BioManagement®

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Services et conseil aux entreprises

Se reconnecter au vivant pour une transition individuelle et collective responsable, dans une société en métamorphose.

À propos

Face aux crises émergentes (climat, biodiversité, dépassement des limites planétaires, conflits pour l’accès aux ressources...) qui démontrent l'échec global des modèles de développement de référence du XXème siècle, émerge la nécessité de reconnaître l'appartenance de l'humanité à la biosphère, son interdépendance avec elle et sa propre vulnérabilité en tant qu’espèce. La vie, qui prospère sur Terre depuis 4 milliards d’années, a démontré sa capacité à surmonter des crises majeures, à évoluer et à s’adapter sans cesse, en trouvant des solutions durables à une infinité de problèmes. Sur la base des principes qui fondent les performances et la résilience du vivant, le biomimétisme propose de s’inspirer de la nature pour innover, dans tous les registres (formes, matériaux, procédés, organisation…), tout en répondant aux enjeux du développement durable. Il s’applique à toutes les échelles et dans tous les secteurs d'activité. La marque déposée BioManagement® vise à fédérer et favoriser la mise en synergie des acteurs de la société et de l'économie qui adhèrent à cette dynamique et souhaitent contribuer, solidairement et en intelligence collective, à son adoption et à son déploiement. En partenariat avec la SCIC Ceebios et ses sociétaires (80 au 7 juin 2022), BioManagement® entend permettre à chacun de progresser dans la connaissance du potentiel d'innovation porté par la biologie et l'écologie scientifiques, et d'acquérir les outils et méthodes nécessaires à la mise en œuvre du biomimétisme et de l'écomimétisme dans les organisations et les territoires.

Site web
http://biomanagement.fr
Secteur
Services et conseil aux entreprises
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
MONTPELLIER
Type
Non lucratif
Fondée en
2022
Domaines
stratégie, innovation, management, organisation, sciences de la vie, biomimétisme, RSE, développement local, permaéconomie, biologie, écologie, enseignement, gestion de projet, conseil, résilience des territoires, responsabilité sociétale, développement durable, résilience, formation, animation, conférence, atelier, débat, forum ouvert et accompagnement au changement

Lieux

Employés chez BioManagement®

Nouvelles

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    🌳☀️🌦️Comment améliorer la résilience des forêts face aux sécheresses ? Une étude de 2022 [1] dresse un panorama mondial de la résilience des forêts, démontrant que la diversité d’arbres dans une forêt améliore sa résistance aux sécheresses. Basé sur la compilation de diverses bases de données, l’article souligne : “selon un modèle prédictif de l’effet de la diversité en arbres, la conversion de la monoculture actuelle en plantations d’arbres mixtes pourrait améliorer la résistance à la sécheresse. “ L’étude appelle à restaurer la diversité des espèces pour “atténuer l’impact des sécheresses extrêmes à grande échelle, en particulier dans les régions sèches.” Ce constat ne va malheureusement pas dans la direction du plan France 2030 de plantations d’arbres, qui fait la part belle aux monocultures et aux coupes rases. Si l’on se cantonne aux espèces les plus adaptées pour le climat et le rendement économique, une étude française fournit une autre piste d’adaptation. Des chercheurs ont étudié la réaction des pins maritimes à la chaleur durant leur développement embryonnaire. Pour cela, ils ont extrait des embryons qu’ils ont clonés puis fait germer à différentes températures (18, 23 et 28 degrés, 23 degrés étant optimal pour l’espèce). En étudiant le génome de ces jeunes pins, les chercheurs ont identifié une dizaine de gènes connus “pour avoir des fonctions biologiques lors de l’embryogenèse, sur la régulation épigénétique ou en réponse à la température” [2].  Leur hypothèse est que les arbres survivant à des sécheresses pendant leur développement embryonnaire s'adapteront mieux aux températures extrêmes. Citons aussi le travail d’une équipe de chercheurs d’Aix-en-Provence [3] qui propose une approche novatrice face aux sécheresses. Cette équipe est parvenue “à diminuer la mortalité des arbres en agissant sur les dialogues que ceux-ci entretiennent avec l’environnement, grâce à leurs racines”. En enrichissant le sol avec un microbiote bénéfique (utilisation de certaines molécules, les phytohormones), l'arbre doit limiter son évapotranspiration lors des sécheresses, en agissant sur la réactivité de ses stomates. Cette étude porte sur un panel d'arbres diversifiés. Les résultats sont prometteurs : 10 à 25% des arbres conservent des feuilles vertes en condition de sécheresse. Cependant, une importante bibliographie démontre la centralité de l’arbre dans le cycle de l’eau via le recyclage des précipitations [4]. Limiter l'évapotranspiration estivale pourrait augmenter la sécheresse de l'atmosphère. Ce constat interpelle lorsqu'on connaît le caractère contagieux des sécheresses en milieu sec [5], alors que ces dernières années les départements méditerranéens ont flirté avec un climat semi-aride. Ces enjeux complexes doivent plus que jamais être envisagés de manière holistique. Et vous, qu’en pensez-vous ? #forêt #climateaction #sécheresse

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  • Enfin des constats et orientations à la hauteur des réalités et de l'urgence absolue où l'humanité, aveuglée par les conquêtes technologiques et les artifices du tout financier, s'est fourvoyée.

    Voir le profil de Sophie Leguil, visuel

    Écologue, Consultante biodiversité - Mespilus

    💡 Après le rapport Nexus, l'IPBES publie aujourd'hui un 2nd rapport, encore plus fondamental, le "Transformative change assessment". 🔃 Ce "changement transformateur" est défini ainsi : une "réorganisation fondamentale et systémique des facteurs économiques, sociaux, technologiques y compris les paradigmes, objectifs et valeurs de nos sociétés". 🌍 Le cadre est posé, avec 3 axes. ⏰ Un changement nécessaire, urgent, difficile - mais possible 1) L’approche visant à "réformer plutôt qu'à transformer" n'a pas réussi à stopper le déclin de la nature. La biodiversité est sous-financée. 2) Il faut s’attaquer aux causes sous-jacentes : - déconnexion de la nature, domination - concentration du pouvoir, de la richesse - priorisation des gains à court terme 3) 4 principes-guides : équité, justice, pluralisme, inclusion 4) 5 défis : - relations de domination (cf colonialisme, lobbying) - inégalités économiques/politiques - politiques inadéquates - consommation/production non durable - accès aux technologies propres 5) 6 approches préconisées : systémique, structurelle, transfo interne, autonomisation, cocréation de connaissances et science et technologie 6) Certaines initiatives existantes génèrent déjà des résultats positifs pour l’homme et la nature en moins de 10 ans. ⏩ Quelles stratégies, quelles actions ? 1) 5 stratégies mises en avant : - conservation/régénération de "lieux de valeur" - changement profond dans les secteurs très impactants - transformation économique - transformation de la gouvernance - changement sociétal pour intégrer les interrelations humains-nature 2) Une conservation incluant les populations autochtones : protection juridique, droit de la nature ("Terre mère"), pratiques régénératrices… 3) Un changement dans les secteurs impactants (agri, pêche, mines, forêts…) essentiel et urgent : ce sont aussi les plus dépendants de la biodiversité (>50% du PIB mondial) 4) La transformation économique : outils innovants, soutien à la transition juste, réforme des institutions, indicateurs non-financiers 5) Des valeurs de la nature représentées dans les processus décisionnels 6) Une remise en question des valeurs et récits qui perpétuent les causes de la perte de biodiversité : éducation, influence positive 🧑💻 Tout le monde a un rôle à jouer 1) Des visions positives partagées : économie régénératrice, droits des communautés, innovation… 2) Un changement collaboratif : citoyens, politiques, entreprises, scientifiques… 3) Des efforts gouvernementaux (taxes aux activités nuisibles, suppression des subventions…) insuffisants, ne s’attaquant pas aux causes sous-jacentes. 4) Une protection des défenseurs de l’environnement, plutôt que la répression par la violence pour favoriser le changement. 5) Des entreprises au rôle transformateur à travers par ex une chaîne d’approvisionnement durable, des divulgations, des certifications, la collaboration avec les populations locales mais un besoin de soutien pour éviter la concurrence déloyale.

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    Voir la page d’organisation pour Greenly | Certified B Corp, visuel

    45 005  abonnés

    Nous sommes en train de vivre la 6ᵉ extinction de masse. Sur les 500 derniers millions d’années, la Terre a connu 5 extinctions de masse. Aujourd’hui, nous sommes entrés dans la 6ᵉ, une période où plus de 50 % des lignées vivantes risquent de disparaître en un temps record. Pourquoi ? Pollution, destruction des habitats, changement climatique, pesticides… Les causes s’accumulent, mais le constat reste le même : le vivant s'effondre sous nos yeux. 🎙️ Dans notre dernier épisode avec Hélène Grosbois, autrice de 𝐋𝐚 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐚𝐫𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐢, nous parlons : 🔸 Des signes alarmants de cette extinction, 🔸 De la responsabilité humaine dans cette dynamique, 🔸 Des solutions pour inverser la tendance et préserver la biodiversité. 🎥 Regardez l'épisode complet dès maintenant ! https://lnkd.in/eMPFg3G6 #Ecologie #TransitionEcologique #Podcast #AgricultureDurable #AgirPourLeVivants

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    😬 L’affaire Perrier, ou « quand les entreprises retissent dans la douleur les liens de dépendance aux écosystèmes naturels ». Un rapport confidentiel de l'ARS d’Occitanie, que « Le Monde » et Radio France se sont procuré, conclut que Nestlé doit envisager la fin de la production d’eau minérale naturelle Perrier sur son site de Vergèze, dans le Gard. La raison : une dégradation générale de la qualité des nappes d’eau souterraines exploitées par Nestlé à Vergèze faisant peser des risques sanitaires à l’eau embouteillée. Et d’autres puits sont aussi concernés dans les Vosges, où sont puisées les eaux d’Hépar, de Contrex et de Vittel. Ce cas risque de devenir emblématique du lien d’interdépendance bien trop négligé entre les entreprises et les écosystèmes desquels elles dépendent et sur lesquels elles agissent. Personne ne pourra dire que le fait est nouveau. En 2016 p.ex., un rapport réalisé par Emmanuel Delannoy à la demande du Ministère de l’Environnement rappelait que 80% des emplois français dépendaient directement ou indirectement de la biodiversité et subiraient les impacts d’une dégradation des écosystèmes. L’actualité nous rappelle que non, nous ne vivons pas en vase clos par rapport aux écosystèmes naturels. Non, nous ne pourrons pas maltraiter indéfiniment ces écosystèmes sans un sévère retour de bâton. Déjà, le coût de l’inaction dépasse de très loin le coût de l’action. Décideurs de tout bord, dans un contexte où les actions des acteurs économiques en faveur de la biodiversité, du climat et de l’environnement en général connaissent un effrayant repli, l’erreur stratégique est évidente. Nous entrons de plein pied dans l’ère des conséquences et plus que jamais, le système Terre va s’occuper de faire le tri entre celles et ceux qui ont attaqué le sujet avec ambition et les autres. Je dis bien « avec ambition ». A cet égard, notre conviction au sein de LUMIÅ est faite. La seule ambition qui vaille est celle de la contribution à la régénération. On nous dit trop souvent que le sujet n’est pas mûr, qu’il est utopique ou trop abstrait. Que ce n’est pas le sujet de l’entreprise, qui a d’autres priorités. Dites-moi, en quoi commencer par une analyse de ses dépendances aux écosystèmes naturels est abstrait ? J’ai plutôt l’impression que c’est très concret que de savoir sur quoi notre activité repose. En quoi vouloir contribuer à régénérer les éléments socles de mon activité est utopiste ? Si vous avez une autre option, je suis preneur. De notre côté, après plus de 20 ans de travail sur le sujet, notre conviction est faite : c’est en s’appuyant sur la puissance du vivant et sur la régénération que réside la seule voie réellement viable. Vous en êtes également convaincus ! Mettez-vous en mouvement. Notre quotidien au sein de LUMIA est de vous y aider.   Lien au rapport d’Emmanuel Delannoy : https://urlr.me/YJWTAM Lien à l’article du Monde : https://urlr.me/m8hjYX Lien à la Tribune « Ne lâchez pas maintenant ! » : https://urlr.me/gwP4VJ

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    Voir la page d’organisation pour Team for the Planet, visuel

    496 802  abonnés

    BOOM ! 😍😍😍 Le meilleur buteur de l'histoire de l'Équipe de France rejoint la Team for the Planet !! 💪 À votre tour, sur https://lnkd.in/dae5e_3x 💚 Star incontournable du monde du football, Olivier Giroud rejoint notre grande équipe ! Il va aussi communiquer auprès de ses 4 millions d'abonnés pour leur faire découvrir Team for the Planet, et les inviter à rejoindre l'aventure ! 😁 Mais il vous invite également à le rejoindre. Oui, vous, qui lisez ce message ! Pour marquer le but de la victoire contre le dérèglement climatique, il offre ses chaussures dédicacées par tirage au sort à l'une des personne qui deviendra associé TFTP dans les prochaines heures 😍 Ça vaut son pesant d'or ! Pour participer, rien de plus simple : ➡️ Devenez associé(e) de Team for the Planet à partir de 1 euro ou réinvestissez directement sur notre site (https://lnkd.in/dae5e_3x). Et si vous n’êtes pas trop foot, 99 autres grands noms du sport se mobilisent avec nous et font gagner des lots géniaux à celles et ceux qui rejoignent TFTP ! Découvrez-les sur notre site ! 🌍 🔍 Le saviez-vous ? Votre investissement dans TFTP n'est pas un don. Vous pourrez récupérer votre argent à hauteur de 1€ pour 1€, si la trésorerie de l'organisation le permet (règle statutaire). Unissons nos forces pour marquer le plus beau des buts : construire un avenir durable. 👉 Rejoignez l'aventure sur https://lnkd.in/dae5e_3x 💪 #jointheteamfortheplanet

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    Voir le profil de Hubert SERRET, visuel

    LA CROISSANCE DÉCARBONANTE : créateur d'entreprises disnovantes, entrepreneur Conscient, né en 318 ppm CO2 & 1,25 ppm CH4, expert CLIMAT & BIODIVERSITE, Décarbonation, Systémique, Impact, Méthane, réversibilité.

    La biodiversité vous souhaite, ainsi qu'à Paul Watson, un bon samedi et un bon weekend. L'incroyable biodiversité de la Terre : pas besoin d'aller sur Mars pour trouver des E.T. 🤗 Cyphonia clavata, une minuscule cicadelle qui a des excroissances sur son corps pour imiter les fourmis. Son costume, appelé « casque », lui pousse dans le haut du dos. Les cicadelles sont des maîtres du déguisement : elles peuvent ressembler à une feuille, à une épine, à une brindille ou à de l'écorce. Certaines, comme cette fourmi ressemblant à une cicadelle, dissuadent les prédateurs en imitant d'autres créatures dangereuses. Les Cicadelles sont des insectes suceurs de l'ordre des hémiptères qui se nourrissent de la sève des végétaux grâce à leur rostre. Le terme « cicadelle » désignait autrefois uniquement les espèces de la famille des Cicadellidae. Il a fini par désigner toutes les espèces ressemblant à celles de cette famille et les espèces qui, par erreur, ont été initialement classées dans la famille des Cicadellidae. Certaines espèces sont néfastes pour les végétaux dont elles se nourrissent comme la cicadelle de la vigne qui est vecteur de la flavescence dorée, maladie très contagieuse et mortelle pour la vigne. Source : https://lnkd.in/ed98mHUg #biodiversite #biodiversity

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  • Cultiver la biodiversité, c'est aussi prendre soin de nous.

    Voir le profil de Quentin Travaillé 👨🏻‍🌾, visuel

    J’aide le grand public à comprendre le vivant qui nous entoure pour apprendre à le préserver 🐛

    𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗗𝗘𝗩𝗢𝗡𝗦 𝗰𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗵𝗮𝗶𝗲𝘀 𝘀𝗲̀𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 🔥 👉 C'est un véritable 𝗯𝗼𝗼𝘀𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́. Alors aujourd'hui, je vous explique ce que c'est et surtout à quoi ça sert. 𝗖'𝗘𝗦𝗧 𝗤𝗨𝗢𝗜 𝗨𝗡𝗘 𝗛𝗔𝗜𝗘 𝗦𝗘𝗖𝗛𝗘 ? 🧠 Une haie sèche, aussi appelée 𝗵𝗮𝗶𝗲 𝗺𝗼𝗿𝘁𝗲 ou 𝗵𝗮𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗕𝗲𝗻𝗷𝗲𝘀, est une structure constituée de 𝗯𝗿𝗮𝗻𝗰𝗵𝗮𝗴𝗲𝘀 et de végétaux morts, empilés de manière à former une sorte de mur naturel. 🌿 Ça peut servir à 𝗱𝗲́𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝘇𝗼𝗻𝗲𝘀 dans un jardin ou un parc 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗴𝗿𝗶𝗹𝗹𝗮𝗴𝗲. (𝘌𝘵 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵, 𝘫𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦 𝘤̧𝘢 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘦𝘴𝘵𝘩𝘦́𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘝𝘰𝘶𝘴 𝘦𝘯 𝘱𝘦𝘯𝘴𝘦𝘻 𝘲𝘶𝘰𝘪, 𝘷𝘰𝘶𝘴 ?) Surtout, ce type de haie a de très gros avantages 👇 𝗙𝗜𝗡𝗜 𝗟𝗘𝗦 𝗔𝗟𝗟𝗘𝗥𝗦-𝗥𝗘𝗧𝗢𝗨𝗥𝗦 𝗔̀ 𝗟𝗔 𝗗𝗘𝗖𝗛𝗘𝗧𝗘𝗥𝗜𝗘 🌳 Au lieu de jeter les branches, feuilles et autres déchets de taille dans une benne, 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲𝘇 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲𝗰𝗼𝗻𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲  en les intégrant à la construction de votre haie sèche. C'est une façon simple et efficace de valoriser ces déchets organiques. 💡 Surtout, vous 𝗿𝗲́𝗱𝘂𝗶𝘀𝗲𝘇 𝗰𝗼𝗻𝘀𝗶𝗱𝗲́𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝘃𝗼𝗹𝘂𝗺𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲́𝗰𝗵𝗲𝘁𝘀 𝘃𝗲𝗿𝘁𝘀 à évacuer. Cela diminue le nombre de trajets à la déchèterie et contribue à alléger les centres de tri. Moins de pétrole dépensé, donc. Et cette haie sera une 𝗮𝘂𝗯𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́. 𝗨𝗡 𝗔𝗧𝗢𝗨𝗧 𝗣𝗢𝗨𝗥 𝗥𝗘-𝗘𝗡𝗦𝗔𝗨𝗩𝗔𝗚𝗘𝗥 𝗟𝗘𝗦 𝗝𝗔𝗥𝗗𝗜𝗡𝗦 🪱 Les branches et les feuilles de la haie sèche vont se décomposer et enrichir ainsi le sol en matière organique. C'est un 𝗲𝗻𝗴𝗿𝗮𝗶𝘀 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹 qui nourrira les plantes environnantes. 🐸 Elle offrent aussi un 𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗮𝘁 𝗶𝗱𝗲́𝗮𝗹 pour de nombreux 𝗶𝗻𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘀, 𝗼𝗶𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅, 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁𝘀 𝗺𝗮𝗺𝗺𝗶𝗳𝗲̀𝗿𝗲𝘀. C'est le cas du 𝘁𝗿𝗼𝗴𝗹𝗼𝗱𝘆𝘁𝗲 𝗺𝗶𝗴𝗻𝗼𝗻, des 𝗯𝗼𝘂𝗿𝗱𝗼𝗻𝘀, des 𝗮𝗯𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘀 𝘀𝗮𝘂𝘃𝗮𝗴𝗲𝘀, des 𝗵𝗲́𝗿𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀 et même des 𝘀𝗮𝗹𝗮𝗺𝗮𝗻𝗱𝗿𝗲𝘀 (si vous avez de la chance). 🐤 Les animaux trouvent leur 𝗻𝗼𝘂𝗿𝗿𝗶𝘁𝘂𝗿𝗲 dans cet amoncellement de bois tout en pouvant s'y 𝗰𝗮𝗰𝗵𝗲𝗿. 🛣️ D'ailleurs, une haie sèche devient rapidement un 𝗰𝗼𝗿𝗿𝗶𝗱𝗼𝗿 𝗲́𝗰𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲 qui permet aux animaux de se déplacer et de coloniser de nouveaux territoires. 𝗘𝘁 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗰𝗿𝗲́𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗵𝗮𝗶𝗲 𝘀𝗲̀𝗰𝗵𝗲 ? 👉 Eh bien pour le savoir : 𝗮𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀. Je prépare un post exprès pour ça (𝘦𝘵 𝘫𝘦 𝘯'𝘢𝘪 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘴𝘴𝘦𝘻 𝘥𝘦 𝘱𝘭𝘢𝘤𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘵𝘶𝘵𝘰 𝘥𝘦́𝘵𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦́ 😬)

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  • Il n'est pas superflu d'ajouter quelques chiffres à ce schéma instructif : Dans le cycle global de l'eau, les précipitations, résultent déjà très majoritairement de l'activité biologique puisque les plantes produisent, par évapotranspiration, environ 60% de la vapeur d'eau constituant les nuages, l'évaporation directe à partir du sol étant de 10%. https://lnkd.in/eJk8VrRJ Il en résulte qu'en moyenne seules 30% des précipitations devraient être "autorisées" (par les activités et aménagements humains) à ruisseler pour rejoindre les océans et donc que tout doit être fait pour que 70% des précipitations s'infiltrent (à court ou plus ou moins long terme via les lacs, retenues d'eau, manteaux neigeux et glaciers 🗻) plutôt qu'elles ne ruissellent. Pendant trop longtemps, la priorité des urbanistes et autres aménageurs du territoire a été de canaliser et évacuer aussi vite que possible les eaux tombées du ciel 🌨🌧... Il est grand temps que cela change ! Elargir notre #conscience et notre #connaissance du #vivant auquel nous appartenons, en toute #interdépendance, c'est aussi prendre soin de nous. 📣 BioManagement® 📣 🌍🐟🦗🦈🦆🐕🌳🐙🐌🐘🦤🐡🌴🦧🐠🦟🌎👫🐇🌱🐋🦠🦉🦀🌾🐳🦅🍄🐬🌵🦍🦩🐝🌏

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    6 433  abonnés

    🦠🍄🌧️ Connaissez-vous les bactéries déclencheuses de pluie ? 🌧️🍄🦠 Les interactions entre les composés organiques volatiles émis par les plantes et les arbres et l’ennuagement et le déclenchement des pluies sont de mieux en mieux documentées. Les nuages se forment lorsque des gouttelettes d'eau se condensent autour de minuscules particules, les noyaux de condensation, notamment ceux émis par les arbres et végétaux (sesquiterpènes et spores). Ils permettent donc aux gouttelettes d'eau de se former et grossir, avant de précipiter. Les bioaérosols sont importants pour la formation des nuages. En effet, les émissions de soufre et d’autres substances polluantes baissent, ce qui est positif. Toutefois, elles sont un vecteur d’ennuagement. Une meilleure compréhension du rôle des agents organiques d’ensemencement permettra d'affiner les modèles climatiques et de soutenir le régime des pluies. A contrario, les fragments de certains pollens (ambroisie et ivraie) conduisent à la formation de nuages ne produisant pas de pluies. Parmi les promoteurs de l’agroécologie et des solutions fondées sur la nature, le lien entre composés organiques volatiles et pluie est notamment connu grâce aux travaux de Morris Cindy, directrice de Recherche à l’INRAE [1], [2], autour de la bactérie pseudomonas syringae. Ce “chancre bactérien” infecte arbres et plantes. En étudiant ses effets pathogènes, la chercheuse s’est aperçue de son importance dans le déclenchement des pluies, donc sur le cycle de l’eau. En effet, cette bactérie a une propriété glaçogène. En été, elle catalyse la pluie malgré une température élevée, et provoque des précipitations. Cette bactérie abaisse le point de nucléation, donc l'altitude à laquelle l'eau à besoin de monter pour refroidir et précipiter de façon très significative. Cindy Morris parle de “plancton aérien”. Pour décrire ce phénomène, le terme de “bio-précipitation” a été inventé dans les années 1980. Les physiciens étaient initialement hostiles à cette approche, mais ce facteur biologique est désormais accepté, même s’il est insuffisamment pris en compte. Actuellement, la présence de cette bactérie dans l’eau est étudiée, de même que l'évaluation de sa dissémination à longue distance. Toutefois, il reste compliqué de quantifier la quantité de particules microbiennes dans les flux d’air. Malgré les difficultés à prendre en compte ces facteurs dans l’aménagement du territoire, cet axe est très prometteur. L’aménagement du territoire, et les choix végétaux liés, ont des impacts climatiques bien plus importants que ce qui est communément admis. Il est temps de porter ce sujet dans la sphère publique, afin que tout aménagement, grand ou petit, prenne en compte ces impacts climatiques. Enfin, l’éradication de ce chancre bactérien, pour préserver les cultures, pourrait-il entrainer une baisse les pluies ? L'illustration provient de "Rencontre avec amato pierre, microbiologiste de l’atmosphère" [3]

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    Expert, Conférencier, Enseignant ☀️ Biomimétisme 🌱 Biomanagement 🌎 Transitions et Métamorphose sociétale 🐛🦋 | né à 315,3 PPM

    La vie est partout (en nous aussi !), nous dépendons des êtres vivants non humains (des tout petits aussi !) et nous persistons à nous croire les maîtres du monde, les plus forts, indépendants du reste de la biosphère. Ménager le vivant c'est prendre soin de nous !! BioManagement® Hélène Grosbois

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    6 433  abonnés

    🦠🍄🌧️ Connaissez-vous les bactéries déclencheuses de pluie ? 🌧️🍄🦠 Les interactions entre les composés organiques volatiles émis par les plantes et les arbres et l’ennuagement et le déclenchement des pluies sont de mieux en mieux documentées. Les nuages se forment lorsque des gouttelettes d'eau se condensent autour de minuscules particules, les noyaux de condensation, notamment ceux émis par les arbres et végétaux (sesquiterpènes et spores). Ils permettent donc aux gouttelettes d'eau de se former et grossir, avant de précipiter. Les bioaérosols sont importants pour la formation des nuages. En effet, les émissions de soufre et d’autres substances polluantes baissent, ce qui est positif. Toutefois, elles sont un vecteur d’ennuagement. Une meilleure compréhension du rôle des agents organiques d’ensemencement permettra d'affiner les modèles climatiques et de soutenir le régime des pluies. A contrario, les fragments de certains pollens (ambroisie et ivraie) conduisent à la formation de nuages ne produisant pas de pluies. Parmi les promoteurs de l’agroécologie et des solutions fondées sur la nature, le lien entre composés organiques volatiles et pluie est notamment connu grâce aux travaux de Morris Cindy, directrice de Recherche à l’INRAE [1], [2], autour de la bactérie pseudomonas syringae. Ce “chancre bactérien” infecte arbres et plantes. En étudiant ses effets pathogènes, la chercheuse s’est aperçue de son importance dans le déclenchement des pluies, donc sur le cycle de l’eau. En effet, cette bactérie a une propriété glaçogène. En été, elle catalyse la pluie malgré une température élevée, et provoque des précipitations. Cette bactérie abaisse le point de nucléation, donc l'altitude à laquelle l'eau à besoin de monter pour refroidir et précipiter de façon très significative. Cindy Morris parle de “plancton aérien”. Pour décrire ce phénomène, le terme de “bio-précipitation” a été inventé dans les années 1980. Les physiciens étaient initialement hostiles à cette approche, mais ce facteur biologique est désormais accepté, même s’il est insuffisamment pris en compte. Actuellement, la présence de cette bactérie dans l’eau est étudiée, de même que l'évaluation de sa dissémination à longue distance. Toutefois, il reste compliqué de quantifier la quantité de particules microbiennes dans les flux d’air. Malgré les difficultés à prendre en compte ces facteurs dans l’aménagement du territoire, cet axe est très prometteur. L’aménagement du territoire, et les choix végétaux liés, ont des impacts climatiques bien plus importants que ce qui est communément admis. Il est temps de porter ce sujet dans la sphère publique, afin que tout aménagement, grand ou petit, prenne en compte ces impacts climatiques. Enfin, l’éradication de ce chancre bactérien, pour préserver les cultures, pourrait-il entrainer une baisse les pluies ? L'illustration provient de "Rencontre avec amato pierre, microbiologiste de l’atmosphère" [3]

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