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📌 L'édito de la semaine : Ukraine mon Amour 24 février 2022. Cette semaine, cela fait trois ans que ce que les Ukrainiens appellent « la guerre à grande échelle » a débuté. Dans cet édito, nous n’avons pas grand-chose à dire, si ce n’est que nous y pensons pratiquement chaque jour, à cette guerre, si longue, si proche, si emblématique du futur de l’Europe. Selon les chiffres du HCR, alors que les chiffres pour les soldats sont difficiles à obtenir (Volodymyr Zelensky annonçait 45000 soldats tombés au front en décembre dernier), depuis 3 ans, 12 300 civils ont été tués, dont 650 enfants, selon les estimations de l’ONU. Et dans le dernier décompte, plus de 6 millions de réfugiés ukrainiens étaient enregistrés à travers l'Europe, dont environ 60 000 en France.    Partout dans le pays, et notamment à Kharkiv qui concentre la majorité des bombardements, près de 5 000 lieux culturels et patrimoniaux ont été détruits, et l’Unesco a proposé un plan de relèvement sur dix ans, nécessitant près de 9 milliards de dollars. Alors que Donald Trump tente d’orchestrer des pourparlers de paix sans aucun représentant ukrainien à Riad, qu’il demande le remboursement des aides envoyées à Kiev et qu’il tente d’obtenir des ressources naturelles du pays, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen est en visite officielle à Kiev où elle a réitéré le soutien de l’UE au pays.    Du côté de la culture, partout en Europe, nous ouvrons grand les oreilles, pour essayer d'imaginer ce que cela veut dire, trois ans de guerre, trois ans de peur, trois ans de destructions. ▶️ La suite à lire sur cult.news - https://lnkd.in/gJYC-uBu ▶️ Yaël Hirsch et Amelie Blaustein Niddam

📌 L'édito de la semaine : Danser pour résister En ce 14 février, nous avions envie de parler de tout sauf de Saint-Valentin. L’amour courtois, l’amour libre, le polyamour, franchement, lecteurs et lectrices, aimez-vous comme vous le désirez, c’est bien là l’important ! Non, à la rédaction, depuis quelques jours, on a noté quelque chose de réjouissant : la fête est de retour, mais pas n’importe laquelle, une fête politique et décalée. Par exemple, en ce moment à Avignon se tient la 47ᵉ édition du festival de danse Les Hivernales et nous y sommes allé•e•s pour couvrir les premiers jours. À la fin de chaque représentation, il était proposé au public de se lever pour faire un selfie géant avec les artistes, et à l’occasion de la création de Sandrine Lescourant, Blossom, le selfie s’est transformé en piste de danse. Le mouvement se nomme #deboutpourlaculture et vise à alerter via les réseaux – tous les réseaux, les maudits comme les nouveaux – ceux et celles qui ne le sauraient pas, que sans subvention, les salles n’ont que deux solutions : augmenter drastiquement les prix ou réduire considérablement la programmation et les effectifs. Pour protester, pour rendre cela visible, les bras se lèvent haut et en rythme.   ▶️ La suite à lire sur cult.news - https://lnkd.in/edjYCW5T Yaël Hirsch, Amelie Blaustein Niddam et Laura DUMEZ

Retrouvez ci-dessous le lien vers notre recap du WE Culturel du #AIactiionsummit ici : https://lnkd.in/efFikhy5

Retour sur une journée inspirante à la BNF François Mitterrand, où démonstrations, échanges et réflexions ont rythmé le Week-end Culturel du #AIActionsummit, organisé par le Ministère de la Culture . Dans un monde où l’intelligence artificielle redessine les pratiques culturelles, imaginons de nouvelles perspectives. De la valorisation du patrimoine numérique à la création assistée, l’IA est un véritable levier d’innovation. Des démos bluffantes par l’artiste Ruben Frosali avec la BNF et Fisheye , TV5MONDE X Ask Mona , Microids X X&Immersion , BryanThings , Universcience , et Microsoft + Iconem Hâte de voir comment ces réflexions nourriront les futurs projets du secteur. 📢 Et vous, comment voyez-vous l’IA au service de la culture ? #AIActionsummit #CultureAI #InnovationCulturelle #TechForCulture #DigitalHeritage #PatrimoineNumérique #RencontresProfessionnelles #Innovation #IntelligenceArtificielle Rachida Dati Evelyne Laquit

Des perspectives enthousiasmantes sur les usages de l’IA dans l’univers museal. Quand l’IA réinvente le musée, au service du développement des pubics. Promising :)

L’IA s’invite (vraiment) au musée ! Lors du WE culturel du #AIACTIONSummit, nous avons assisté avec grand intérêt à la table ronde “L’IA s’invite dans les musées”, animée par Emmanuel Lebrun-Damiens à la BNF : ➡️ L’intelligence artificielle est déjà bien plus présente dans les institutions culturelles qu’on ne l’imagine… ✨ Marcella Lista du Centre Pompidou a partagé un tour d’horizon fascinant des artistes qui intègrent l’IA dans leurs processus de création. ✨ Hugo du Plessix du collectif U2P050 a présenté un panorama inspirant des usages de l’IA dans les musées internationaux, citant notamment les expériences menées par le ZKM ou la Serpentine Gallery ✨ Marion Carré de Ask Mona à dévoilé un projet innovant mené avec OpenAI et le Château de Versailles, permettant aux visiteurs du parc d’interagir oralement avec les œuvres. ✨ Emmanuelle Bermès a illustré comment l’IA de Microsoft contribue à la revalorisation des collections d’estampes du MAD Paris, aussi bien pour les conservateurs que pour le grand public via une plateforme en ligne. 🔹 De riches interventions également de Géraud Létang et Shah Faesal ouvrant de nouvelles perspectives sur les interactions entre IA, patrimoine et création artistique. 🖼️ Un champ d’exploration fascinant qui promet de belles innovations muséales et de nouvelles formes d’expression artistique ! Et vous, quelle place voyez-vous pour l’IA dans nos musées ? 🤔 #IntelligenceArtificielle #Musées #InnovationCulturelle #IAetArt #AIACTIONSummit

Belle table ronde ce matin à la BNF François Mitterrand à l’occasion du #AIActionSummit : « Culture et lA, les grands enjeux » animée par. François Saltiel avec Alexandra Bensamoun Justine Emard Jean-Michel Jarre Pascal rogard Cecile Rap-Veber et Marie-Anne FERRY-FALL. Au-delà des lancinantes interrogations hexagonales sur la défense de notre exception culturelle, certaines voix se sont distinguées ce matin pour rappeler l’extraordinaire puissance des créateurs et des artistes lorsqu’ils avancent, explorent et s’approprient ces nouveaux horizons génératifs. Plutôt que de les redouter, ne sont-ils pas une opportunité de reprendre le pouvoir, de créer et d’entreprendre ? Le réveil européen passera-t-il par l’audace, au-delà des réglementations préventives, parfois nécessaires mais souvent immobilisantes ? Le débat est lancé. Et vous, qu’en pensez-vous ?

C'est le WE culturel de l' #aiactionsummit ! A cette occasion, numeum a invité les artistes Yacine AIT KACI et Stephan Haeri à conclure l'Al France Summit avec leur performance, ARCHIPEL LIVE. Suivez-nous tout le WE en live du WE culturel ! Valerie DAGAND FUTURE CULTURE by ELYX

📌 L'Édito de la semaine : Collabos « Collabos » : en voilà une insulte vintage, alors que les 80 ans de la découverte d’Auschwitz ont eu lieu le 27 janvier, et que sept jours avant cette date, Elon Musk a déployé deux saluts nazis parfaitement exécutés lors de l’investiture de Donald Trump. Alors que les camps sont tranchés et que l’espace public se trouve diminué de beaucoup de son pluralisme vital, bien des œuvres nous parlent de ceux et celles qui ont vécu la fascination du plus fort. Alors que les Pays-Bas ont publié jeudi 2 janvier le nom des 425 000 personnes suspectées d’avoir collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, Joann Sfar a négocié les droits pour adapter Céline. Le « bon » Céline, celui en rage prolétaire du Voyage au bout de la nuit. Mais se débarrasse-t-on si facilement de Sigmaringen ? Le voyage en Allemagne nazie tend à coller à la peau de ceux qui s’y sont risqués. Sur ce sujet, il y a quelques semaines au Capitole de Toulouse, on pouvait découvrir un opéra signé Bruno Mantovani sur le Voyage d’Automne des écrivains français invités à briller à Weimar en 1941. En 2023, Sylvain Creuzevault exposait dans Edelweiss (France Fascisme) comment l’histoire de la collaboration entre 1941 et 1945 s’etait construite grâce à l’aide appuyée des intellectuels antisémites. Ce spectacle cherchait à être un lanceur d’alerte en utilisant les codes classiques du théâtre. Et après avoir changé la face des choses en écrivant son absence de consentement dans sa relation avec Gabriel Matzneff, Vanessa Springora découvre dans son dernier livre que son papi était un vrai de vrai, pas un petit nazi du dimanche, non, un pur et dur, qui se tenait tout fier debout devant la Jundenramp. Et pourtant, cela reste son grand-père et cela semble, dans son roman, assez lointain.    Et vous et moi, qu’aurions-nous fait en de telles circonstances ? Si nous n’avions été ni femmes, ni juives, cela aurait pu être une question existentielle et concrète. Car il y a plusieurs types de collabos... ▶️ La suite sur cult.news : https://lnkd.in/ewZpu8rh Yaël Hirsch et Amelie Blaustein Niddam

▶️ L’édito de la semaine : Rester ? La conférence de presse lunaire datant du 7 janvier, au cours de laquelle Mark Zuckerberg a annoncé renoncer à faire de son empire des réseaux sociaux un espace minimum de sécurité, nous a laissé sans voix. À la veille de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier prochain, dans une sorte d’accélération de l’Histoire, notre espace public poursuit, de manière précipitée, sa réduction à peau de chagrin. Que faire, nous, journalistes, et a fortiori journalistes culturelles ? Faut-il quitter tous les réseaux de Meta, et peut-être même tous les réseaux sociaux, pour se concentrer sur notre propre plateforme et notre newsletter ? Ou faut-il, au contraire, rester et résister ? Et si oui, comment ? Nous qui, depuis la fondation de Cult.News en 2023, avions refusé de relayer nos articles et informations sur X (feu Twitter, à l’époque déjà racheté et rebaptisé par Elon Musk), allons-nous arrêter, une bonne fois pour toutes, d’être virales et nous contenter d’apporter l’information dans des espaces circonscrits et sécurisés ? Le risque serait alors de ne parler qu’à une poignée de personnes déjà bien informées et de renoncer à toucher un public plus large. Cela voudrait-il dire que nous nous retirerions, nous aussi, de l’espace public ? La réflexion est en cours, et l’heure est grave, peut-être annonciatrice de bouleversements majeurs. Tant qu’il n’y avait que X pour revendiquer un laisser-faire absolu – où ceux et celles qui crient le plus fort et avec le plus de haine trouvent le plus d’écoute –, la pluralité pouvait encore exister à travers Instagram, Facebook, WhatsApp, le chinois TikTok, le français Bereal et, pour l’instant, l’espace « doudou » qu’est LinkedIn. Comment repenser la sphère publique face à ce tremblement de terre ? Peut-on imaginer une information indépendante des réseaux sociaux tout en atteignant un grand public ? Nous nous proposons de relire Habermas, de redéfinir et réaffirmer nos valeurs – celles du pluralisme et d’une société où les médias offrent une information vérifiée aux citoyen•es. Chaque mardi, nous ouvrirons nos pages à une autre personne, connue ou non, mais active dans cet espace public, pour qu’elle partage le sens qu’elle donne à sa mission et, surtout, sa vision de ce monde commun et de ces dialogues qu’il faut préserver. Nous réfléchissons aussi à aller à contre courant, et justement, nous qui n’avions jamais eu de compte sur X, en créer un, simplement et uniquement, pour relayer vos mots, chaque mardi. Jamais autant qu’en ce début d’année 2025, nous ne nous sommes posé•es la question, de façon aussi lancinante, du sens même de notre rôle : informer. Vos retours et réflexions sont bienvenus Bon week-end à vous, chèr.e.s Culties, Yaël Hirsch et Amelie Blaustein Niddam