Etayage

Entrepreneuriat façon startup ou la meilleure façon de finir Donc comme prévu, nous avons fait notre réunion dans le cadre du “Printemps du numérique”. Qu’en tirer ? Donc, grosso modo, la méthode startup (lean startup, BMC, scrum, etc.), née dans les années 2000, est une méthode de développement d’entreprise basée sur l’expérimentation. Cela s’oppose à la méthode d’étude et de création très procédurée des années 1950/2000 (c’était le temps où on faisait un business plan détaillé sur 5 ans et qu’on allait voir un banquier avec) issue de l’école Porter/Kotler. (Pour nous éviter les foudres des gardiens du temple Lean startup - oui, la méthode peut être très rigoureuse, et oui, ça doit apporter un “savoir validé” - promis juré, on en a parlé) Alors au-delà des techniques, l’esprit est différent. On pourrait dire que l’esprit de création startup a désacralisé la création d’entreprise, c’est le “Just do it” et le “fake it until you make it”. Bref, tu as une idée, tu y vas, et tu vas bien voir ce que ça donne. (Ou comme disait un père Jésuite de ma tendre jeunesse : la meilleure façon de finir, c’est de commencer!) Il y a une fraîcheur dans la démarche qui est toujours assez exaltante, même quand on la pratique depuis des années. La démarche startup a ceci d’agréable (entres autres) : elle permet de se décomplexer par rapport à l’entrepreneuriat et pour toute forme d’entreprise, innovante ou pas, produit ou service et même, nous l’avons vu pour la recherche d’emploi.  C’est le triomphe du cheminement (A puis C puis E puis B) face à la trajectoire (A puis B direct). Ps : L’effectuation, principe expliqué avec talent par Philippe Silberzahn (lien vers un article dans le premier commentaire), s’approche largement de cette philosophie.