📍 C'est un travail colossal qui a mobilisé des centaines d'experts (gériatres, neurologues, psychiatres, psychologues, etc.) sur plusieurs années : la mise à jour des #recommandations pour la prise en soins de Symptômes Psychologiques et du Comportement (#SPC) dans les maladies #neurodégénératives (la dernière date de 2009).
📅 Très attendues par les professionnels de santé, nous les publierons ce samedi 21 septembre à l'occasion de la #JournéeMondialeAlzheimer !
Avec SF3PA - Société Francophone de Psychogériatrie et de Psychiatrie de la Personne Âgée et la Fédération des Centres Mémoire.
"50-60 ans : toutes les maladies se mettent en place mais ne s'expriment pas. Elles vont s'exprimer entre 60 et 70 ans et au-delà de 70 ans, on rentre dans les complications de ces pathologies. Et plus on commence tôt à évaluer cette #sénescence, plus on va être apte à arriver à la moduler (...). Je fais partie de ces révolutionnaires qui vont essayer de combattre le plus efficacement possible tous ces phénomènes".
Christophe de JAEGER, gériatre, gérontologue et Président de la Société Française de Médecine et Physiologie de la Longévité.
Le CNP de Gériatrie via son président Olivier Guerin est signataire de cette tribune publiée dans Le Monde qui alerte sur les inégalités dans l’accès au soin en France.
😰 "Chaque jour, nous faisons avec inquiétude le constat de la fragilité de notre système de santé et de son incapacité croissante à répondre aux besoins de tous."
Voici des propositions de modification des règles de prescription et de surveillance de la #Clozapine auxquelles le CNP de Gériatrie via son président Olivier Guerin s'associe.
La #clozapine est le traitement de référence de la #schizophrénie résistante, et peut également être prescrite dans la maladie de #Parkinson ou la maladie à corps de #Lewy. Les modalités actuelles de prescription et de surveillance constituent des freins notoires à son usage, en particulier dans le contexte sanitaire actuel où l’accès aux soins est de plus en plus complexe.
► Une Task Force Clozapine réunissant des médecins gériatres, neurologues et psychiatres a été constituée afin de faire évoluer cette réglementation pour favoriser l’accès à la clozapine, avec le soutien de la Délégation Ministérielle à la Santé Mentale et à la Psychiatrie
► Nos demandes de révision des modalités de prescription et de surveillance hématologique de la Clozapine sont les suivantes :
🎯 𝘼𝙨𝙨𝙤𝙪𝙥𝙡𝙞𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙧𝙚̀𝙜𝙡𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝙥𝙧𝙚𝙨𝙘𝙧𝙞𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣 (𝙞𝙣𝙞𝙩𝙞𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙖𝙧 𝙪𝙣 𝙢𝙚́𝙙𝙚𝙘𝙞𝙣 𝙣𝙤𝙣 𝙝𝙤𝙨𝙥𝙞𝙩𝙖𝙡𝙞𝙚𝙧, 𝙧𝙚𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙧 𝙪𝙣 𝙢𝙚́𝙙𝙚𝙘𝙞𝙣 𝙜𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙖𝙡𝙞𝙨𝙩𝙚)
🎯 𝘼𝙨𝙨𝙤𝙪𝙥𝙡𝙞𝙧 𝙡𝙖 𝙨𝙪𝙧𝙫𝙚𝙞𝙡𝙡𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙝𝙚́𝙢𝙖𝙩𝙤𝙡𝙤𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚 (𝙚𝙨𝙥𝙖𝙘𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙉𝙁𝙎 𝙖𝙥𝙧𝙚̀𝙨 𝙡𝙖 𝙥𝙚́𝙧𝙞𝙤𝙙𝙚 𝙖̀ 𝙧𝙞𝙨𝙦𝙪𝙚)
🎯 𝘼𝙙𝙖𝙥𝙩𝙚𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙣𝙤𝙧𝙢𝙚𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙣𝙚𝙪𝙩𝙧𝙤𝙥𝙚́𝙣𝙞𝙚 𝙗𝙚́𝙣𝙞𝙜𝙣𝙚 𝙚𝙩𝙝𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚
#LoiFindeVie : "Je veux tout d’abord rappeler que nous allons débattre de vie et de mort, de vulnérabilité et de fraternité et rien de moins que la capacité de la société à organiser la #mort de ses concitoyens (...)
Rappelons une évidence, une des raisons pour lesquelles nous souffrons en fin soins de vie : c’est parce qu’1 fois sur 2 nous n’avons pas accès en France aux #SoinsPalliatifs (...)
"Première difficulté : la loi ne nomme pas les choses. Nulle part n’apparaissent les mots #euthanasie et #SuicideAssisté alors qu'il n'est question que de cela en réalité : je pense qu'une loi mal écrite c’est d’abord une loi mal appliquée."
Via Philippe Juvin
Professeur de Médecine, chef du service des urgences, MD, PhD, HEGP, Paris, Député des Hauts-de-Seine et Conseiller municipal de La Garenne-Colombes
Loi fin de vie
« Notre société a besoin de projets collectifs et consensuels. Le projet consensuel aurait été de garantir les conditions médicales et économiques pour rendre la fin de vie moins difficile. Ce n’est pas le choix que vous avez fait.
L’exaltation de la liberté individuelle ne peut pas être un projet de société car nous ne sommes pas seuls. Le projet de loi exprime en creux une fascination pour la performance, et sa dépréciation de la vieillesse et de la dépendance. Il sous-entend qu’il y aurait des vies qui valent d’être vécues, et qu’il y en aurait d’autres qui ne vaudraient plus d’être vécues. A cela, je ne me résous toujours pas. Une autre voie était possible. »
Le CNP de Gériatrie s'associe avec force à ce communiqué de presse. "La fraternité, en tant que valeur humaniste, agit comme un rempart contre la tentation de répondre à des souffrances par des solutions définitives, en affirmant que la solidarité et l'accompagnement par des soins de vie sont préférables à l'acte de provoquer la mort".