Consors Intelligence

💡 Les principaux points à retenir de la nouvelle édition de l'IPC de Transparency International ! ⬇️ ⬇️

13 procédures pénales ouvertes pour violation des droits humains contre des entreprises françaises …rien qu’au premier semestre 2024 ! Le Le Club des juristes a publié un rapport fascinant et sans équivoque sur le risque pénal des entreprises françaises. Elles font face à un nombre croissant de poursuites pénales pour violation des droits humains à l’étranger ! Lafarge, incriminé pour des faits de complicité de crimes contre l’humanité, ainsi que les mises en cause de TotalEnergies et Dassault Aviation, notamment, nourrissent ce constat. Le rapport rappelle aux sociétés que leur croissance ne peut se faire au détriment des droits humains et insiste sur la nécessité d’adopter une posture proactive en mettant en place une politique de conformité globale qui dépasse les sociétés et implique l’ensemble des acteurs. Il suggère d’améliorer les dispositifs de prévention des risques et de définir la responsabilité pénale des entreprises en : ·     Renforçant des instruments de compliance internes (cartographie des risques, politiques dédiées et mécanismes de contrôle, systèmes d’alerte), ·     Élargissant des missions de la diplomatie économique en accompagnant davantage les entreprises, ·     Encourageant un cadre européen et international harmonisé, qui passe notamment par les nécessaires #CS3D et #CSRD, ·     Encadrant mieux les critères de responsabilité pénale des entreprises et des dirigeants. Chez Consors Intelligence nous pensons qu’il faut avant tout changer de paradigme et arrêter d’opposer croissance et réglementations car in fine les normes sont garantes du développement des sociétés sur le long terme. Notre expérience démontre que de nombreuses entreprises ont déjà fait le choix vertueux de protéger les emplois, le capital, la réputation, les projets… - en respectant la loi, voire en allant au-delà. Un grand bravo au Club des juristes pour la publication de ce rapport ! #Devoirdevigilance #Supplychain #Compliance #SapinII https://lnkd.in/e2nMyFxt

13 procédures pénales ouvertes pour violation des droits humains contre des entreprises françaises …rien qu’au premier semestre 2024 ! Le Le Club des juristes a publié un rapport fascinant et sans équivoque sur le risque pénal des entreprises françaises. Elles font face à un nombre croissant de poursuites pénales pour violation des droits humains à l’étranger ! Lafarge, incriminé pour des faits de complicité de crimes contre l’humanité, ainsi que les mises en cause de TotalEnergies et Dassault Aviation, notamment, nourrissent ce constat. Le rapport rappelle aux sociétés que leur croissance ne peut se faire au détriment des droits humains et insiste sur la nécessité d’adopter une posture proactive en mettant en place une politique de conformité globale qui dépasse les sociétés et implique l’ensemble des acteurs. Il suggère d’améliorer les dispositifs de prévention des risques et de définir la responsabilité pénale des entreprises en : ·     Renforçant des instruments de compliance internes (cartographie des risques, politiques dédiées et mécanismes de contrôle, systèmes d’alerte), ·     Élargissant des missions de la diplomatie économique en accompagnant davantage les entreprises, ·     Encourageant un cadre européen et international harmonisé, qui passe notamment par les nécessaires #CS3D et #CSRD, ·     Encadrant mieux les critères de responsabilité pénale des entreprises et des dirigeants. Chez Consors Intelligence nous pensons qu’il faut avant tout changer de paradigme et arrêter d’opposer croissance et réglementations car in fine les normes sont garantes du développement des sociétés sur le long terme. Notre expérience démontre que de nombreuses entreprises ont déjà fait le choix vertueux de protéger les emplois, le capital, la réputation, les projets… - en respectant la loi, voire en allant au-delà. Un grand bravo au Club des juristes pour la publication de ce rapport ! #Devoirdevigilance #Supplychain #Compliance #SapinII https://lnkd.in/e2nMyFxt

Lutte contre la corruption : qu'est-ce qui rend si difficile l'évaluation des tiers ? 49% des entreprises considèrent que l’évaluation de l’intégrité des tiers est la mesure la plus difficile à mettre en œuvre dans de cadre de leurs procédures de lutte contre la corruption. C’est l’une des leçons de l’enquête annuelle de l’Agence française anticorruption (AFA) sur les dispositifs anticorruption dans les entreprises.   Consciente de l’enjeu, l’AFA, annonce qu’elle proposera dans les prochains mois de nouveaux outils d’appui méthodologique sur ces sujets car elle le rappelle « un tiers des entreprises répondantes expliquent avoir été confrontées, les 5 dernières années, à un cas de corruption ou de trafic d’influence » !   Mais le rapport ajoute aussi : « Les entreprises rencontrent des difficultés sur la volumétrie et la diversité des tiers à évaluer, nécessitant des ressources importantes. Les entreprises ne trouvent pas toujours les outils adaptés à cette procédure, notamment pour recueillir des informations qui peuvent être purement déclaratives et manquer de fiabilité. »   Si la responsabilité de l’évaluation des tiers repose bien in fine sur l’entreprise, elle peut s’appuyer sur des sociétés comme Consors Intelligence. Nous sommes conscients des enjeux pour nos clients et observons également les constats dressés par l'AFA. Il est toutefois possible d'y répondre de manière opérationnelle et efficiente tout en dépassant le déclaratif et les bases de données. Notre métier est de soutenir les entreprises et de garantir leur développement en complétant leur dispositif de contrôle par l’apport d’informations sourcées et opposables. …tout cela en maîtrisant les coûts. Nous nous basons sur les dernières technologies de collecte mais aussi, en fonction de la criticité du tiers, sur un savoir ancien, celui du renseignement humain afin d'identifier, qualifier les risques et recommander les justes mesures d'atténuation.

Quel avenir pour la CSRD et la CS3D ? Le 23 janvier dernier, Éric Lombard, le ministre de l’Économie, a annoncé sa volonté que l’Union européenne suspende la directive sur le devoir de vigilance (#CS3D). Cette annonce intervient quelques jours après la déclaration de Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission européenne, à propos d’une potentielle suppression de la directive sur le reporting de durabilité (#CSRD). La CS3D et la CSRD seront intégrées à la future législation #Omnibus, devant permettre des renégociations et des révisions à la baisse des obligations environnementales et sociales. Un intense lobbying a lieu au niveau européen depuis plusieurs mois, reflétant deux visions radicalement opposées sur ce que doit être l’engagement des entreprises. L’argument invoqué par les opposants est celui de la préservation de la compétitivité des entreprises européennes face aux entreprises concurrentes internationales. De la même manière, ce qui rend facilement attaquable ces normes est qu’elles apparaissent comme trop contraignantes, en imposant un énième reporting complexe. Leurs détracteurs y voient à nouveau l’expression d’une technocratie européenne très éloignée de la réalité. Cela intervient dans un contexte de remise en cause de la transformation écologique et sociale marqué par la réélection de Donald Trump et les critiques adressées au Green Deal. Toutefois, ces normes sont non seulement fondamentales pour responsabiliser les entreprises en matière de droits humains et environnementaux mais aussi pour répondre aux enjeux vitaux de la planète. Elles permettent de sécuriser leurs chaines de valeur et particulièrement d’approvisionnement. Critiques pour leurs activités, elles sont bien trop souvent opaques et complexes. Les décrypter, en connaître les risques et les faiblesses, concourent à les sécuriser, à les pérenniser et à renforcer la compétitivité à long terme. Par ailleurs, comme expliqué récemment par Stéphane Brabant , avocat de premier plan sur le « Business & Human Rights », si une simplification de ces textes est nécessaire, une suppression totale pourrait accroître l’insécurité juridique des entreprises et pénalise les entreprises ayant déjà investi leurs ressources (financières, humaines et opérationnelles) pour leur mise en conformité. Il aurait été probablement plus judicieux d’unifier d’abord le devoir de vigilance au niveau européen (CS3D) avant de demander aux entreprises d’en rendre des comptes (CSRD). Cela aurait pu éviter ces contestations et rendre les mises en conformité plus opérationnelles et moins effrayantes… Quoi qu’il en soit, ces normes, maladroites peut-être, vont incontestablement dans le bon sens, tant pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et des générations futures, que pour sécuriser les chaînes de valeur dans un monde mouvant, complexe et plus que jamais incertain. Rendez-vous le 26 février, où sera dévoilée la directive Omnibus. #Devoirdevigilance

Les équipes de Consors Intelligence étaient présentes au Festival OSINT le 6 décembre dernier, l’occasion d’explorer la place croissante de l’investigation en sources ouvertes (OSINT) dans la compréhension des situations complexes, notamment grâce aux témoignages d’intervenants de VIGINUM, de l’Ministere de la Defense - IRSEM, Paris ou encore de Disclose. Ils ont notamment pu aborder le rôle décisif de l’OSINT dans les conflits en Ukraine et au Proche-Orient pour vérifier la fiabilité des informations et contrer les stratégies de désinformation, une réalité également transposable au monde des affaires. Le festival a aussi permis de souligner un point essentiel : l’OSINT ne suffit pas toujours à appréhender la complexité des situations, et l’apport des sources humaines (HUMINT) reste incontournable pour saisir la réalité du terrain ! Chez Consors Intelligence, nous sommes en effet convaincus que c’est la combinaison de ces deux approches qui permet d’éclairer au mieux les angles morts à travers des solutions sur-mesures, adaptées aux enjeux stratégiques de nos clients. Alors un grand merci à OpenFacto et Après les Réseaux Sociaux pour l’organisation de cette deuxième édition du Festival OSINT, une opportunité d’échanges riches et inspirants, à l’année prochaine ! #OSINT #Investigation #HUMINT #FestivalOSINT 

Qui connait la nouvelle "Climate House"? Toujours curieux de découvrir les nouveaux réseaux d'entreprises engagées dans la transition, nous avons eu l'occasion de visiter ce lieu inauguré mi-octobre, sur invitation de Celine Dartanian. 80 co actionnaires, dont les portraits ornent le mur à l'entrée, sont à l'initiative de ce lieu situé au cœur du sentier, dans les locaux de l'ancien "Numa". Au milieu des photos des fondateurs.rices ou dirigeant.es de TooGoodToGo, Frichti, STATION F, Neoness, makesense, LCL, la Caisse des Dépôts... nous avons reconnu Fanny Bénard, la fondatrice de BuyYourWay - Conseil en Achats Responsables, société dont nous sommes partenaires et experts associés. Hello Fanny ! Bravo! Le modèle économique de la "Climate House" repose sur la location de bureaux à des entreprises souhaitant rejoindre une communauté engagée (ils ont fait le plein en quelques semaines) et sur un parcours de transformation pour des sociétés souhaitant prendre le virage de la transition. Cette communauté qui a grossi très vite est pour le moment plutôt "fermée" et ne cherche plus réellement à recruter, mais dans un premier temps plutôt à travailler sur elle-même, selon les mots de sa co-DG Maïka Nuti. A suivre, à visiter lors d'un des nombreux événements qu'ils organisent. Il s'y passe quelque chose presque tous les jours ! Un tel engouement pour ce lieu est très rassurant, en ces temps où la transition sociétale et environnementale est plutôt mise à mal !

Consors Intelligence a eu l’occasion d’assister au colloque TRIP d'automne 2024 de l’Avicca qui regroupe les collectivités et les acteurs engagés dans la transformation numérique. Le thème de ce colloque était : "Ella, elle l’a, la complétude", notamment sur la couverture et qualité des réseaux, l’accès numérique pour tous, mais aussi la résilience du réseau dans le cadre plan France Très Haut Débit.  L’avènement d’un certain nombre d’incidents tels que les actes de malveillance, accidents, mais aussi aléas climatiques a mis en exergue les vulnérabilités des infrastructures de la fibre optique. Les acteurs présents ont ainsi pu échanger autour de tables rondes sur les différents enjeux en matière de sécurité du réseau et identifier les pistes d’amélioration. Consors Intelligence s’engage à accompagner ses clients dans l’identification de ces risques et la mise en place de bonnes pratiques. #Numérique #Résilience #FibreOptique #Télécommunications #AVICCA #Sécurité

Fin de cycle! Notre première phase de travail avec l'Impact Studio de Sciences Po s'achève déjà! On n'a pas vu le temps passer... En partenariat avec bluenove, notre équipe de Consors Intelligence accompagne durant toute l'année un groupe d'étudiants très motivés sur un sujet clé : le dialogue et la coopération parties-prenantes dans le cadre des grands projets d'infrastructures. Tout cela sous l'oeil bienveillant d'un grand acteur des infra qui souhaite réellement s'engager sur ces sujets. Car en effet, si la transition écologique ne pourra se faire sans le développement d'infrastructures décarbonées, elle devra aussi se faire en engageant de manière authentique celles et ceux qui vivent sur les territoires qui les accueilleront. C'est tout l'objet de notre travail de recherche au sein de ce labo de l'impact : quels modes de dialogues, de coopération, d'engagement, de gouvernance mettre en œuvre? Dans quels cas de figure et avec quelles ambitions? Energies, transports, eau, digital, ce sont tous les pans de notre société qui sont à terme concernés. Derrière des termes parfois abstrait, c'est toute la vie de la cité et les modalités de la démocratie et du bien vivre ensemble qui sont questionnées! Merci aux étudiants engagés dans notre projet (Basile Perrot, Cléa Grebert et Ismaël Mulon) à l'équipe bluenove (Maxime Barbier, Adina Tatar, Mïa Cloix) aux côtés desquels nous apprenons beaucoup, à notre très résilient chef de projet côté Consors (Clément S.), à la confiance de Véronique Mathelin, au tutorat d'Olivier Béguin et à notre parrain au lab, président de notre comité de mission, Cyrille Antignac!

Vous avez dit "controverse ESG"? Retour sur notre intervention et quelques enseignements tirés du colloque "Intelligence économique et stratégique" (IES 2024) qui s'est tenu la semaine dernière à Strasbourg ✅ Quelques 200 participant.e.s représentant la variété des métiers et prismes de l'intelligence économique (IE) : responsables de département IE au sein de grands groupes, de PME, pôles de compétitivité ou administrations; sociétés spécialisées dans l'enquête, dans la veille, éditeurs de logiciels, responsables de master IE, chercheurs... ✅ Notre intervention centrée sur la prise en compte des risques et impacts environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG) a pu dérouter certains mais a néanmoins suscité un réel intérêt et générer des questions clés dans la salle, notamment : "la prise en compte de l'ESG n'est-elle pas aussi la veille des business models concurrents, émergents, à impact, qui menacent les modèles traditionnels?" ou encore "peut-on encore se mettre le boulet de l'ESG à la cheville en temps de crise voire de conflit?"... A cette question, pour nous la réponse est claire, plutôt que d'être tenté de s'aligner vers le bas pour rester compétitif, privilégions l'éthique pour boussole en toute situation, et soyons créatifs pour créer soi-même son propre marché de transition voire de rupture... ✅ Également, en substance et après de nombreuses et incontournables sessions dédiées à l'impact de l'IA dans nos métiers, un constat fort ressort : aucune outil, aussi puissant soit-il, ne permettra de remplacer le renseignement humain, local, de terrain, l'investigation profonde de la réalité, le décryptage de ce qui est dans la tête de décideurs ou acteurs clés mais qui n'est écrit nulle part... Ça tombe bien, c'est notre programme pour les prochaines années : continuer de développer nos capacités d'investigation profonde, au plus près des réalités, qui font notre particularité et notre identité dans cet univers hétéroclite! Merci au comité d'organisation de l'Association Aéronautique et Astronautique de France (3AF) pour nous avoir ouvert une place et une session centrée sur l'ESG, admirablement menée par Patrick Cappe de Baillon du CEA. Beaucoup de curiosité et de chaleur humaine, y compris dans les murs du restaurant de l'Ancienne Douane qui nous a accueillis le temps d'une soirée... Respect pour cette bâtisse datée de 1401, qui avant nos débats sur l'IA aura vu naitre l'imprimerie!