Centre d'études géopolitiques sur le Moyen-Orient

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Think tanks

Géopolitique du Moyen-Orient

À propos

Le Centre d'études géopolitiques sur le Moyen-Orient (CEGESMO) est un laboratoire d'idées (think tank) qui se consacre à l'étude et à l'analyse des enjeux géopolitiques du Moyen-Orient contemporain. Fondé à Strasbourg par un groupe de jeunes chercheurs et de professionnels, le CEGESMO rassemble une équipe pluridisciplinaire d'experts en histoire, sciences politiques, économie, et langues et cultures du Moyen-Orient. Grâce à une expertise linguistique couvrant l'arabe, l'hébreu, le turc et le persan, le CEGESMO offre une compréhension nuancée et multilingue des dynamiques régionales. Notre mission est d'informer le débat public, d'éduquer les futurs leaders et de stimuler la recherche stratégique sur les enjeux du Moyen-Orient. Nous nous engageons à produire des recherches de qualité, à organiser des conférences et des séminaires, et à offrir des programmes éducatifs pour étudiants, chercheurs et professionnels.

Site web
cegesmo.org
Secteur
Think tanks
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Strasbourg
Type
Non lucratif

Lieux

Employés chez Centre d'études géopolitiques sur le Moyen-Orient

Nouvelles

  • Nous avons le plaisir de vous informer que nous organiserons un atelier sur la géopolitique du #Koweït lors du 6e Congrès des études sur le Moyen-Orient et les mondes musulmans qui se tiendra à #Strasbourg du 24 au 27 juin 2025. Cet atelier, organisé par Esmail Jasem et Thomas Tronet, est ouvert aux contributions. Retrouvez la description complète de l'atelier et les modalités de soumission des contributions sur notre site : https://lnkd.in/eUfwGKNz #CEGESMO

  • Centre d'études géopolitiques sur le Moyen-Orient a republié ceci

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    Diplomate. Agrégé d'arabe. Islamologue.

    Israël semble avoir orchestré une répartition des priorités entre administrations américaines successives en matière de #guerre et de #paix. Tandis que le #Liban demeure une priorité stratégique pour Washington, Paris et d’autres capitales internationales, la campagne destructrice contre #Gaza a été davantage associée à l’administration Trump. Par contraste, l’administration Biden, soutenue par la France, a élaboré un plan de cessation des hostilités au Liban, approuvé par #Israel. Cette dynamique illustre des objectifs distincts sur les deux fronts. Au Liban, Israël poursuit des ambitions mesurées : un retrait du #Hezbollah au nord du Litani et un renforcement des contrôles sur les routes d'approvisionnement en armes via la #Syrie. Gaza, en revanche, s’inscrit dans une logique plus large : redéfinir l’avenir du conflit israélo-palestinien. Malgré les succès initiaux contre le Hezbollah, sa capacité de résilience a rapidement contraint Israël à réviser ses ambitions. Les tirs de roquettes, les combats frontaliers et la restauration des capacités opérationnelles du Hezbollah ont recentré les efforts israéliens sur la mise en œuvre de la résolution 1701. Le Liban, grâce à son statut d’État souverain et ses relations diplomatiques solides, offre un cadre propice à des négociations. Gaza, en revanche, reste isolée, divisée et dépourvue de représentants acceptables pour l'Occident. Ce contexte rend toute résolution complexe, la guerre étant intrinsèquement liée à la question palestinienne dans son ensemble : Cisjordanie, Jérusalem et droits des Palestiniens. Sur le plan international, des acteurs comme la #Russie jouent un rôle ambigu. Moscou et Tel-Aviv auraient discuté d’un contrôle accru des flux d’armes iraniennes vers le Hezbollah. Le refus par l’aéroport de Hmeimim d’un avion iranien chargé d’#armement semble indiquer un rapprochement tacite, avec des implications potentielles sur la crise ukrainienne. Ces accords informels rappellent les arrangements précédents entre Netanyahou et Poutine, permettant à Israël de mener des frappes en Syrie tout en évitant une confrontation directe avec la Russie. À Gaza, l’absence d’une figure politique palestinienne de consensus, équivalente à un Nabih Berri, complique les négociations. Les médiateurs internationaux peinent à progresser face à une guerre qui transcende Gaza pour toucher au cœur du conflit israélo-palestinien. Israël y maintient une stratégie maximaliste visant à redessiner les rapports de force en Cisjordanie et à Jérusalem. L’administration Biden, en fin de mandat, concentre donc ses efforts sur le Liban, espérant un succès diplomatique avant le retour de Trump. Ce dernier a autorisé Amos Hochstein à poursuivre les négociations en tandem, témoignant d’une convergence rare entre deux administrations. Cependant, Gaza reste un point de blocage, avec des efforts de médiation reportés à un hypothétique "accord du siècle 2".

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  • Nous sommes heureux d'accueillir officiellement un nouveau membre au sein du #CEGESMO, notre amie Sarah GUERFI ! Sarah Guerfi est doctorante à l'University of Strasbourg et chercheuse associée à l'Institut français d'études anatoliennes. Sa thèse, dirigée par MM. Samim Akgönül et Stéphane de Tapia a pour sujet « Du millet à la nation, le nationalisme assyro-chaldéen et sa diaspora (XX-XXIe) ». Nous pourrons grandement bénéficier de l'expertise de Sarah sur divers aspects de la géopolitique du Moyen-Orient. Nous pourrons aussi compter sur son enthousiasme et son dynamisme sans faille ! #CEGESMO ----- Vous pouvez vous aussi soutenir le CEGESMO en y adhérant : https://lnkd.in/eNDMU7BP

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    📣 Ateliers de l'OPOM | Nous avons le grand plaisir de vous présenter Othman El Kachtoul, intervenant exceptionnel de l’atelier sur la langue arabe qui se tiendra le samedi 23 novembre de 10h à 12h, à l'Institut iReMMO et en ligne ! Diplomate de carrière, agrégé d’arabe, ingénieur, docteur en islamologie et chercheur associé au « Groupe d’études orientales, slaves et néo-helléniques » de l’Université de Strasbourg, M. EL KACHTOUL dispose d’un parcours remarquable à la croisée de la recherche académique, de l’enseignement et de la diplomatie. Après une carrière dans le privé, Othman EL KACHTOUL a servi, au sein du ministère français des Affaires étrangères, successivement en Iraq (2005-2006), au Soudan (2008-2012) et à Oman (2012-2016). Représentant permanent adjoint de la France auprès du Conseil de l’Europe à Strasbourg (France) entre 2016 et 2018, il a été sous-directeur d’Afrique entre 2018 et 2022. La thèse de doctorat qu’il a soutenu en 2019, publiée en juin 2023 dans la collection « Terre et gens d’islam » (Karthala/IISMM) sous le titre « Rendez-vous à Dābiq. La théologie apocalyptique du groupe “État islamique” »‎, a reçu, en 2020, le premier prix scientifique en catégorie « Thèse » de l’Institut des hautes études de défense nationale (France). Ne manquez pas cette opportunité unique de découvrir son expertise et sa passion pour la langue et la culture arabes ! 🖥️ Pour s'inscrire : https://lnkd.in/gRjQ6m4b

  • 🇮🇶 Recensement irakien : une première en près de 40 ans Ce recensement général, prévu pour les 20 et 21 novembre 2024, est le premier depuis 1987 à couvrir l'ensemble du territoire irakien, y compris la région autonome du Kurdistan. ♦ 120 000 agents recenseurs équipés de tablettes collecteront des données pendant deux jours. ♦ Population estimée à 44 millions. ♦ Premier recensement entièrement électronique de l’histoire de l’#Irak. ♦ Couvre-feu national mis en place pour garantir une collecte de données précise. ♦ Le recensement ravive les tensions entre Bagdad et le Kurdistan concernant les territoires disputés dans le nord. ♦ Le recensement inclut la religion mais ne fait pas de distinction entre sunnites et chiites, et ne prend pas non plus en compte l'appartenance ethnique. ⬛ Les données démographiques influencent directement la répartition du pouvoir dans ce pays marqué par de profondes divisions ethniques et religieuses. ♦ Le système électoral attribue un siège parlementaire pour 100 000 citoyens. ♦ Les résultats pourraient potentiellement modifier la composition de l'assemblée actuelle de 329 sièges, bouleversant l'équilibre politique en vue des élections législatives prévues en 2025. ⬛ L'exercice ravive les contentieux territoriaux historiques : Les régions disputées de Kirkouk, Diyala et Mossoul font l'objet d'une attention particulière. ⬛ Des dispositifs spécifiques prévoient des équipes pluriethniques de recensement, intégrant Kurdes, Arabes, Turkmènes et chrétiens. ⬛ Le recensement aura des répercussions économiques significatives : ♦ La part budgétaire allouée à la région kurde (12%) pourrait être révisée. ♦Les finances de l'État irakien sont dépendantes des revenus pétroliers, qui représentent 87 % des recettes totales. C'est la source de tensions persistantes entre Bagdad et Erbil sur le partage de ces revenus. ♦ La région du Kurdistan, qui abrite 20 % des réserves pétrolières de l’Irak, traverse en ce moment un contexte financier difficile. ⬛ Les minorités ethniques et confessionnelles font face à des enjeux cruciaux : ♦ La population chrétienne est en déclin depuis 2003. Beaucoup de chrétiens ont émigré dans les années 2010 après la prise de pouvoir de l'État islamique. Avant l'invasion américaine, on estimait qu'il y avait environ 1,5 million de chrétiens dans le pays. Aujourd'hui les estimations varient entre 150 000 et 300 000. ♦ L'absence de questions sur l'ethnicité et la langue dans le formulaire du recensement soulève des préoccupations quant à la reconnaissance adéquate des minorités, en particulier les Yézidis, qui ont été massacrés par Daesh. ♦ Les données recueillies lors du recensement pourraient être utilisées pour renforcer leur marginalisation. Beaucoup d'entre eux vivent encore dans des camps de réfugiés au Kurdistan, et non plus sur leurs terres ancestrales de la montagne du Sinjar. Photo : alsabaah.iq #CEGESMO

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    Diplomate. Agrégé d'arabe. Islamologue.

    Le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le Parti de la Justice et du Développement (AKP) ne sont pas les seuls promoteurs d’une résurgence de l’empire ottoman, contrairement à une perception répandue. Ce phénomène dépasse largement le cadre de la ferveur religieuse, de la nostalgie du #califat ou du patriotisme national en #Turquie. Il reflète une #dynamique #sociale, #culturelle et émotionnelle complexe, perceptible notamment dans les domaines de la #littérature et des #arts. Ces expressions transcendent souvent les clivages politiques, idéologiques et partisans, révélant une empreinte ottomane omniprésente dans la Turquie contemporaine. L'ouvrage collectif "Neo-Ottoman Imaginaries in Contemporary Turkey", dirigé par Catharina Raudvere et Petek Onur, explore cette thématique à travers 11 contributions. Publié en 2022, ce livre analyse des manifestations variées du "néo-ottomanisme" : #architecture, #médias, mémoire collective, rituels, #musées, noms de rues, #littérature, #cinéma, #musique, entre autres. Il montre que ce courant, bien qu’associé à l’idéologie conservatrice de l’AKP, dépasse largement ses frontières pour imprégner la société dans son ensemble, y compris parmi les élites laïques et libérales. Orhan Pamuk, lauréat du prix Nobel de littérature en 2006, incarne cette ambiguïté. Bien que critique envers les politiques d’Erdoğan et dénonciateur des violences de l’Empire ottoman et de la République kémaliste, son œuvre témoigne d’une fascination pour l’#héritage ottoman. Ses romans, tels que "Le Livre Noir" ou "Mon Nom est Rouge", célèbrent une mosaïque culturelle issue de l’histoire ottomane, mêlant influences ethniques, religieuses et artistiques. De manière similaire, Elif Shafak, notamment dans "L'Architecte du Sultan" (2015), revisite le passé ottoman à travers une fresque historique s’étalant sur un siècle. Bien qu’elle ait été accusée par certains spécialistes européens de promouvoir une utopie ottomane, ses récits explorent des tensions entre traditions et modernité. "La Bâtarde d’Istanbul" (2006) reflète également cette quête d’un espace culturel sûr et pluriel, symbolisant une certaine nostalgie de la coexistence ottomane. Cette fascination transcende la littérature. Des figures comme Ahmed Hamdi Tanpınar (m. 1961) ou Yahya Kemal Beyatlı (m. 1958), poètes influents des XIXe et XXe siècles, ainsi que des penseurs soufis tels que Said Nursî (m. 1960), ont contribué à raviver une spiritualité ottomane. Ces courants ne se limitent pas à un parti ou à une classe sociale, mais s’étendent à des segments variés de la société, y compris les laïcs et les progressistes. Ainsi, le néo-ottomanisme, loin d’être un argument #politique, s’impose comme un phénomène socioculturel mêlant nostalgie historique et quête identitaire. Ce constat invite à dépasser les analyses réductrices pour explorer la complexité et les multiples facettes de ce courant, comme le démontre cet ouvrage collectif par une approche multidisciplinaire éclairante.

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  • Notre ami Onur Bülbül, doctorant au Département d'Études turques Unistra et membre du #CEGESMO a participé le 15 novembre 2024 à une journée d'études organisée à l'University of Strasbourg. Le sujet de son intervention était « Léon Cahun et la réinterprétation du concept de nation dans l'historiographie turque ». Léon Cahun (1841-1900), orientaliste alsacien, a joué un rôle important dans le développement de l'historiographie turque moderne. Son ouvrage majeur « Introduction à l'histoire de l'Asie : Turcs et Mongols des origines à 1405 », paru en 1896, fut rapidement traduit en turc et eut une grande influence dans l'Empire ottoman. Il s'intéressa notamment aux inscriptions de l'Orkhon (actuelle Mongolie) où sont gravés les premiers textes de langue turque (VIIIe siècle). Cahun développa dans ses écrits une vision idéalisée des Turcs anciens. Les textes de Cahun influencèrent les grands penseurs du turquisme (Türkçülük), ainsi que le jeune Mustafa Kemal, qui possédait ses ouvrages dans sa bibliothèque.

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    Doctorant, ATER Département d'Études turques à Université de Strasbourg

    🌟 Honored to have presented at the study day "L'appropriation culturelle", organized by UMR 3400 ARCHE. My presentation focused on nationalist historiography in Turkey and the influence of Léon Cahun, with a special emphasis on the editions and translations of the Orkhon inscriptions in the Ottoman Empire and Republican Turkey. You can find the program here: https://lnkd.in/djrwTGBx

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    The strategic rivalry between Chabahar ports in Iran and Gwadar ports in Pakistan and its repercussions on the Indian Ocean: Geopolitical Assessment Strategic Competition: Chabahar Port: Supported by India’s development projects, serving as a counterbalance to China’s investments in Gwadar Port. Gwadar Port: A key part of China’s Belt and Road Initiative, receiving substantial infrastructure and logistics investments. Regional Rivalry: The development of Iran’s Chabahar and Bandar Abbas ports clashes with the UAE’s ambitions to dominate regional maritime trade. The UAE is building a "String of Ports" network between the Red Sea and the Persian Gulf to control regional trade flows. The Importance of the Strait of Hormuz: Approximately 20% of the world’s oil passes through the Strait of Hormuz. Any blockage in this critical chokepoint could severely disrupt global trade and energy markets. Risk Factors: Ongoing regional conflicts or Iran’s threat to close the Strait of Hormuz as a strategic leverage could pose significant risks to international economic stability. Assessment: India-China Rivalry: Chabahar provides India with a crucial link to Afghanistan and Central Asia, while Gwadar enables China to expand its economic and strategic influence via Pakistan. This competition is central to the power dynamics in the Indian Ocean. UAE’s Ambitions: The UAE aims to expand its regional leadership through maritime and trade hubs. However, the modernization of Iran’s ports could challenge this goal and limit the UAE’s control over regional logistics. Vulnerability of the Strait of Hormuz: Global energy security is directly tied to the stability of the Strait. Iran’s potential to disrupt maritime traffic in this area forces regional actors to rethink their military and economic strategies. Long-term Outlook: The competition between China and India will continue to shape regional alliances. The UAE’s maritime investments reflect a strategy to counterbalance the influence of Iran and China. These dynamics illustrate how the Indian Ocean has become a theater for not only economic but also geopolitical competition. The rivalry over energy security, trade routes, and regional influence will continue to impact global power balances.

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