La flore locale dans les projets d'aménagements et de végétalisation. Issus des 5 départements normands, paysagistes, représentants des CAUE de la Manche, CAUE du Calvados, CAUE 76, de la DREAL Normandie, de l'AFAC Haies et Bocages de Normandie, d'ASTREDHOR Seine-Manche, unité territoriale de l'institut technique des professionnels du végétal , et de la cellule ingénierie du Département de l'Orne, plus de 20 personnes étaient présentes ce 8 octobre au jardin des plantes de Rouen pour échanger sur la thématique. Les enjeux liés à l'utilisation de la flore sauvage locale ainsi que la marque Végétal local ont été présentés par le Conservatoire botanique de Normandie. La Ville de Rouen, qui accueillait l'événement, a présenté son unité de production de végétaux locaux et leur intégration dans son plan de renaturation. Une visite guidée a ensuite permis de retracer les étapes de la création des espaces de valorisation de la flore normande situés au jardin des plantes. Protocoles de récoltes de graines en milieu naturel, traçabilité, culture et modalités de gestion ont pu être précisés. Nous remercions la Fédération Française du Paysage - Normandie pour sa collaboration à l'organisation de cette matinée. Crédit photographique : Franck Gaillet (FFP Normandie)
Conservatoire botanique de Normandie
Programmes de conservation de l’environnement
Organisme scientifique missionné par l'Etat pour la connaissance et la conservation de la flore sauvage et des habitats
À propos
Le Conservatoire botanique de Normandie est un Établissement public de coopération environnementale (EPCE) dont le Décret ministériel n° 2021-762 du 14 juin 2021 précise les 5 missions d'intérêt général qui lui sont confiées par l'État : -Développement de la connaissance sur la flore, la fonge, les végétations et les habitats, aux échelles territoriale, nationale et biogéographique. -Gestion, diffusion et valorisation de données sur la flore, la fonge, les végétations et les habitats -Contribution à la gestion conservatoire de la flore, de la fonge, des ressources phytogénétiques sauvages, des végétations, des habitats et des espaces, et à la restauration écologique -Appui à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques et de la réglementation aux échelles territoriales, nationale et européenne -Communication, sensibilisation et mobilisation des acteurs.
- Secteur
- Programmes de conservation de l’environnement
- Taille de l’entreprise
- 11-50 employés
- Siège social
- CAEN
- Type
- Administration publique
- Fondée en
- 2023
- Domaines
- Flore vasculaire, Bryophytes, Lichens, Fonge, Characées, Phytosociologie, Végétal local, Espèces exotiques envahissantes, Conservation in situ, Conservation ex situ et Messicoles
Lieux
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Principal
Bâtiment CANOPE 21 rue du Moulin au Roy
14 000 CAEN, FR
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114 ter avenue des martyrs de la résistance
76 000 ROUEN, FR
Employés chez Conservatoire botanique de Normandie
Nouvelles
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L'utilisation des végétaux sauvages et locaux dans les projets d'aménagements et de renaturation. Demi-journée technique organisée le 8 octobre au jardin botanique de Rouen par le Conservatoire botanique de Normandie et la Fédération Française du Paysage - Normandie, en partenariat avec la Ville de Rouen. Inscriptions auprès de normandie@f-f-p.org
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Un atelier sur le suivi de la végétation lors des Rencontres régionales des gardes et agents du littoral Les 12 et 13 septembre se sont déroulées les journées de rencontres régionales des gardes et des agents du littoral organisées par la Délégation Normandie du Conservatoire du littoral. La thématique choisie cette année était les suivis naturalistes sur les sites du Conservatoire du littoral. À cette occasion, le Conservatoire botanique de Normandie a animé, au sein des 80 ha de marais tourbeux du marais Vernier, un atelier traitant du suivi de la végétation et a présenté les éléments méthodologiques nécessaires à la bonne réalisation de relevés phytosociologiques. Crédit photo : Annaïg POSTEC (Conservatoire du littoral)
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Le Conservatoire botanique de Normandie a été sollicité par le Conservatoire du littoral pour réaliser un temps de formation et d'échanges avec les éleveurs de la Baie du Mont -Saint-Michel. Cette session a été réalisée dans le cadre des Mesures Agro Environnementales et Climatiques (MAEC) mises en place sur le site Natura 2000. Deux sessions ont été proposées ce 11 septembre 2024 : une sur les herbus du Val-Saint-Père, l'autre sur ceux qui se situent à l'ouest du Mont-Saint-Michel. Les échanges ont porté sur l'ensemble des plantes qui peuvent être observées sur le pré salé dans toute leur diversité, leurs adaptations aux immersions régulières par la mer ainsi qu'aux usages d'hier et d'aujourd'hui dans la Baie du Mont Saint Michel. Ont notamment été observées : la Salicorne d'Europe (Salicornia europea), espèce très caractéristique des secteurs de pré salé les plus régulièrement submergés par l'eau de mer lors des marées (photo T.Bousquet) et l'Obione faux pourpier (Halimione portulacoides), espèce des secteurs peu pâturés qui peut former de véritables "micro-mangroves" propices à nombre de petites espèces marines qui se nourrissent dans l'estuaire et attendent à l'abri l'arrivée de la prochaine marée (photo J. Waymel). Environ 35 personnes ont participé à cette journée.
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La Canneberge, espèce sentinelle du climat La Canneberge, Vaccinium oxycoccos, est une espèce circumboréale qui se développe dans les tourbières acides, abondamment et régulièrement alimentées en eau. Une augmentation de la fréquence des épisodes de canicule et de sécheresse estivales pourrait conduire à sa régression. C’est afin de mieux identifier les menaces qui pèsent sur elle dans le cadre du changement climatique qu’elle a été retenue comme espèce sentinelle lors de la construction du programme Sentinelles du climat en Normandie, coordonné par l’URCPIE de Normandie. Un premier protocole de suivi de l’espèce a été élaboré et testé le 9 juillet 2024 par le Conservatoire botanique de Normandie et le Conservatoire d'espaces naturels de Normandie sur une tourbière du Pays de Bray dont ce dernier est le gestionnaire. Il pourrait être mis en œuvre dès 2025. Crédit photographique : N. Valy
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685 ! 685, c’est le nombre d’individus d’Arnoséride naine (Arnoseris minima) observés après les opérations de semis réalisées en octobre dernier sur le site de la carrière de Bouafles. Pour obtenir ce résultat un minutieux travail du sol a été réalisé avant le semis des graines qui avaient été préalablement multipliées par le Conservatoire botanique national de Bailleul. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une opération de déplacement d’espèce protégée autorisée par arrêté préfectoral et désignant le CBN de Bailleul pour accompagner l’exploitant Cemex dans la réalisation de cette mesure. Il conviendra désormais de mettre en place une gestion adaptée qui permette de maintenir cette population en place sur le long terme. Crédit photographique : J. Buchet
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Une journée technique était organisée par la Région Normandie à l'Horti-Pôle d'Evreux le jeudi 4 juillet dans le cadre de l'Opération Normandie Haies. Le Conservatoire botanique de Normandie présentait les fondamentaux de l’écologie des essences bocagères de Normandie (essences, aires de répartition, préférences écologiques, adaptation des végétaux), les enjeux liés à l'utilisation de végétaux sauvages et locaux et la marque Végétal local. L'Agence Normande de la Biodiversité et du Développement durable (ANBDD) et l'Université de Caen ont présenté conjointement les travaux en cours du GIEC normand sur la thématique de l’adaptation de la haie au changement climatique. AFAC Haies et Bocages de Normandie a présenté le projet FILONOR. Les présentations ont été ponctuées de temps d'échanges et de travail collaboratif sur l’élaboration de lignes de conduite communes régionales sur le choix des essences de haies intégrant les enjeux de biodiversité et climatique. Ces échanges se sont poursuivis l'après-midi avec la visite de l'atelier technique horticole : -haie d’expérimentation bocagère et gestion durable comme outil d'adaptation au changement climatique -haie urbaine et paysagère, écoconception paysagère -expérimentation sur la strate herbacée en pied de haie dans le cadre de la marque Végétal Local -plateau de production de semences. Crédit photographique : M. Levrard, L. Garnier, M. Rollot, R. Debray
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Nous accueillons Amandine Lebourg. "Originaire de Haute-Normandie, j’ai effectué tout mon cursus universitaire à l’Université de Rouen Normandie. Après un stage de six mois centré sur la Stratégie de conservation de la flore menacée du PNR Oise Pays de France au Conservatoire botanique national de Bailleul, j’ai intégré le Pôle Conservation du Conservatoire botanique national du Bassin parisien à Paris en tant que chargée d’études conservation et restauration. Durant trois ans, j’ai principalement travaillé sur la réhabilitation de prairies avec des semences Végétal Local et sur l’amélioration des connaissances des mouillères d’Île-de-France. Trois années riches et diversifiées qui m’ont permis de travailler autant sur des missions d’amélioration des connaissances, de conservation que de restauration. Malgré ma prise de poste à Paris, j’ai toujours maintenu un lien associatif important en Normandie avec la SOCIETE DES AMIS DES SCIENCES NATURELLES ET DU MUSEUM DE ROUEN (SASNMR). La création du Conservatoire botanique de Normandie et l’ouverture d’un CDD était donc l’opportunité de me rapprocher de mes proches et d’avoir un ancrage plus important dans ma région d’origine. Très intéressée par la connaissance des écosystèmes et des végétations pour mieux les comprendre et les préserver, je suis ravie d’avoir intégré l’équipe de Caen en tant que botaniste phytosociologue. A partir de la fin de cette année, le projet qui occupera le plus mon temps sera le programme CarHab (Cartographie nationale des habitats naturels et semi-naturels) pour le Département de la Manche. Une expérience qui diffère beaucoup de mes missions antérieures mais qui m’apparait passionnante." Crédit photographique : Clotilde LECOESTER
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Suivis annuels de la Violette de Rouen Dans le cadre du Plan national d'action en faveur des taxons endémiques de la vallée de la Seine et de leurs habitats, le dénombrement et la cartographie des stations de Viola hispida ont été réalisés du 1er au 3 juillet par les équipes du Conservatoire botanique de Normandie et du Conservatoire d'espaces naturels de Normandie. L'année 2024 semble être une bonne année pour la Violette de Rouen avec une hausse de plus de 60 % des effectifs tous sites confondus. Ces suivis fins sont essentiels pour s'assurer de l'efficacité des mesures de gestion et envisager leur adaptation éventuelle. Crédit photographique : C. Archeray