Commission Nationale de Sauvegarde du Patrimoine Funéraire

Commission Nationale de Sauvegarde du Patrimoine Funéraire

Organisations civiques et sociales

"La mémoire ne s'efface pas, elle se transmet."

À propos

La Commission Nationale de Sauvegarde du Patrimoine Funéraire a été créée par Urgences Patrimoine, afin de donner un avenir au patrimoine funéraire.

Site web
http://www.urgencespatrimoine.fr
Secteur
Organisations civiques et sociales
Taille de l’entreprise
1 employé
Siège social
FRANCE
Type
Non lucratif
Fondée en
2021

Lieux

Employés chez Commission Nationale de Sauvegarde du Patrimoine Funéraire

Nouvelles

  • En attendant un article complet sur le sujet, je partage avec vous cette photo qui est, en quelque sorte, celle de la délivrance. Une photo qui referme définitivement "le dossier" du cimetière des indigents de Navarre, plus communément appelé "cimetière des fous", après plus de trois ans de travail, d'angoisses, de doutes... Le cimetière sera bien détruit pour laisser place à la déviation d'Évreux, mais les défunts ont tous été exhumés, et reposent désormais dans le puits du souvenir du cimetière du nouvel hôpital, pour le plus grand bonheur des familles présentent à cette cérémonie. Un grand moment d'émotion pour tous les acteurs de ce dur combat, en particulier pour Anaïs P. et Yvan BARBIERI, que je remercie très sincèrement pour leur travail exemplaire. Cette ultime cérémonie met un point final à un combat hors du commun, pour la mémoire, et pour l'Histoire.

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  • Sur le chemin des oubliés... Le 1er novembre, il m'est toujours impossible de me rendre sur les tombes des défunts de ma famille, car ils reposent tous dans le sud de la France. Mais comme il ne se passe pas une journée sans que je pense à eux, je sais qu'ils ne m'en voudront pas de ne pas avoir fait le déplacement pour la Toussaint. En revanche, il y a des milliers de défunts totalement "oubliés", et c'est le cas de ceux qui se trouvent juste en face de chez moi. Alors hier, j'ai traversé la rue, et je suis allée déposer une rose sur la tombe de chacun de ces "oubliés". Le temps a effacé jusqu'à leurs noms, et s'il n'y avait pas un panneau sur l'église pour donner quelques explications, personne ne pourrait savoir qui ils sont. Certains penseront peut-être que ma santé mentale est altérée, et qu'aller mettre une fleur sur la tombe d'un inconnu est stupide. Peut-être, mais si je n'ai aucun lien de sang avec ces "inconnus", j'ai un lien de "toit", car ils ont tous vécu dans la maison de mon mari, ils y sont nés, ils y sont morts, et lorsque je passe devant le miroir du salon, je pense toujours à tous leurs visages qui s'y sont reflétés avant nous. En 2019 à l'occasion des journées du patrimoine, nous avions organisé un petit chantier bénévole pour nettoyer ces tombes. Je ne désespère pas d'avoir un jour l'autorisation de la mairie pour refaire une grande opération de nettoyage, et surtout de pouvoir faire graver les noms effacés, afin de redonner un peu d'humanité à ces "oubliés".

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  • J'étais samedi matin dans l'un des lieux les plus reposants de la capitale, afin de répondre aux questions d'Emmanuel Durget pour Le Figaro. La sauvegarde du patrimoine funéraire est un vaste sujet, et dans cette interview, il sera surtout question des lois qui ne me paraissent plus du tout adaptées, et des solutions simples qui pourraient être mises en place pour ne pas voir disparaître chaque années des milliers de tombes. Il faut faire de la place dans les cimetières afin d'accueillir des nouveaux défunts ? Certes, mais lorsqu'on a payé pour reposer en paix à perpétuité, il m'a toujours semblé inconcevable de se faire expulser de sa "dernière demeure". N'oublions pas cette célèbre phrase d'Ernest Renan : "Une Patrie de compose des morts qui l'ont fondée, aussi bien que des vivants qui la continuent." Et je me permettrai d'ajouter à cela, qu'une Patrie incapable de respecter ses morts, a peu de chance d'inculquer la notion de respect aux vivants. Un grand merci à Emmanuel Durget de m'avoir donné la parole. Diffusion de cette interview le 1er novembre à l'occasion de la Toussaint, sur le site et les réseaux du Figaro.

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