CERCIL Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

"𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒍'𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 : 𝑨𝒏𝒕𝒆𝒍𝒎𝒆 / 𝑫𝒖𝒓𝒂𝒔" Lecture bilingue français - langue des signes Mardi 25 février, 18h Atelier du CDNO (Théâtre d'Orléans) Robert Antelme, poète, épouse Marguerite Duras en 1939. Tous les deux s’engagent dans la Résistance. Robert est arrêté et envoyé dans le camp de Buchenwald. En avril 1945, il est retrouvé à Dachau, épuisé par des mois de détention et atteint du typhus. Deux ans plus tard, il publie 𝑳'𝒆𝒔𝒑𝒆̀𝒄𝒆 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆, grand texte de la littérature concentrationnaire. Il y raconte au jour le jour l’expérience de la déportation. En 1985, Marguerite Duras écrit 𝑳𝒂 𝑫𝒐𝒖𝒍𝒆𝒖𝒓 où elle relate l’attente qu’elle a vécue pendant la déportation de Robert Antelme et témoigne du retour à la vie de son mari. Cette lecture sera menée par le 𝐂𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐫𝐞̂𝐯𝐞 𝐛𝐫𝐮𝐭 dont les créations parlent et interrogent, par l’intermédiaire de la Langue des Signes Française, de la langue française et de l’écriture. Avec Mathieu Jouanneau, comédien et Marie-Éva Martin, comédienne- interprète LSF, tous les deux à la direction artistique du Collectif Rêve Brut. En partenariat avec le CDN Orléans/Centre-Val de Loire

#Memoirescroisees, notre voyage à Dessau Inspirés par l'histoire de Mayer et Selma Reich, marchands de chaussures à Dessau dans les années 30, les élèves du 𝐥𝐲𝐜é𝐞 𝐩𝐫𝐨 𝐝𝐞 𝐏𝐢𝐭𝐡𝐢𝐯𝐢𝐞𝐫𝐬, 𝔻𝕒𝕟𝕚𝕖𝕝-𝕊𝕥𝕖𝕖𝕧𝕖, 𝕄𝕒𝕥𝕙𝕚𝕤 𝕖𝕥 𝔸𝕓𝕠𝕦𝕓𝕒𝕔𝕒𝕣, ont imaginé des textes du point de vue de la chaussure: celle qui est dans la boutique lors de la "Nuit de cristal", celle qui porte les pas des Reich jusque dans leur exil, jusque dans leur déportation... Ils ont même refabriqué des chaussures portant les marques de cette histoire. Lecture très émouvante lors du vernissage de 𝐋𝐞𝐨𝐫𝐚 𝐖𝐢𝐬𝐞 👇

[Mémoires croisées] Du 3 au 7 février, 22 élèves issus de 7 établissements de la #RegionCentreValdeLoire et leurs enseignants sont allés à Dessau à la rencontre d'élèves et enseignants allemands de Saxe-Anhalt. Ensemble, ils sont allés sur les traces de la vie juive à Dessau à travers l'histoire de 𝗠𝗼𝘀𝗲𝘀 𝗠𝗲𝗻𝗱𝗲𝗹𝘀𝘀𝗼𝗵𝗻, représentant de la Haskala et la visite de la 𝘀𝘆𝗻𝗮𝗴𝗼𝗴𝘂𝗲 𝗞𝘂𝗿𝘁 𝗪𝗲𝗶𝗹𝗹. Ville de production du 𝚉𝚢𝚔𝚕𝚘𝚗-𝙱, ils ont découvert l'histoire de cette industrie et son monument. Fil rouge de la rencontre franco-allemande, les élèves avaient étudié avant le voyage le parcours du couple juif 𝗦𝗲𝗹𝗺𝗮 𝗲𝘁 𝗠𝗮𝘆𝗲𝗿 𝗥𝗲𝗶𝗰𝗵, des marchands de chaussures à Dessau, exilés en France, arrêtés et déportés de Drancy à Auschwitz. Au cours du séjour, ils ont eu le privilège de rencontrer 𝕃𝕖𝕠𝕣𝕒 𝕎𝕚𝕤𝕖, artiste israélienne, petite-fille du couple Reich. À l'occasion de sa première exposition à Dessau, 𝑆𝑒𝑙𝑚𝑎, les élèves ont préparé à ses côtés le vernissage en apportant leurs contributions artistiques. Une semaine riche en échanges et apprentissages dans un cadre franco-allemand de pédagogie de la mémoire. Un programme coordonné par le Cercil, soutenu et accompagné par la région Centre-Val de Loire, dans le cadre de l'accord de coopération décentralisée avec la Saxe-Anhalt. Landeszentrale für politische Bildung Sachsen-Anhalt Leora Wise

MÉMOIRE - En ce 27 janvier 2025, date du 80ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, édition spéciale du JT ICI 19/20 Centre Val de Loire depuis le CERCIL Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv à Orléans ce lundi. Merci à nos invités : Hélène Mouchard-Zay, fille de Jean Zay et présidente de ce lieu incontournable de la mémoire de la Shoah, ainsi que Nicolas Botta, professeur d’Histoire-Géographie au lycée Jacques Monod de Saint-Jean de Braye. Avec l’une de ses collègues, il emmène 50 lycéens dans quelques jours en voyage scolaire à Cracovie et Auschwitz, il en a parlé avec Rebecca Benbourek dans cette édition spéciale, et l’un de ses élèves de terminale Raphaël Asselin (extrait 🔽) Merci au Cercil - Musée Mémorial des Enfants du Vel d’Hiv pour leur accueil et disponibilité Julien Leclerc Annaïg Lefeuvre Félicitations aux équipes techniques et édito de France 3 Centre Val de Loire toujours au top pour ces 20mn d’édition spéciale sur un thème majeur Amélie Rigodanzo Béatrice Montoir Julien Pearce Chretiennot Vincent Thibaud Habert Aurélien Marone-Missud Youenn Ginguené Antoine Lepage Replay ici (à partir de la 10ème minute) https://lnkd.in/ertkGRwf Caroline Laub Fanny Desbois

Journée dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah et à la prévention des crimes contre l'Humanité "L'Humanité est un vernis fragile, mais ce vernis existe. En parlant de ce monde à part qui fut celui des camps et de la tourmente dans laquelle les Juifs furent emportés, nous vous disons cette abomination, mais nous témoignons aussi sur les raisons de ne pas désespérer." Message de Simone Veil en 2010 aux jeunes générations. Aujourd'hui, dans la cour du CERCIL, la cérémonie a été introduite par Annaïg Lefeuvre, responsable du CERCIL, avec les discours de Serge Grouard, maire d'Orléans et Franck Boulanjon, sous-préfet et directeur de cabinet de la Préfète de la région Centre-Val de Loire et du Loiret, avec les témoignages d'Eliane Klein et de Joseph Weismann, entourés de la présence exceptionnelle du chœur de l'Opéra de Tours dirigé par David Jackson et le chœur des jeunes du Conservatoire d'Orléans et des classes CHAM du collège Jeanne d'Arc. À l'occasion de cette cérémonie, 127 photographies retrouvées d'enfants déportés et assassinés ont rejoint le Mémorial des enfants 🕯️ Orléans Métropole Académie d'Orléans-Tours

#Nuitdelalecture Lecture de dialogues à bâtons rompus avec les rescapés de la Shoah. Bravo aux élèves en théâtre du Conservatoire d'Orléans qui, ce soir, ont "chassé les papillons noirs". Tant qu'y a d'la vie, y a d'l'espoir.

À l’occasion de la Nuit de la lecture, le CERCIL a proposé aux élèves en théâtre du Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Orléans de travailler sur des témoignages. Neuf élèves liront donc trois entretiens menés auprès de témoins. Ce sont ainsi trois parcours de vie avant, pendant et après la Shoah qui se dessineront et se feront entendre, transmis par des voix de la jeunesse. Entrée libre, réservation conseillée

L'Enlèvement, retour sur l'affaire Mortara Mardi 21 janvier En partenariat avec l'Amitié judéo-chrétienne Une soirée en deux temps 📅 Conférence de l'historien Pierre Savy à 18h au CERCIL 🎥 Projection du film de Marco Bellocchio à 19h30 au Cinéma les Carmes En 1858, dans le quartier juif de Bologne, les soldats du Pape font irruption chez la famille Mortara. Sur ordre du cardinal, ils sont venus prendre Edgardo, leur fils de sept ans. L’enfant aurait été baptisé en secret par sa nourrice étant bébé et la loi pontificale est indiscutable : il doit recevoir une éducation catholique. Les parents d’Edgardo, bouleversés, vont tout faire pour récupérer leur fils. Soutenu par l’opinion publique de l’Italie libérale et la communauté juive internationale, le combat des Mortara prend vite une dimension politique. Mais l’Église et le Pape refusent de rendre l’enfant, pour asseoir un pouvoir de plus en plus vacillant…

Projection du documentaire "Après les camps, la vie" suivie d'une rencontre avec la réalisatrice Virginie Linhart et signature de son livre éponyme. [Samedi 18 janvier à 15h à la médiathèque d'Orléans] Pour tous les survivants juifs des camps d’extermination, l’arrivée en France en 1945 fut une épreuve toute particulière dont on sous-estime encore aujourd’hui la portée. Comment renouer avec le fil d’une vie interrompue dans une telle violence ? Comment se reconstruire alors que toute ou la plus grande partie de sa famille a été tuée ? Dans ce film des survivants racontent ce que fut leur vie après les camps. Ils le font à la première personne, accompagnés d’archives personnelles extraites des albums de famille qui égrènent 65 ans d’une vie reconstruite après le génocide. Avec les récits, entre autres, de Simone Veil, Marceline Loridan-Ivens, Dora Golan-Blaufoux, Ady Fuchs ou encore Charles Baron.

Mardi 14 janvier à 18h30 Présentation par Samuel Blumenfeld de l'exposition au MahJ, "Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu", co-commissaire avec Pascale Samuel. Quel est le point commun entre les peintres Marc Chagall et Natan Altman, le compositeur Leonard Bernstein, les cinéastes Michał Waszyński, Sidney Lumet ou les frères Coen, l’écrivain Romain Gary, et l’artiste contemporaine Sigalit Landau ? Une figure de la mythologie juive, le dibbouk. Dans la culture populaire juive, un dibbouk désigne une âme errante qui prend possession d’un vivant, selon une croyance qui s’est développée en Europe orientale à partir du XVIIIe siècle. Le dibbouk fait partie des créatures surnaturelles qui ont dépassé le domaine de la superstition, pour devenir un thème inspirant les artistes d’hier et d’aujourd’hui. À travers la littérature, le théâtre, le cinéma et les arts plastiques, Samuel Blumenfeld propose d’appréhender le dibbouk à la fois comme un objet majeur de la culture contemporaine, et comme une clé de compréhension de l’identité juive, habitée par un passé traumatique, par la disparition d’un monde et par la peur de la dilution dans la société contemporaine. Samuel Blumenfeld est journaliste au journal Le Monde, critique de cinéma et auteur de nombreux livres: L’Homme qui voulait être prince, les vies imaginaires de Michal Waszynski (Grasset, 2006), Brian de Palma, cosigné avec Laurent Vachaud (Calmann-Lévy, 2001). Entrée libre, réservation conseillée au 02 38 42 03 91