Darkplanning

Revue de presse des critiques de "Génération Z et le luxe" Cela fait plus de 2 mois que notre livre collectif "La Génération Z et le luxe" DUNOD est sorti, son acceuil critique est d'un positivisme rare, Les Echos INfluencia BFM Business Stratégies CB News Numéro Harper's Bazaar l'Opinion Journal du Luxe Le Nouvel Obs L'Express 20 minutes online WWD en ont parlé et voici un florilège. Numéro Magazine par Louise Menard : "Les plus beaux livres de mode à (s’)offrir Un ouvrage précis et un poil philosophique (on remarque en incipit une citation de Spinoza), mais aussi tourné vers l’exploitation de données économiques, dont l’auteur ne s’attache pas seulement au moment présent mais questionne également le futur de notre société et l’évolution de ses envies" Harper’s Bazaar par stéphane durand : "Un livre fleuve, La Génération Z et le luxe, explore le rapport qu'entretiennent ces nouveaux consommateurs nés entre 1998 et 2012 avec les grandes maisons. L’ouvrage fait appel à 80 collaborateurs, dont Alexandre Guérin, PDG d’Ipsos France, orchestrés par Éric Briones" Nouvel Obs par Magali Moulinet : "De la France à la Chine, en passant par l’Afrique et l’Inde, Eric Briones s’est baladé aux côtés d’acteurs majeurs du luxe à travers le monde pour comprendre les spécificités de ces consommateurs pluriels, exigeants à travers sept idées d’analyse fondamentales...Une enquête minutieuse et nécessaire pour comprendre l’évolution de nos sociétés et notre manière de consommer la mode" O2 Weekend par Pauline Marie "Aristote n’écrivait-il pas « L’excellence est un art que l’on n’atteint que par l’exercice constant » ? L’auteur s’interroge sur les paradoxes de cette génération pour nous livrer une réflexion détaillée, référencée et nuancée sur cette intrigante génération. Big up à mes plumes : Alexandre Guerin Dao Nguyen Lars Long Olivier Billon Violaine Gressier Kelly Portoleau-Balloy (Emanuelli) Frédéric Rose Claire Gallon Michael Jais Geoffrey Perez Patrick Calmels Emilie Daversin Isabelle GRANGE Vincent Prat Jean-Christophe Babin Nicolas André Thomas Mondo Hana TOLIO Françoise HERNAEZ Laurence Bonicalzi Bridier Joëlle de Montgolfier Laure Duclaud...

La stratégie Anti-Crise Vuitton décryptée en 7 points IL EST HUITOR, MONSEIGNOR À l’occasion du lancement de la réédition de la collaboration culte Vuitton x Murakami, Pietro Beccari, DG de Louis Vuitton, s’est exprimé dans WWD sur la situation actuelle. Une prise de parole qui éclaire l’approche anti-fragilité de LV face à la crise. I. Ne pas faire l'autruche, reconnaître la crise quand elle est là Beccari : "En effet, nous sommes actuellement confrontés à une sorte de crise, potentiellement plus grave que les précédentes. Cependant, il est important de ne pas être myope" II. Garder le cap de la désirabilité pendant la tempète Beccari : "Après une crise, les gens ont souvent envie de consommer et de s'amuser à nouveau. Notre objectif est de traverser cette période difficile en maintenant l'élan nécessaire pour préserver les valeurs et la désirabilité de notre marque dans l'intervalle" III. Se confronter aux transformations comportementales des clients (seconde main, Y2K...) Beccari : "Cette réédition est le fruit d'une multitude de raisons et de décisions. Je dois dire que nous sommes aussi revenus sur le sujet avec Takashi parce que nous avions remarqué l'essor fou du marché du vintage et de la seconde main, et que les célébrités portaient spontanément des pièces colorées, les ressortant régulièrement de leur garde-robe avec beaucoup de fierté". IV. Repartir à la conquête des 50 millions de clients GenZ perdus par l'industrie Beccari :"Les jeunes font revivre cette époque et nous voulons nous rapprocher d'eux grâce à cette réédition...Nous voulions toucher la génération qui ne connaît pas encore cette collaboration, mais qui aime ce qui a été fait il y a 20 ans et plus récemment avec le Monogramouflage" V. Un leadership d'humilité Beccari : "Notre rôle n'est pas de faire des déclarations politiques ou d'agir en tant qu'activistes ; nous sommes dans l'industrie de la mode. Même si nos produits ne changent pas la vie, ils peuvent certainement ajouter un élément de plaisir et créer des émotions. Cette collection incarne parfaitement cette mission" VI. Mais rester ambiteux culturellement Beccari : "Nous ne sommes pas là uniquement pour vendre des produits ; il s'agit de partager des histoires fantastiques et des valeurs qui vont au-delà des simples transactions commerciales. En associant l'art à des marques comme Louis Vuitton, nous créons et façonnons la culture." VII. Blockbuster toujours ! Faconner le Zeitgeist par une approche "blockbuster hollywodienne". Un artiste megastar (Murakami) associé à une idole (Zendaya) Un lancement retail géant dans 7 megalopoles, avec une forte concentration asiatique Un esprit Fandom (expériences cafés, des cinémas, des distributeurs automatiques, des autocollants, des Tamagotchi et surtout des cartes à collectionner) Pour tous, d'un carnet de note à 90€ à un malle fabriquée sur-commande only.  

En 2025, retrouvons le chemin de la résilience luxe Chers amis, voici venu le moment d’un exercice traditionnel auquel je suis peu enclin : celui des vœux. Cette réticence s’explique par ma vocation professionnelle, qui consiste à observer et analyser le secteur avec lucidité, tout en évitant autant que possible d’y mêler des jugements personnels. Or, les vœux annuels s’inscrivent, par nature, dans une démarche visant à influencer la trajectoire de l’année à venir. Cependant, la situation actuelle du luxe me pousse à faire une entorse à ces principes. En effet, notre secteur subit un véritable matraquage médiatique, aggravant la crise qu’il traverse. Le luxe est accusé de tous les maux, jusqu’à être pointé du doigt comme responsable du décrochage du CAC 40 par rapport aux autres places boursières européennes. Un éditorial du New York Times daté du 22 décembre, intitulé « Obscene Prices, Declining Quality: Luxury Is in a Death Spiral », signé par Katharine K. Zarrella, en est pour moi la quintessence : « Le luxe est dans une spirale de la mort. Après une décennie de croissance quasi illimitée, le secteur est en train de s'effondrer dans le monde entier. Les analystes pointent du doigt les acheteurs moins fortunés qui réduisent leurs dépenses et le ralentissement de la demande en Chine. Je pense qu'il y a un autre coupable : la prise de conscience croissante que de nombreuses maisons de luxe ont rompu les principes qui ont fait leur succès. Ces marques de luxe, qui ont dévalorisé leur essence et éviscéré leur désirabilité… sa chute est le reflet d'une décadence plus profonde qui ronge une grande partie de notre existence, de l'éducation aux médias et à la littérature, en passant par les relations interpersonnelles et la qualité de vie. » « Spirale de la mort », « éviscéré leur désirabilité », « décadence »… les mots sont forts, d’autant plus qu’ils ne proviennent pas d’un média que l’on pourrait qualifier de réactionnaire. Face à ces critiques, il ne s’agit ni de faire l’autruche ni de crier avec les loups, mais d’adopter une approche stratégique et volontariste. Alignement des planètes, ce même 22 décembre, je découvrais un dossier du Beijing Review intitulé « The Road to Resilience ». C’est précisément cet état d’esprit que je vous adresse en guise de vœux pour cette année 2025 : que nous trouvions ensemble la route de la résilience du luxe.

Grand Prix INfluencia, dernier cadeau 2024 pour Paris School of Luxury Pour son septième anniversaire, Paris School of Luxury vient de remporter sa première distinction avec ARGENT dans la catégorie "Meilleure innovation & expérience pédagogique digitale, pour la semaine IdIAthon Microsoft x The Kooples. Merci à INfluencia et en particulier les membres du jury Thomas Jamet et Elisabeth Cialdella L'IdIAthon est une expérience qui me tient particulièrement à cœur : comment "IA-iser" la pédagogie d'une grande école de communication, et surtout, comment donner aux étudiants les moyens non pas d’être remplacés, mais augmentés par l’IA. Ce challenge, nous l’avons relevé avec succès grâce au soutien et à l’expertise des équipes de Microsoft.Eneric Lopez Marie Noelle Giuseppi Emilie Rozes Aymeric Soullard Vincent Prat et à l'époque mon complice Carlos Mateus, sans oublier la confiance de la CEO de The Kooples Anne Laure COUPLET. La semaine IdIAthon offre une expérience unique à nos étudiants : Lundi : Journée consacrée à la montée en compétences sur ChatGPT, animée par les équipes de Microsoft, avec une certification à la clé. Mardi : Brief client pour lancer le challenge. Mercredi à Vendredi : Travail de recommandation réalisé par les étudiants, enrichi par la génération IA, accompagné des coachings des équipes de Microsoft et de l'École. Vendredi après-midi : Présentation des meilleures propositions chez Microsoft France et devant le client. La recommandation sélectionnée par le client est ensuite transformée en prototype par Microsoft, dans les semaines suivantes. L'IdIAthon revient au première semestre 2025, pour deux grandes marques de luxe. Le talent de Paris School of Luxury pour la GEN AI à aussi briller mardi sur la scène du Paris Luxury Summit de CB News, grâçe au film AI de Nino Alary illustrant ma keynote 7 Gen Z Insight Espresso. Quelle IAnnée 2024, mes amis !

Comment le luxe peut s'engager à l'ère de la guerre culturelle Woke vs Pop Fascisme ? IL EST HUITOR, MONSEIGNOR L'année 2024 a été marquée par la contamination de l'affrontement entre les forces Woke et Conservatrice dans toutes les sphères des univers culturelles (en particulier dans l'univers du jeux vidéo), avec en point d'orgue l'élection de Donald Trump. On a vu émerger le terme "PoP Faschisme" ou une forme d'esthétique ou de culture populaire qui emprunte des codes visuels, symboliques ou narratifs associés à l'autoritarisme, à la domination et au culte de la force, souvent en les banalisant ou en les décontextualisant. Le monde du luxe ne vit pas dans une bulle. Il n’échappe pas aux affrontements de notre époque et, pour conserver son pouvoir aspirationnel fortement remis en question en 2024 en raison de la réévaluation de sa valeur perçue, il doit plus que jamais se situer au cœur de la contemporanéité. Jaguar en a fait l’expérience il y a trois semaines : son lancement a été parasité par un vent de critiques de haters, dénonçant l’usage d’incarnations jugées trop LGBT+. Pourtant, ce bad buzz a paradoxalement offert une visibilité inédite à Jaguar, une marque qui avait glissé dans l’oubli. Ma fonction de planneur stratégique m’interdit de prendre parti dans cet affrontement entre Woke et Anti-Woke. Cependant, ma mission reste de guider les marques dans l’élaboration de leur stratégie d’engagement culturel. Peu de créateurs savent mettre en lumière un engagement fort sans fragiliser leur maison. À ce titre, l’approche frontale de Demna Gvasalia s’est révélée, à terme, pénalisante. Une exception se distingue néanmoins : Jonathan Anderson. Depuis ses débuts, il s’affirme comme un exégète de la culture queer. Contrairement à la doxa artistique actuelle, qui privilégie le message politique au détriment de la qualité de l’œuvre, Anderson place toujours le vêtement au cœur de sa démarche, au-dessus de l’idéologie. Sa dernière collaboration avec le film Queer est un cas d'école. Ce film est adapté du roman matriciel "Queer" de William S. Burroughs. En tant que costumier du projet, Anderson évite les leçons politiques. Lorsqu’il évoque le film, il parle avant tout du vêtement, de son rôle et de sa parfaite congruence avec le récit de Burroughs. " Je voulais que l'on commence avec une chemise blanche immaculée, la netteté de quelque chose comme la cocaïne. Puis, tout au long du film, ses vêtements deviennent de plus en plus sombres. À la fin du film, il porte un costume noir. Au tout début, j'avais ce fantasme bizarre de tout teindre à l'héroïne... Aussi, dans le livre, vous avez des personnages qui se transforment les uns dans les autres, et de la transparence. J'ai trouvé ces incroyables chemises des années 50, qui étaient translucides, et elles avaient cette très belle couleur chair opaque, ou pâle, pâle, vert pâle. En paralélle Anderson vient de sortir une collection capsule sous sa propre marque et non Loewe...