Journalistes et communicants : l'équilibre d'une relation devenue indispensable. La relation entre les journalistes et les professionnels de la communication a longtemps été marquée par une certaine distance, mais les évolutions récentes de l'écosystème médiatique bouleversent cette dynamique. Aujourd’hui, à l'heure de l'essor de l'intelligence artificielle, de la pression croissante sur les performances des contenus et de la montée en puissance des réseaux sociaux, les frontières se brouillent et une nouvelle ère de collaboration s'ouvre. Les journalistes, tout comme les communicants, doivent composer avec de nouveaux enjeux... Dans cette interview, Régis Thibault, Directeur de la communication de l'association Article 1 et Directeur-fondateur LES PARTISANS RP & INFLUENCE nous offre un décryptage des attentes réciproques entre ces deux professions et partage sa vision d’une relation devenue plus équilibrée, parfois même partenariale. 🔸 Quelles sont tes réactions, retours sur les enjeux de ta profession, mais aussi les contraintes et les réussites métiers ? Je constate que la relation entre professionnels de la communication et journalistes s’équilibre de plus en plus. Par le passé, on pouvait avoir l’impression d’être un peu pris de haut ou méjugés par les journalistes. Mais avec la nouvelle pression sur les résultats, la transformation des groupes médias et la concurrence des influenceurs, les journalistes sont eux aussi soumis à une logique « entreprise » qui se rapproche ainsi des enjeux des communicants. Dès lors, on voit apparaître une relation partenariale plus forte, et donc plus équilibrée. Les journalistes ont tout autant besoin des communicants que les communicants ont besoin d’eux. 🔸 Quels sont les chiffres qui t'ont le plus étonnés et pourquoi ? Ce qui m’étonne le plus, c’est le rapport aujourd’hui plus franc et direct à la notion de « performances des contenus ». Les notions d’engagement et d’audience, donc des critères « performatifs » ont pris le pas sur les valeurs. Je suis également interpelé par la différence de priorités selon la provenance des journalistes. Il semble que la quête de vérité et la lutte contre les fake news soient moins des priorités des journalistes nord-américains que pour leurs homologues européens. Étonnant quand on considère le flot de fake-news émanant des plateformes américaines ! 🔸 Quelles sont les attentes des journalistes par rapport à un CP, de l'état de la relation entre professionnels des RP et les journalistes ? Le premier « irritant » des journalistes est le même depuis toujours : être sollicité par des communicants qui n’ont aucunement pris la peine de connaître et comprendre les besoins du journaliste de son média, de sa rubrique... SOTM 2024, Journalistes - Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK ITW 👉 https://bit.ly/3Bd1VNw ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France
Com’On Leaders
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Com’On Leaders, « Le pouvoir de l'information, la force de la confiance »
À propos
Le groupe Com’On Leaders, est un média, un espace de parole ouvert aux Communicants, aux Journalistes. Un rendez-vous des professionnels de la communication qui souhaitent apporter, par leur expertise une vision constructive ou disruptive de nos métiers ! Enfin, à ceux qui veulent tous ensemble et collectivement, comprendre, accompagner, anticiper, les enjeux de ces métiers en perpétuelles mutations... Mais qui est derrière Com'On Leaders ? - Cyndie Bettant, Responsable de la publication. - Marc Michels, Rédacteur en chef.
- Site web
-
https://www.cision.fr/
Lien externe pour Com’On Leaders
- Secteur
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- Taille de l’entreprise
- 201-500 employés
- Siège social
- La Plaine Saint Denis
- Type
- Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
- Fondée en
- 2007
Lieux
-
Principal
10 Avenue du Stade de France
93210 La Plaine Saint Denis, FR
Nouvelles
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RP 2.0 : L'importance de l'information précise face à la montée des fake news. Julien Eloy, fondateur de Wepa Agency, nous livre son regard sur les transformations de son métier et sur les résultats du rapport State Of The Media 2024. Dans cette interview, il analyse les nouvelles attentes des journalistes, la nécessité de renforcer la confiance et la vérification des faits, et les défis liés à l'essor des nouvelles technologies. 🔸Quelles sont tes réactions, retours sur les enjeux de ta profession, mais aussi les contraintes et les réussites métiers ? Nous sommes à un carrefour déterminant. L'étude montre que, bien que les fondamentaux des métiers de journaliste et de communicant restent inchangés, nos professions évoluent constamment dans un monde qui ne ressemble déjà plus à celui d'hier. Le contenu reste roi. La véracité et la pertinence de l'information demeurent les piliers d'une communication de qualité, qui renforcent les relations entre journalistes et agences RP lorsqu'elles sont bien gérées. Cependant, le contexte a radicalement changé, exigeant de chacun qu'il fasse preuve d'adaptabilité et de résilience pour se réinventer. Les facteurs à considérer sont désormais multiples : l'évolution des modes de consommation, la surinformation, les fake news, l'émergence des créateurs de contenus, les réseaux sociaux, la data science, l'IA générative... tout cela dans un contexte économique peu favorable aux médias. Si le tableau peut sembler un peu sombre, il n'a pourtant jamais été aussi stimulant. Nous n'avons jamais eu autant besoin de communiquer, pour mieux se comprendre et combattre les contre-vérités, avec à notre disposition une multitude de nouveaux outils pour le faire. La créativité n'a jamais été aussi centrale dans nos métiers. 🔸 Quels sont les chiffres qui t'ont le plus étonnés et pourquoi ? Trois chiffres ont particulièrement retenu mon attention : 1️⃣ La perte de confiance envers la presse : 42% des journalistes interrogés considèrent que le plus grand défi auquel ils ont été confrontés au cours des 12 derniers mois est "de rester une source de confiance et de lutter contre les accusations de Fake News". La prolifération des Fake News, la polarisation politique, la surinformation et la pression économique fragilisent le métier de journaliste. Pourtant, ce métier est un pilier essentiel de nos démocraties. 2️⃣ L'utilisation des taux d'engagement dans les lignes éditoriales : la moitié des médias (47%) mesurent leur succès en analysant leurs taux d'engagement. Bien que cette approche permette de mieux comprendre les centres d'intérêt des lecteurs, elle présente le risque d'une dégradation de la qualité des contenus, ces derniers étant de plus en plus dictés par la recherche de clics... SOTM 2024, Journalistes - Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK ITW 👉 https://bit.ly/3BfEi6N ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France
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Désinformation : Sommes-nous condamnés à croire plutôt qu’à savoir ? Une tension permanente agite nos sociétés de la communication. D’un côté, les citoyens consomment de l’actualité à tout va, se biberonnent à l’information du matin au soir, réclamant des comptes-rendus toujours plus justes et rapides de l’état du monde, avides de tout connaître et de tout comprendre. De l’autre, les idées reçues, les jugements hâtifs, les théories du complot, les fake news, la désinformation ne cessent de gagner du terrain. Pourtant l’humain, n’a jamais eu autant d’outils à sa disposition pour apprendre, pour s’éduquer… Mais alors pourquoi, à l’heure où l’accès à la connaissance n’a jamais été aussi facile et diversifié, pouvons-nous encore trébucher si fréquemment face aux vérités factuelles et aux opinions infondées? Pourquoi tant d'individus adhèrent-ils si facilement aux idées fausses? D’où proviennent ces convictions si souvent non vérifiées, ces croyances puisées dans des sources douteuses? Pourquoi les individus affirment-ils sans savoir? C’est ce que nous allons voulu connaître en interrogeant Thomas Gatherias, spécialiste en sciences de l'information et de la communication et auteur de l'ouvrage : La société des faux savoirs, l’art de tout juger et tout dire sans presque rien connaître, Editions Vérone, 2024. Nous vivons dans une société où les idées se partagent, où les opinions se faufilent, indépendamment de leur valeur, de leur correspondance aux faits. Le doute, l’hésitation, l’esprit de nuance n’occupent que peu de place au moment de dire ce que l’on pense. Les sondages, et leur omniprésence, illustrent une tendance qu’ils ont peut-être eux-mêmes participé à construire. Quoi qu’il en soit, les questions posées finissent rarement sans réponse. Consciemment ou non, beaucoup de ceux interrogés semblent avoir subi la pression d’une force les poussant à donner un avis, coûte que coûte. Il y aurait comme une injonction à répondre, à fournir un point de vue, même infondé, à en avoir un à tout prix. Le silence serait perçu comme gênant, douteux, maladroit, inconvenant, en tous les cas inopportuns. Comme, peut-être, le signe d’un manquement, d’une incapacité à parler du réel, dont on refuserait ou renierait l’existence. Avouer son ignorance serait inconcevable, répondre « je ne sais pas » inacceptable. Le résultat est que les croyances continuent leur chemin et entretiennent une confusion constante avec les faits et le savoir. Et les individus qui les propagent semblent peiner à percevoir leurs limites. Ne sachant pas vraiment de quoi ils parlent, ne disposant pas de suffisamment de ressources pour en discuter avec sagesse, ils semblent s’accommoder bien volontiers du bruit des rumeurs qui courent, et qui embarquent avec elles une foule de complices crédules. Que disent les fake news de notre société, notre relation aux médias, et à l’information ? 💡L'intégralité de l'interview 👉https://bit.ly/40YBHZw 💡 Instagram 👉 https://lnkd.in/ebPQsrtD
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Certification et modèle économique des médias : un enjeu crucial pour l’avenir de la communication 🔥 Pour cet épisode nous avons eu le plaisir de recevoir Cyrille Frank, Fondateur Mediaculture et de la newsletter Mediarama (L’intelligence médias par CosaVostra). ➡️ « Ce n’est pas la peine forcément de s'exprimer sur tout, tout le temps, parce qu'il y a un brouhaha qui devient inaudible… Aujourd'hui les plateformes sont très fortes pour ça, elles ont à la fois des critères sociaux, économiques, des info sur les usages, sur le ciblage important, et en même temps elles ont la puissance. C'est ça qui fait qu'aujourd'hui les annonceurs vont vers ces plateformes et ça c'est un service très important. » La restitution des États généraux de l’information a eu lieu le jeudi 12 septembre 2024 au Conseil économique, social et environnemental (CESE), en présence des membres des EGI, des citoyens ayant participé aux consultations des neuf derniers mois et de l’ensemble des parties prenantes. Lancés en octobre 2023 par le président de la République comme un processus indépendant, collectif et collaboratif, les États généraux de l’information ont travaillé neuf mois durant. Neuf mois pendant lesquels des citoyens, des journalistes, des éditeurs, des chercheurs, des hauts fonctionnaires, des associations et des jeunes ont réfléchi au devenir de l’information. ➡️ « On constate aussi que certes les informations sont ciblées, certes elles sont diffusées à beaucoup de gens, mais on a un problème d'attention réelle, d’engagement... Et là, on peut se tourner à nouveau vers les éditeurs qui ont développé un lien fort avec leurs lecteurs. » Aujourd'hui, la transformation rapide des médias sous l'impact des plateformes technologiques et de l'intelligence artificielle (IA) et de la prolifération des fake news impose de nouvelles réflexions. Comment garantir la pérennité des modèles économiques tout en maintenant l’intégrité et la qualité de l’information ? La labélisation des médias est-elle un nouveau business model pour les marques ? Est-ce la solution ? ➡️ « On ne valide pas la qualité finale de l’info, on valide la manière de la fabriquer. Ça change tout, parce qu’on parle de liberté d'expression. Et donc, on prendrait le risque de limiter la liberté de ce qui est exprimé. » ✴️ L'importance de la labélisation des médias peut donc être un levier essentiel pour assurer la qualité et la monétisation des contenus dans l’écosystème numérique. Ce processus est crucial pour contrer la désinformation et pour que les médias soient justement rémunérés par les plateformes, renforçant ainsi la pérennité et l’indépendance de leur modèle économique... 💡L'intégralité de l'interview vidéo 👉 https://bit.ly/4ewHFns 💡Inscription à la newsletter Mediarama 👉 https://lnkd.in/edW5w39Q 💡 Instagram 👉 https://lnkd.in/ebPQsrtD 💡Spotify 👉 https://bit.ly/3OJVftx
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Journalistes et RP : comment capter l'attention et la confiance dans un contexte en pleine mutation ? Dans un environnement médiatique en perpétuelle transformation, où la rapidité de l'information rivalise avec la nécessité de sa véracité, le rapport entre journalistes et professionnels des relations presse s'adapte et évolue. À l'occasion de la publication du Rapport State Of The Media 2024, Com’On Leaders a souhaité donner la parole à ceux qui façonnent chaque jour l'information. Quelles sont les attentes des journalistes face aux RP ? ... Part : 1/2 La parole est à Amélie Marocco, Fondatrice & Attachée de presse de l'Agence Audace RP. 🔸 Quelles sont tes réactions, retours sur les enjeux de ta profession, mais aussi les contraintes et les réussites métiers ? Je trouve que cette étude est très bien réalisée et particulièrement enrichissante. Du côté des relations presse, je constate que, malgré les années, les priorités restent inchangées : il est essentiel de ne pas faire perdre de temps aux journalistes et de savoir les informer de la manière la plus pertinente possible. Je remarque également que l'une des principales craintes des journalistes est d'être associés à des "fake news". En tant que communicants, notre défi est donc d'assurer la véracité des informations que nous fournissons pour nos clients. Enfin, j'ai été surprise de découvrir que la majorité des journalistes utilisent Instagram pour s'informer. L'enjeu pour les attachés de presse est donc de savoir poster des informations capables de capter leur attention sur cette plateforme. 🔸 Quels sont les chiffres qui t'ont le plus étonnés et pourquoi ? Ce qui m'a le plus étonné, c'est de découvrir que la plus grande crainte des journalistes est de préserver leur crédibilité en tant que source de confiance et de combattre les accusations de fake news. J'aurais plutôt pensé que l'IA représenterait leur principale inquiétude, en raison de la menace qu'elle pourrait poser à leur travail. Pourtant, paradoxalement, seulement 26 % des journalistes considèrent l'IA comme une menace réelle. 🔸 Quelles sont les attentes des journalistes par rapport à un CP, de l'état de la relation entre professionnels des RP et les journalistes ? Dans cette étude, je constate à quel point il est crucial pour les journalistes de recevoir non seulement un contenu de qualité, précis et bien argumenté, mais aussi des photos exploitables. Cela montre bien qu'on n'a pas deux fois l'occasion de faire bonne impression et c'est particulièrement vrai pour nos communiqués de presse... SOTM 2024, Journalistes - Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK ITW 👉 https://bit.ly/48VYOWB ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France
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Certification et modèle économique des médias : un enjeu crucial pour l’avenir de la communication Pour cet épisode nous avons eu le plaisir de recevoir Cyrille Frank, Fondateur Mediaculture et de la newsletter Mediarama (L’intelligence médias par CosaVostra). « On ne valide pas la qualité finale de l’info, on valide la manière de la fabriquer. Ça change tout, parce qu’on parle de liberté d'expression. Et donc, on prendrait le risque de limiter la liberté de ce qui est exprimé. » - Cyrille Frank. La restitution des États généraux de l’information a eu lieu le jeudi 12 septembre 2024 au Conseil économique, social et environnemental (CESE), en présence des membres des EGI, des citoyens ayant participé aux consultations des neuf derniers mois et de l’ensemble des parties prenantes. Neuf mois pendant lesquels des citoyens, des journalistes, des éditeurs, des chercheurs, des hauts fonctionnaires, des associations et des jeunes ont réfléchi au devenir de l’information. Cinq groupes de travail rassemblant une cinquantaine de personnes ont œuvré à un ensemble de propositions sur des thèmes précis. 22 assemblées citoyennes et évènements organisés en région, 174 auditions, 76 contributions écrites adressées aux membres des EGI. Aujourd'hui, la transformation rapide des médias sous l'impact des plateformes technologiques et de l'intelligence artificielle (IA) et de la prolifération des fake news impose de nouvelles réflexions. Comment garantir la pérennité des modèles économiques tout en maintenant l’intégrité et la qualité de l’information ? La labélisation des médias est-elle un nouveau business model pour les marques ? Est-ce la solution ? Comment les communicants peuvent-ils jouer un rôle dans la lutte contre la désinformation et si oui le(s)quel(s) ? Est-ce qu’une marque doit-elle mettre tous ses investissement pub dans les réseaux ? Ou mieux communiquer avec les journalistes ? Ou encore communiquer moins ? L'importance de la labélisation des médias peut être un levier essentiel pour assurer la qualité et la monétisation des contenus dans l’écosystème numérique. Ce processus est crucial pour contrer la désinformation et pour que les médias soient justement rémunérés par les plateformes, renforçant ainsi la pérennité et l’indépendance de leur modèle économique... 🔥 À propos de Mediarama : « Les gens viennent chercher de l’incarnation, de la sincérité décisive, si on n’a pas ça, on passe à côté. L’IA rend des tas de service, du temps pour aller à l’essentiel mais on a quand même besoin de personnalité en qui on déléguer une confiance et dont on apprécie les choix, ou pas, mais que l’on aime suivre… Et c’est ça qui fera la différence avec l’IA. » À écouter sans modération… 💡L'intégralité de l'interview vidéo 👉 https://bit.ly/4ewHFns 💡Inscription à la newsletter Mediarama 👉 https://lnkd.in/edW5w39Q 💡 Instagram 👉 https://lnkd.in/ebPQsrtD 💡Spotify 👉 https://bit.ly/3OJVftx
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#SaveTheDate Rendez-vous au Brandwatch Marketing Bootcamp Paris ! IA, social, insights, fake news : relever les nouveaux enjeux marketing 2025. Le Brandwatch Marketing Bootcamp* est une matinée dédiée aux professionnels du marketing cherchant à anticiper les enjeux complexes auxquels l’écosystème sera confronté en 2025. De l’émergence de l’intelligence artificielle à la lutte contre la désinformation, en passant par la consumer intelligence, ou les nouvelles tendances des plateformes sociales, l’événement propose des analyses approfondies et des retours d’expérience partagés par des experts et speakers de renom, tels que le journaliste Thomas Huchon, Lola GEA PEREZ de Pinterest, Erick Shneider de Havas Paris, Adel Mebarki, Fondateur de Foresight Data Agency, Lynda Sadouki, Data Scientist Brandwatch et pour Cision Xavier Simon, DG Europe du Sud et Jerome Jelocha, Directeur Innovation. Ils donneront, les clés pour mieux comprendre et affronter les enjeux marketing et social média de 2025… 🔥 Thomas Huchon: "Un monde dans lequel, finalement, les échanges entre les gens, entre les entreprises, entre les états, se fait de manière libre et démocratique ; cela repose sur une idée ! Une idée assez fondamentale, et qui est que l’on partage, le point de départ de la discussion. Cela veut dire que sans vouloir partager la vérité, qui est une notion un peu compliquée et qui n’est pas toujours aussi vraie et existante et que l’on imagine. Ce n’est pas, ce n’est pas grave qu'à l'arrivée on ne soit pas d'accord. Mais ce qu'il faut, c'est quand même que le cœur de notre discussion repose sur quelque chose qui nous est commun. Et de plus en plus à la fois en tant qu’individu, en tant que citoyen, professionnel, en tant qu'entrepreneur, en tant que marque, en tant, qu'entreprise. Chacun d'entre nous vit un petit peu dans un couloir. On vit un petit peu enfermé dans une réalité virtuelle. Mais qui devient réel et qui est notre manière de voir le monde...**" 🔶 Conférences et tables rondes sur les thématiques suivantes: 1️⃣ Avant la data, avant les insights, avant l’IA. 2️⃣ Quand les fake news font mal aux marques. 3️⃣ Bouclier informationnel: la nouvelle arme des marques dans un monde désinformé. 4️⃣ Comment l’IA transforme les solutions de social listening & management ? 5️⃣ Havas : Brandwatch à l’heure de l’IA : trois cas d’usage par Havas Paris. 6️⃣ Pinterest: une plateforme différente pour un impact unique. * 📅 le jeudi 14 novembre 2024 de 8h45 à 14h au Digital Village Paris – 21 rue Albert Bayet, 13èmearrondissement /📍 Digital Village (Paris 13ème). 💡 Pour s’inscrire ? C’est gratuit et c’est ici 👉 https://bit.ly/4fiLLR7 😉 🥰 ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) : presse@catherine-cervoni.com - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France : cyndie.bettant@cision.com ** Pour retrouver l'ITW de Thomas Huchon 👉 https://bit.ly/3XL9xir
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Journalistes et RP : comment concilier course à l'information et pertinence ? La parole est à Gladys G., Responsable RP Domitys Aegide. Part : 2/2 🔸 Quelles sont les attentes des journalistes par rapport à un CP, de l'état de la relation entre professionnels des RP et les journalistes ? Comme évoqué, les journalistes sont dans le jus. Pour mieux saisir leur quotidien, il faut que l’on arrive à se mettre à leur place. Ils n’ont pas le temps et encore moins de temps à consacrer aux professionnels des RP. Saisir l’instant est notre défi au quotidien. Avoir en tête le bon timing (éviter le moment où ils sont en conférence de rédaction, bouclage, tournage…), le bon contenu à véhiculer, ainsi qu’une bonne posture – en oubliant, parfois, son ego – c’est sine qua non. Nous devons leur fournir un contenu « impactant », éviter les arguments commerciaux et marketing qui n’ont aucun intérêt à leurs yeux, faire en sorte d’adopter une juste distance en s’adaptant à eux, toujours à eux et c’est ainsi que nos communiqués de presse peuvent être mieux perçus et appréciés. En plus de ce contenu, nous nous devons d'être proactif, réactif, tisser une relation unique avec ces derniers et faire en sorte d’être disponible – voire indispensable - quand ils ont besoin. 🔸 Quelle est la différence d’approche lorsque l’on souhaite communiquer, entre un journaliste de presse régionale et un journaliste de presse nationale, entre une presse grand public et une presse pro entre un support écrit, TV, Audio, et vidéo ? Prendre contact avec un journaliste en dehors de la France est assez simple, mais nouer un lien ténu et durable reste encore abstrait à mon sens. Ils ne fonctionnent pas comme les journalistes français, chacun a ses codes, son quotidien qui lui est propre, une perception du temps qui est différente... En tant que professionnels RP, en plus d’être des alchimistes, où nous devons souvent créer des sujets à partir de rien, nous devons être constamment des lanternes en éveillant leur curiosité. Le savoir-faire que nous avons cultivé en France peut se développer dans le reste de l’Europe, il suffit de s’adapter. Au sujet des différentes catégories de presse, PQR / PQN / Agences de Presse / Audiovisuels ou Print/Online, nous devons réfléchir au timing, à notre approche, pour qu’elle puisse être la plus singulière possible afin d’avoir un maximum de résonnance auprès d’eux. Faire écho, ce n’est pas simple, cela se cultive et les médias ont autant besoin de nous que nous d’eux. SOTM 2024, Journalistes - Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK ITW 👉 https://bit.ly/4fkV1UL ✴️ Contacts Media : - cervoni catherine (Catherine Cervoni RP) - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France
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Journalistes et RP : comment concilier course à l'information et pertinence ? La parole est à Gladys G., Responsable RP DOMITYS. Part : 1/2 🔸 Quelles sont tes réactions, retours sur les enjeux de ta profession, mais aussi les contraintes et les réussites métiers? Aujourd’hui, les journalistes sont littéralement sous l’eau avec le fait de rédiger 6 à 8 articles par jour en traitant des sujets aussi différents les uns que les autres, subir le manque de moyens, de ressources, la concurrence, la pression des réseaux sociaux, sans oublier le fait qu’ils sont harcelés par les attachés de presse, qui, parfois, ciblent mal leurs contacts. Continuer de susciter l’intérêt du grand public, de l’informer, alors que son comportement évolue face aux médias, devient un vrai challenge au quotidien pour ces derniers! En tant qu’experts RP, notre objectif est de mieux les comprendre, mieux cerner les angles, qui suscitent leur intérêt pour que ce soit un gain de temps pour eux comme pour nous. Trouver le juste équilibre pour éviter la désinformation et continuer d’agiter la curiosité du grand public, c’est l’objectif auquel nous devons répondre ensemble, en travaillant main dans la main avec les journalistes. Les relations presse évoluent en fonction des besoins des journalistes et nous devons continuer de les anticiper pour que le lien qui se tisse entre nous puissent être aussi favorable que durable. L’information est une arme, que nous devons continuer d’aiguiser, soigner pour mieux se battre car c’est en l’utilisant que nous pouvons devenir plus crédible face à ceux qui doutent, qui ne savent pas. 🔸 Quels sont les chiffres qui t'ont le plus étonnés et pourquoi? A mon sens, voir la montée des réseaux sociaux, comme source d’information pour les journalistes (44% sur Instagram, 39% sur Linkedin, 34% sur FB), est assez effrayant dans la mesure où ce sont de véritables fabriques à fake news où des duck faces se mêlent à des messages qui restent, pour beaucoup, « inentendables », voire insoutenables, à l’heure actuelle. Aussi, le fait que l’IA commence à prendre une place majeure en tant qu’outil rédactionnel (19% pour aider à créer les grandes lignes d’un sujet !), que ce soit pour les experts RP ou les journalistes, démontre que la réflexion, le fait de se poser en lisière du monde pour analyser/traiter un sujet devient complexe, ce qui pose des questions sur la relation que l’on PEUT entretenir avec l’information et la pertinence de son contenu. Enfin, nous avons beau, en tant que professionnels RP, réfléchir à repenser nos outils de presse, en y intégrant de l’innovation, de l’originalité, du sensationnel, il reste que ces derniers continuent de penser qu’un outil de presse classique, un CP (74% à le penser), suffit… SOTM 2024, Journalistes - Cision 👉 https://bit.ly/3z0XtjK ITW 👉 https://bit.ly/4fkV1UL ✴️ Contacts Media: - cervoni catherine - Cyndie Bettant, Communication & Impact Leader - Cision France