN. Reverse the Red est né d’une collaboration entre la World Association of Zoos and Aquariums (WAZA), la Commission pour la Sauvegarde des Espèces de l’IUCN et d’autres partenaires. C’est aujourd’hui une coalition de grande envergure fournissant les outils et les partenariats nécessaires pour stopper le déclin de la biodiversité. Un outil miroir de la Liste Rouge 🔴 La Liste Rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation de la biodiversité. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. En parallèle, l’amélioration du statut de conservation d’une espèce est une mesure importante de succès, car elle indique que les efforts de conservation ont un impact positif. Voici donc quelques bonnes nouvelles pour fêter le Reverse the Red Day ! 📈 Après 30 ans d’efforts, les péramèles à long nez de l’est (Perameles gunnii) ne sont plus considérés « éteints à l’état sauvage » en Australie, mais « en danger d’extinction ». Ce changement de statut est une première pour une espèce menacée australienne. 🐣 L’élevage à la main de jeunes ibis chauve (Geronticus eremita) a permis d’utiliser des guides humains pour leur montrer leur route migratoire et ainsi réintroduire l’espèce. A l’âge de 2 à 3 ans, les oiseaux sont capables de migrer en toute autonomie vers les sites de reproduction. 🐟 Au Mexique, suite à la restauration de l’écosystème du Teuchitlán et plusieurs réintroductions, les poissons tequila (Zoogoneticus tequila) sont passés du statut « en danger critique d’extinction » à « en danger ». 🐾 Après une réintroduction complexe en 2018-2019, les lycaons sont de retour dans le parc national de Gorongosa, duquel ils avaient disparu depuis la guerre civile. Il s’agit de la première réintroduction de lycaons dans une vaste zone non clôturée au Mozambique. 👉 Le chemin est encore long mais la mise en commun des connaissances, la collaboration et la création d’outils efficaces permettent de sauver des espèces ! Rendez-vous en commentaire pour partager avec nous une bonne nouvelle qui vous a marquée. 💚 📷 Péramèle à long nez de l’est © Michelle Lang 📷 Ibis chauve © Waldrappteam Conservation & Research 📷 Poisson tequila © Universidad Michoacana de San Nicolás de Hidalgo 📷 Lycaon © Paola Bouley #BeauvalNature #ReverseTheRed

🦇 Le 27 janvier dernier, Gabriel Michelin, chargé de missions Conservation, s’est rendu au Domaine national de Chambord pour y comptabiliser les chauves-souris en hibernation. On vous en dit plus ci-dessous ! 👇️ 💡 La région Centre-Val de Loire compte 25 espèces de chauves-souris (sur les 34 présentes en France). Celles-ci sont toutes insectivores, avec des poids-plumes de 3 à 5 g pour le genre Pipistrellus et jusqu’à 60 g pour la très rare Grande Noctule (Nyctalus lasiopterus) ! En hiver, face à la rareté de leurs proies, les chauves-souris rejoignent un site propice et hibernent, pour économiser les réserves de graisse accumulées durant l’année. Elles changent de gite au printemps et mettent bas l’été, un jeune par femelle. ⚠️ Quelles menaces pèsent sur nos chauves-souris ? ▪️ Baisse de la ressource alimentaire (80 % des insectes auraient disparu en 30 ans) ▪️ Raréfaction des gîtes d’été et d’hiver ▪️ Pollution lumineuse et urbanisation 🌱 Que faire ? En réalité, chacun peut agir en faveur des chiroptères. Par exemple, en limitant l’éclairage extérieur chez soi, en posant des gîtes à chauves-souris ou en permettant l’accès à sa cave ou à son grenier. Les inventaires sont quant eux primordiaux pour évaluer l’état des populations et mettre en place des mesures de protection adaptées. Cela peut passer par l’écoute et l‘analyse des ultrasons émis par les chauves-souris ou par un inventaire visuel des colonies. 👉 C’est dans ce cadre que Beauval Nature collabore avec le Château de Chambord, depuis plusieurs années. En janvier, le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement (CDPNE), Sologne Nature Environnement , la Maison de la Loire du Loir et Cher, Beauval Nature et les équipes de Chambord, ont parcouru tous les étages du Château à la recherche de colonies de chauves-souris ou d’individus isolés. Résultat : plus de 1 100 chiroptères ont été comptabilisés ! 😮 On retrouve principalement la Pipistrelle commune (90 % des individus comptabilisés) mais aussi le Petit rhinolophe, le Murin à moustaches, ou encore l'Oreillard gris. A noter que les derniers résultats aussi élevés remontaient à plus de 10 ans ! 📈 📷 © Gabriel Michelin

Et si votre prochain voyage avait du sens ? 🌱 Envie d'en apprendre plus sur les chimpanzés, la forêt tropicale et le travail d'une association de conservation ? C’est désormais ce que propose notre partenaire HELP Congo, qui lance aujourd’hui un séjour d'écotourisme spécialement conçu pour le public français et européen. 🌍️ 👉 HELP Congo est une ONG basée dans le parc national de Conkouati-Douli, dont l’objectif est de préserver la faune et la flore de ce lieu riche en biodiversité. Parmi ses missions, on peut citer : soin des chimpanzés rescapés du braconnage vivant sur les îles de la lagune, recherche scientifique, soutien au développement économique des communautés locales, sensibilisation des plus jeunes aux enjeux environnementaux. 🐵 Quel est le programme de ce séjour ? ▪️ Rencontre avec les chimpanzés des îles, ▪️ Excursions inoubliables en bateau, descente de la rivière en kayak, ▪️ Découverte de l'embouchure, balades sur les plages et baignades dans les lagunes, ▪️ Pistage d'animaux dans la savane et randonnées, ▪️ Moments de convivialité avec l'équipe sur place. Vous pourrez également vous initier à la prise de note éthologique, découvrir les secrets de la mangrove ou encore les légendes des communautés locales. Une occasion unique de s'immerger dans le quotidien d'une association dédiée à la conservation. 💚 Pour de plus amples informations ou pour réserver un séjour, n’hésitez pas à consulter la brochure téléchargeable : https://lnkd.in/dPYcEUxC L’équipe de HELP Congo reste à votre écoute pour toute question : info@help-congo.org. 📧