Centre médical d'appui (CMA)

🎇 Santé publique France vient de publier sa synthèse 2024 « Une seule santé » (#OneHealth) : « Prévention de la résistance aux antibiotiques ». 👉 La lutte contre l’#antibiorésistance (ou résistance des bactéries aux antibiotiques) est une priorité mondiale qui exige une collaboration étroite entre : ✅ la santé humaine, ✅ la santé animale ✅ et l’#environnement. 👉 Cette synthèse présente, pour l'année 2023, les résultats des dispositifs de surveillance de : ✅ la consommation des #antibiotiques, ✅ la résistance bactérienne, ✅ des indicateurs de bon usage des antibiotiques, ainsi que des actions de prévention et de contrôle des infections. 📢 Voici mes points clés dans cette publication 📢 : 👉 La mortalité attribuable à l’antibiorésistance pour l’année 2019 a été estimée à 1,27 million de décès dans le monde. TOUS les pays sont concernés par cette « pandémie silencieuse » impactant la santé humaine, animale et des écosystèmes. 👉 En 2022, le réseau européen de surveillance de la consommation d’antibiotiques situait la France au 5️⃣e rang des pays européens les plus consommateurs d’antibiotiques. 👉 En santé humaine, les données de ventes françaises montrent qu’environ 90% des antibiotiques sont délivrés par les officines, c'est-à-dire réalisées en médecine de ville. 👉 En 2023, les prescriptions d’antibiotiques dans le pays : ✅ restent relativement stables, tous âges confondus, par rapport à 2022 (-0,2 %), ✅ mais sont encore trop elevées par rapport à l’objectif cible de la stratégie nationale, ✅ diminuent chez les enfants de 0 à 4 ans (-9%), ✅ mais augmentent : ✔️ de +1,9% chez les 5-14 ans et les 65-79 ans ✔️ de +5,3 % chez les 80 ans et plus, en particulier chez les résidents en #Ehpad sans pharmacie intérieure. 👉 Dans l’environnement, les antibiotiques exercent une pression de sélection croisée et favorisent la sélection de gènes de résistance. L’Agence nationale de sécurité sanitaire - Anses évalue donc, à partir de sa concentration dans les eaux françaises, le risque qu'un antibiotique sélectionne ou favorise la persistance d'une antibiorésistance. En 2023, les analyses ont montré que : ✅ si le triméthoprime présente un risque modéré, ✅ c'est la #ciprofloxacine (fluoroquinolone utilisée dans les infections urinaires ) qui présente le plus grand risque pour l’environnement en France et la résistance aux fluoroquinolones est d'ailleurs en hausse continue en ville depuis 2018. ✅ La résistance aux #céphalosporines de 3e génération a également augmenté en 2023. 👉 Pour éviter la sélection de gènes de résistance aux antibiotiques, leur bon usage (utilisation prudente et responsable) est absolument nécessaire et promu dans le document. 👉 L’accent y est également mis sur la #prévention : ✅ tests de rapides d’orientation diagnostique pour l’#angine (Trod angine) ✅ bandelettes urinaires pour la #cystite simple.

Que se passe-t-il quand ceux qui sauvent des vies mettent la leur en danger ? 🧑⚕️ Le personnel hospitalier, confronté quotidiennement au stress, à la surcharge de travail et à une forte pression émotionnelle, est particulièrement vulnérable. Une enquête révèle que plus de la moitié des soignants (54 %) déclarent adopter des comportements nocifs, comme la consommation régulière d’alcool, de tabac ou de tranquillisants. Ils sont également plus nombreux que la population générale à consommer des produits gras, sucrés ou salés (89 % contre 78 %) et moins enclins à pratiquer une activité physique régulière. Cette combinaison souligne l'impact direct de leurs conditions de travail sur leur santé. Comme l’a justement souligné Maxim CHALLIOT🍊, fervent défenseur d’une meilleure qualité de vie pour les soignants : « Les médecins sont les pires patients pour se faire soigner. » Prendre soin des soignants, c’est préserver ceux qui prennent soin de nous. Garantir leur santé mentale et physique doit être une priorité pour un système de santé durable et humain. https://lnkd.in/e3vS_yHJ

Les jeunes médecins, en quête d’équilibre dans leur pratique ! 🔎 Une récente étude de l’#INSEE sur les conditions d’installation des jeunes médecins généralistes met en lumière leur aspiration à concilier vie professionnelle et personnelle. Plusieurs chiffres clés illustrent leurs choix : 60 % s’installent durablement dans leur région d’origine. 50 % choisissent un lieu à moins de 43 km de l’université où ils ont réalisé leur internat. 57 % préfèrent les grandes villes de province. Ces choix traduisent une volonté de rester proches de leurs familles et de bâtir la leur dans des zones offrant des infrastructures adaptées (écoles, loisirs, hôpitaux…). Les stages et internats jouent également un rôle déterminant, en permettant aux jeunes praticiens de créer des liens et de développer des projets communs. Le début de carrière est une période où ces professionnels ont besoin de repères et d’accompagnement, autant sur le plan personnel que dans leur pratique médicale. Leur installation est ainsi le fruit d’un équilibre recherché entre ancrage local, réseau professionnel et cadre de vie favorable. InterSyndicale Nationale des Internes (ISNI) ANEMF - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France Jeunes Médecins

🗨️ Alain Olympie, représentant des usagers et fervent défenseur de l'accès aux soins pour tous, partage son point de vue sur nos CMA. “Notre écosystème de la Santé cache-t-il encore et volontairement ses pépites ? Que dire quand un patient découvre par hasard, juste en face des Urgences hospitalières où il a attendu des heures, un « CMA » ou Centre Médical d’Appui, réponse 7/7 jours à la plupart des demandes en soins non programmés de nos concitoyens ? C’est un peu mon aventure, moi qui suis représentant des usagers dans un grand hôpital parisien, plutôt bien informé dans les méandres et autres labyrinthes des parcours de soins en Ile-de-France ! Les discussions en cours dans le cadre du PLFSS ont réveillé en moi cette incompréhension partagée et dénoncée face à l’engorgement des urgences avec son lot de désespérance de patients pris en otage, entre un besoin de soin et le défaut de réponse médicale. J’ai été témoin d’une volonté affirmée de ne pas indiquer cette orientation d’une solution « en ville » ou « libérale » exprimée par des médecins de l’hôpital public, pourtant témoins quotidiens de cette attente insupportable et de la désespérance des patients et de leurs accompagnants. Revenons aux solutions, certes qui ne régleront pas tout, mais dans le « tri » qui s’opère la plupart du temps dans les urgences de soins non programmés, les CMA qui se créent en proximité, voire dans les hôpitaux, font désormais partie de la solution, certes sans oublier les Maisons de Santé et les CPTS qui se développent un peu partout, voire les plateformes de téléconsultation. Pour tous ceux qui préfèrent encore le contact humain avec un médecin à l’écoute, cette promesse des soins est une réalité concrète à retenir. Alors, que font nos institutions, pourtant mobilisées dans le ville-hôpital-ville ?” Alain Olympie, représentant des usagers, militant en santé. 🧑⚕️ France Assos Santé Sonia Tropé Virginie Vepierre dominique maier ISNAR-IMG - Syndicat des internes de Médecine Générale InterSyndicale Nationale des Internes (ISNI) ANEMF - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France

Violences sexuelles, un pas en avant pour l’accompagnement des victimes. À ce jour, 236 conventions entre hôpitaux, parquets et préfectures sont déjà signées. L’objectif est d’atteindre 377 d’ici fin 2025. 🟣 50 % des victimes de viols déposent plainte plus de 6 mois après les faits, et 17 % attendent plus de 5 ans. Ces chiffres rappellent combien il est difficile pour les victimes de franchir ce pas. À Paris, la Maison des Femmes de l’@Hôtel-Dieu de l’AP-HP offre un soutien essentiel. Elle permet aux victimes de viols ou d’agressions sexuelles de recueillir et conserver des preuves pendant 3 ans, ainsi que de déposer plainte directement auprès de l’hôpital. Ce dépôt est ensuite transmis à la police, évitant l’étape éprouvante du commissariat et offrant aux victimes le temps nécessaire pour réfléchir à leur démarche. Ce dispositif a été rendu possible grâce à la signature d’une convention entre le Parquet de Paris, la Préfecture de Police de Paris et l’AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris. Lors de sa visite à la Maison des Femmes de l’Hôtel Dieu à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Michel Barnier, Premier Ministre, a annoncé plusieurs mesures pour accompagner les victimes de viols et d’agressions dans les établissements de santé d’ici fin 2025 : 🟪 La création d’une Maison des Femmes dans chaque département français. 🟪 La possibilité pour les femmes de porter plainte dans tous les hôpitaux de France dotés d’un service d’urgence ou de gynécologie. Un pas décisif pour mieux accompagner les victimes et leur offrir un accès sécurisé à la justice. Michel Barnier Geneviève Darrieussecq Paul CHRISTOPHE AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris Salima SAA Sarah Dauchy Ariel Weil

Prenons soins de nos futurs médecins ! 🧑🎓 L'étude révélée cette semaine par l' ISNAR-IMG - Syndicat des internes de Médecine Générale, L'InterSyndicale Nationale des Internes (ISNI) et l'ANEMF - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France est sans appel ! Elle met en lumière une réalité alarmante : la santé mentale des étudiants en médecine est gravement mise à mal. Si 1 étudiant sur 5 a déjà eu des pensées suicidaires, c’est plus de la moitié qui doit faire face à des symptômes anxieux. Le cursus de médecine est long et éprouvant, mais ne devrait pas devenir un enfer pour ces futurs médecins. Les trois syndicats évoquent les causes de cette situation alarmante : 🔸Rythme effréné 🔸Charge émotionnelle 🔸Humiliations ou violences au cours de leur formation… L’avenir de la médecine repose sur ces étudiants, prenons soin d’eux dès aujourd’hui pour garantir un système de santé durable demain. Merci aux syndicats de faire la lumière sur ces situations et soutenir les étudiants et jeunes médecins. 👩⚕ Pour découvrir l'étude : ⬇ https://lnkd.in/eK97i3Av #SanteMentale #Medecine

Hier matin, Geneviève Darrieussecq a pris la parole sur franceinfo afin d'évoquer l'évolution du prix des consultations médicales. Ce sujet fait partie des discussions du #PLFSS actuellement en cours de révision par la commission des Affaires sociales du Sénat. L'augmentation du prix des consultations augmenterait le ticket modérateur et donc la prise en charge des complémentaires santé. La ministre de la Santé et de l’accès aux soins assure "travailler actuellement pour trouver des solutions différentes". #TicketModérateur #PLFSS2025 https://lnkd.in/e9aS4NQM

Le changement climatique n'affecte pas que la planète, il impacte aussi notre santé. 🌍 Le récent rapport, présenté lors du Congrès européen de médecine d'urgence début octobre, met en évidence un problème alarmant : le changement climatique pourrait surcharger encore plus nos services d'urgence ! Avec des phénomènes comme les vagues de chaleur, les inondations et la pollution qui se multiplient, c’est une augmentation drastique des demandes de soins d'urgence qui nous attend si rien n'est fait. Pourtant, seulement 21% des pays ont évalué l'impact de cette crise climatique sur leurs services de santé. Il est urgent d'agir en amont et de déployer de nouvelles solutions de prise en charge, complémentaires des services d’urgence. Geneviève Darrieussecq Agnès Pannier-Runacher Olga Givernet Michel Barnier Source : https://lnkd.in/et8aryuF #TransitionEcologique #SantéPublique #Urgences

20 ans de sensibilisation, mais encore un long chemin à parcourir ! 🎀 Octobre Rose a fêté ses 20 ans cette année, mais les femmes sont de moins en moins nombreuses à se faire dépister. En 2023, elles étaient 46,5% entre 50 et 74 ans à s'être fait dépister lors d’une campagne contre le cancer du sein. Pourtant, 1 femme sur 8 sera touchée par cette maladie au cours de sa vie. En 2012, le taux de participation était à 52,3% mais depuis, il ne cesse de diminuer. La faute entre autres aux délais d'attente qui découragent encore trop de femmes de faire la démarche ou à la crise de la covid qui a fait réduire le nombre d’invitations aux dépistages. Le dépistage précoce sauve des vies. En cette clôture d'Octobre Rose, n'attendez plus ! #Dépistage #CancerDuSein #OctobreRose

L’allongement de la liste des médicaments sans ordonnance, une fausse bonne idée ? 💊 La NèreS propose d’allonger la liste des médicaments disponibles sans ordonnance, permettant aux patients de se rendre directement chez leur pharmacien pour traiter des "petits maux". Dans un sondage du GROUPE IFOP, 39 % des patients avouent avoir préféré se rendre en pharmacie plutôt que chez leur médecin, en raison des difficultés d'accès et des coûts de consultation, cette mesure soulève de graves inquiétudes. Bien que cela semble alléger la charge des médecins et réaliser des économies pour l’Assurance Maladie, à court terme, les risques pour les patients sont nombreux : 🔹 Déviation du parcours de soins, sans avis médical. 🔹 Dépenses plus élevées pour le patient à long terme. 🔹 Poussée commerciale de certains pharmaciens incitant à acheter des produits non nécessaires. 🔹 Auto-médication dangereuse, pouvant mener à des complications ou des erreurs de traitement. Ce système est-il vraiment viable pour le patient et son porte-monnaie ? La qualité des soins ne doit pas être sacrifiée au profit d’économies à court terme. 🔗 Pour plus d'informations, consultez l'article complet : https://lnkd.in/eKZTTe3r