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Étonnamment,si.

Étonnamment,si.

Études/recherche

Des récits pour changer.

À propos

Notre monde est saturé d’empêchements. Nous avons la certitude que le présent n’est plus (sou)tenable. Mais nous croyons aussi qu’il est impossible de faire autrement. Nous savons qu’un changement se raconte : c’est la condition de sa viabilité. Mais nous croyons aussi que nous n’avons plus les mots pour l’engager. étonnamment, si. Ce n’est pas en ressassant l’histoire de nos problèmes ou en multipliant les injonctions au changement que nous retrouverons de la capacité d’agir. C’est en nous appuyant sur les récits qui passent sous les radars que nous rouvrirons des perspectives inattendues. Et ça vaut le coup d’en faire toute une histoire. "Étonnamment, si." est une agence de stratégie narrative. Nos métiers s'articulent autour de l'enquête, de la narration et du design, pour donner vie à des récits captivants et percutants, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives d'action et d'engagement.

Site web
https://etonnammentsi.fr/
Secteur
Études/recherche
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2020
Domaines
stratégie, études et enquêtes, communication, storytelling et campagnes

Lieux

Employés chez Étonnamment,si.

Nouvelles

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    Voir le profil de Laura Brimont

    Directrice générale chez Étonnamment, si. | Agence de Stratégie narrative | Nous aidons nos clients à changer les règles du jeu grâce au récit

    S'il y a bien une chose qui me motive à me lever chaque matin, c'est de recevoir des retours enthousiastes comme ceux-ci. Hier, en lisant les verbatims des premiers participants à la formation #DemainAutrement que nous avons conçue pour Université Paris-Saclay, j’ai ressenti une immense joie. Je vous partage quelques extraits qui m’ont particulièrement touchée : 🗨️ ‘Enthousiaste. En arrivant, j’étais énervée et irritée [...] Cette formation fait sens. J’ai beaucoup apprécié la convivialité, j’ai trouvé ça drôle, fluide.’ 🗨️ ‘Je suis bluffée par l’approche. Chapeau !’ 🗨️ ‘Je me sens très bien. J'aime beaucoup apprendre par le jeu. Permet d'être dans l'action.’ 🗨️ ‘Cela fait 30 ans que je fais de la formation pour adulte. Approche ludo-pédagogique = Bravo !’ Ces retours renforcent la conviction profonde qui nous anime chez Etonnamment, si. : pour transformer une vision en action, il faut la raconter. Et raconter, ça passe aussi par des “jeux sérieux”. Un immense merci à Emilie Roger pour avoir pris le temps de partager ces verbatims. Et vous, avez-vous des retours d’expérience sur ces outils ? Partagez-les en commentaire !

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  • Hier, dans son discours de politique générale prononcé à l’Assemblée Nationale, Michel Barnier a réaffirmé sa volonté de lutter contre la #fraude fiscale et sociale. Cet enjeu avait déjà été soulevé par le Premier Ministre il y a une dizaine de jours lors de son passage au JT de France 2 au travers de la réforme de l’Aide Médicale d’État (AME). Le PM s’était alors appuyé sur un argument couramment utilisé : “c’est ce que veulent les Français”. Mais est-ce vraiment le cas ? Les données montrent un décalage entre les perceptions et les faits. En septembre 2023, lors d’une enquête menée par CSA (Institut d'Etudes) pour Médecins du Monde, 60% des Français étaient favorables à l’AME. ➡️ Quelles sont les variables clés ? 1️⃣ L’âge : 71% des moins de 35 ans soutiennent l’AME, contre 52% chez les plus de 65 ans. 2️⃣ Le positionnement politique : 81% à gauche, 69% au centre, mais seulement 37% à droite et extrême droite. Mais ce qui est intéressant, c’est l’évolution du soutien lorsqu’on fournit davantage d’informations. En expliquant ce qu’est l’AME, le soutien global grimpe à 73% ! L’effet est particulièrement marqué chez les sympathisants RN, où le soutien passe de 33% en spontané à 54% en assisté, montrant l’impact d’une information claire sur les perceptions. Alors, pourquoi ces chiffres semble-t-il baisser au fil du temps ? Une polarisation est observée, notamment au centre et à droite, où le soutien chute de 10 points en un mois. ➡️ Pourquoi ? 1️⃣ L’effet de l’information : Quand on n’a pas d’avis préconçu, les valeurs personnelles dictent le positionnement initial. Une fois informés, les lignes bougent. 2️⃣ L’effet du débat public : Ce que les politiciens disent influence les perceptions. On appelle cela l’"elite cueing" : les responsables politiques envoient des signaux à leurs électeurs, les guidant dans leur opinion. C’est encore plus marquant chez un électorat conservateur, attaché à la stabilité et au statu quo. Cela montre que l’offre politique crée la demande, façonnant les perceptions autour de l’AME et la santé des migrants. À partir des années 1990, la fraude sociale a été liée à la question migratoire, créant une peur infondée d’un “appel d’air” qui persiste chez certaines élites. 🔍 Que nous disent les spécialistes ? Les abus restent marginaux, et l’absence d’AME poserait de sérieux problèmes de santé publique. La majorité des Français l’a compris. Il est donc essentiel de ne pas déformer les perceptions, mais de baser les décisions politiques sur les faits et les véritables enjeux de santé. #GouvernementBarnier #DirectAN

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  • VENDRE LA SOBRIÉTÉ : MISSION IMPOSSIBLE ?   Et bien non ! Notre directrice générale, Laura Brimont était hier au Printemps des études pour présenter les résultats de notre dernière étude menée en partenariat avec Générations Data.   Les principaux insights :   1. Si la sobriété reste un terme associé à un renoncement pour une majorité des enquêtés (63%), il est possible de l'aborder en marketing via des "chemins détournés"   2. Le choix de ces "chemins détournés" dépend toutefois du niveau d'engagement environnemental du consommateur.   3. Les plus engagés d'entre eux sont sensibles au registre de l'entretien (existence de pièces de rechange, possibilité de réparer l'objet, etc.), tandis que pour les moins engagés, c'est le registre du lien qui va plus leur parler (conditions de production, localisme, etc.)   4. Étonnamment, l’expérience de catastrophes naturelles ne semble pas avoir d’impact sur ce niveau d’engagement (les données de l'enquête ont été croisées avec les méta données de l'INSEE et Géorisques).   5. Enfin, l’achat d’occasion reste une pratique marginalisée dans l’imaginaire consumériste actuel : c’est le comportement qui a le niveau d’adhésion le plus faible au général (49%). Et surtout, c'est un marqueur de l’engagement dans des pratiques de consommation plus sobres. Conclusion : il y a une vraie réflexion marketing à mener sur l'imaginaire de l'occasion. Un très grand merci à Ghislaine Salmat de Générations Data qui est à l'initiative (et à la manoeuvre) de cette belle étude. Si vous êtes au Printemps des études aujourd'hui, rendez-vous au Village de la Data à 12h ou 14h30 pour assister à la présentation.

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    Chez Étonnamment, si. nous avons une passion particulière : donner vie aux rapports qu'on a tendance à laisser dans les tiroirs. Ces derniers mois, nous avons eu l'occasion de faire cet exercice pour Université Paris-Saclay. Et pas sur n'importe quel rapport : ceux du #GIEC et de #IPBES. Peut-être les avez-vous déjà parcourus. Si c'est le cas, vous savez sûrement qu'ils sont ardus, (très) longs, et qu'on abandonne souvent après la troisième page. Notre mission était simple : rendre ces savoirs accessibles pour les 15 000 personnes qui forment le personnel de l'Université. Notamment les "pas-très-convaincus-mais-pas-non-plus-complètement-réfractaires-en-fait-je-m'en-fous-un-peu". Résumé de la méthode adoptée en 3 points. 1️⃣ Créer une expérience plaisante Parce que oui, le climat et la destruction de la nature, c'est pas des sujets très rigolos. Alors bien souvent, les gens préfèrent ne pas savoir. Vivons heureux avant la fin du monde. Face à ce constat, notre parti-pris a été de créer une journée qui varie les plaisirs. Oui, j'assume "plaisirs", j'atteste que j'ai vu des participants rire. Nous avons également construit un univers narratif un peu décalé : nos participants sont devenus scénaristes de série TV le temps d'une journée. De cette manière, on fait passer les messages en maintenant une distanciation psychologique avec la gravité des enjeux. 2️⃣ Jouer à fond la carte de la légitimité scientifique. Le GIEC, dans la hiérarchie des savoirs humains, c'est un peu Taylor Swift dans le panthéon des pop stars actuelles : le top du top. Mais pas toujours facile de comprendre pourquoi. L'un de nos objectifs était de répondre à ce pourquoi, et je pense qu'on l'a ☑. En plus, on avait la chance de travailler pour l'une des personnes directement impliquées dans cette œuvre scientifique mondiale, Sophie Szopa. Autant dire qu'en termes de rigueur sur les contenus, c'est du très lourd. 3️⃣Faciliter le travail de l'animateur Une bonne formation, c'est surtout une bonne animation. Le défi majeur de ce projet était de faire en sorte que les futurs animateurs soient bien armés pour captiver un groupe de 20 personnes toute une journée, sans nécessairement avoir une expertise très pointue sur le sujet. La solution ? Une formation en millefeuille, avec plusieurs "couches" : une activité en sous-groupe autonome pour initier le message, une phase OFF avec des slides animées pour le développer, et un animateur pour le consolider. L'ingrédient secret qui fait que tout ça fonctionne : l'expertise et les talents de formatrice de la formidable passeuse de savoirs Aicha Ben Dhia 👏 Un grand merci à Sophie Szopa, Emilie Roger, Olivier Kahn, Laurie Anne Escudeiro et Jeannie Bisson pour leur confiance, et à tous nos bêta-testeurs de l'Université pour leur temps. Valérie Masson-Delmotte, ce fut un honneur de vous avoir parmi nous.

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  • Dans le moment spécial que nous traversons, nous sommes beaucoup à nous interroger sur la forme que peut prendre un projet de société qui pourrait être partagé et sur quelle base le fonder, à l'heure de la crise climatique et de l'érosion de la culture démocratique. Marion Bet et Mathieu Saujot font la généalogie du contrat social avec brio, et nous sommes vraiment très heureux d'être associés à ce travail !

    Voir le profil de Marion Bet

    Chargée de recherche Modes de vie - IDDRI

    Ça y est 💥 ! Après plusieurs mois de travail à l’Iddri, nous sortons notre étude "Vers un contrat social pour le XXIe siècle". Notre objectif depuis septembre dernier avec Mathieu Saujot : retracer l'histoire de notre contrat social et des pactes sociaux qui composent notre vie collective depuis la fin du XVIIIe siècle, afin de montrer que les tensions actuelles sont le résultats de promesses sociales non tenues, de compromis inadéquats ou injustes, qui ne fonctionnent que pour les plus aisé(e)s. Pourquoi un think-tank environnemental comme l'IDDRI s'est-il donné cette ambition ? Parce qu'il est urgent de prendre en considération notre sous-jacent social avant d'engager la transition écologique : la transition ne pourra s'effectuer sans la reconnaissance des contraintes qui pèsent sur les plus modestes, et sans la mise en oeuvre de compromis et de normes de justice actualisés, par lesquelles notre contrat social fonctionnerait enfin pour toutes et tous. Notre présupposé 💬 : les attentes collectives que nous développons et dont s'emparent les mouvements sociaux, que celles-ci concernent le travail, la consommation, la démocratie, la sécurité (au sens large du terme), déterminent puissamment et diversement le rapport des différents groupes sociaux à la transition. Ils constituent des pactes au long cours, que la contrainte écologique vient remettre en question. De là viennent un bon nombre de nos tensions sociales. Notre méthode 📚 : nous avons effectué une analyse historique et sociologique de notre contrat social en France et au Royaume-Uni, puis enrichi ce cadre théorique par un volet plus empirique, composé d'entretiens qualitatifs et de focus groups. Merci à notre conseil scientifique dont l'encadrement a été si précieux : Sophie Dubuisson-Quellier, Marion Fontaine, Marc Fleurbaey, Claire Morgane Lejeune, Sarah Thiriot, Judith Ferrando. Et à celles et ceux qui ont tellement contribué à enrichir le projet, en lui donnant la rigueur, la profondeur et l’ampleur de vues dont il avait besoin : Clémence Nasr, Charlie Brocard, David Stoleru, Marine Jeanne Boisson, Cyril Lemieux, Nathan Cazeneuve, nicolas duvoux, Pierre Blavier, Sacha Lévy-Bruhl, Lucas Francou Damesin, Léna Spinazzé, Lucas Chancel, et bien d’autres. Merci à nos partenaires décisifs pour ce projet, embarqués de bout en bout dans l’aventure : Saamah Abdallah, Hot or Cool Institute, Charlotte Rogers, François-Xavier Demoures de Étonnamment,si. Bonne lecture !

    Vers un contrat social pour le XXIe siècle : comment en sommes-nous arrivés là ?

    Vers un contrat social pour le XXIe siècle : comment en sommes-nous arrivés là ?

    iddri.org

  • Étonnamment,si. a republié ceci

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    Président de Étonnamment, si. Agence de stratégie narrative

    Voilà des semaines que j'essaie de mettre par écrit une intuition : que dans la "catastrophe à venir", celle de la potentielle accession au pouvoir de l'extrême droite, il y a quelque chose de l'ordre de la prophétie autoréalisatrice. A trois jours du premier tour, Terra Nova a la gentillesse de publier ce travail. Merton disait qu'une prophétie autoréalisatrice, c'est une description erronée du réel, mais qui finit par devenir vraie par les comportements qu'elle suscite. La dissolution a été l'accélérateur d'un processus qui a commencé bien avant elle. Une description erronée du réel : c'est celle qui dépeint une France en majorité intolérante, un pays dont le corps social serait régulièrement pris d'attaques de panique identitaire, aspirant plus que jamais au chauvinisme social. Ce récit, illustré à grands coups de sondages remplis de biais de questionnaire, chacun de nous l'a entendu, jusqu'à plus soif. Mais ce récit n'est qu'un récit. Ce que montrent les études longitudinales les plus sérieuses, c'est que la société est plus tolérante et même plus altruiste qu'elle ne l'était il y a trente ans. Mais ce qu'elles montrent aussi, c'est que les intolérants se sont radicalisés et qu'ils votent plus que les tolérants. Les résultats électoraux nous offrent une vision déformée de la réalité de l'opinion. Les mauvaises enquêtes l'alimentent. Les politiques finissent par en être convaincus. Et ils reprennent, à leur compte, ce récit d'une intolérance croissante. Ils calibrent leurs politiques publiques en conséquence. Ils durcissent leur propre positionnement. Pourquoi ? parce que c'est leur compréhension de "la demande". Le durcissement des élites finit par normaliser l'extrême droite. Et l'extrême droite n'a plus qu'à mettre un peu de flou dans ses propositions pour finir d'élargir son électorat. Et c'est ainsi, qu'in fine, la société se polarise, et que l'extrême droite progresse. C'est toujours l'offre qui crée la demande. C'est elle qui active les grands clivages qui traversent notre société. Les entrepreneurs politiques ont leur part de responsabilité. Les médias et les partis de gouvernement, en contribuant à rendre mainstream des idées autrefois marginales, également. Et aujourd'hui, cette irresponsabilité collective nous explose au visage. Voilà pour le diagnostic. À court terme, c'est la mobilisation différentielle qui permettra peut-être d'éviter la catastrophe. Mais il y aura un chantier de long terme à mener - j'esquisse quelques pistes dans le papier.

  • On a changé de nom !

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    Président de Étonnamment, si. Agence de stratégie narrative

    Grand Récit devient Étonnamment,si. C'est un sacré truc, de changer de nom. Le genre de trucs bien chargés en émotion. Avec Laura Brimont on ne compte plus les brainstorms, les essais sur un coin de table, les "bon, on arrête là, on va faire un tour, on y reviendra plus tard, on a du boulot, et puis ça peut attendre", et puis, et puis… Soudain l'évidence. L'excitation de la trouvaille, la façon dont on la charge de sens, les premiers essais graphiques (merveilleuse Rié Hirai), les premiers essais tout court, le site internet qui voit le jour (talentueuse Lucie Monges), les premières appréhensions, et puis la certitude tranquille. Ce nom, c'est le nôtre, c'est une promesse que nous voulons partager avec vous. Quand Grand Récit a vu le jour, c'était en novembre 2020, dans le silence gris et ouateux du second confinement. C'était le temps d'après "le monde d'après". Celui qu'on avait tous envie de voir - et de faire - advenir. Celui qui avait besoin d'un grand récit, justement. Trois ans après, l'ambition est toujours aussi grande. Mais on apprend en cheminant. On a appris avec vous, avec toutes celles et ceux qui nous ont fait confiance. Deux choses, en particulier. La première, c'est que ce qui créait le plus de valeur, dans un monde saturé d'empêchements et d'affrontements narratifs, c'était de faire émerger un chemin. La seconde, c'est que ce grand récit que nous appelons de nos voeux, il est déjà là, en germe. Il a besoin d'être élaboré, affiné, amplifié, adapté à ce que les publics peuvent entendre et à ce qu'ils peuvent accomplir. Mais il est déjà là. En vous, en nous. En devenant Étonnamment,si. c'est ce que nous avons voulu raconter et partager avec vous. Vous promettre une conversation, parce qu'un récit, c'est une relation. Vous promettre de l'action, parce qu'un bon récit, ça reconfigure les pratiques. Vous promettre le décentrement, parce que le récit alternatif, il passe parfois inaperçu, il appelle à regarder ailleurs, à adopter de nouvelles méthodes. Étonnamment,si., c'est une équipe renouvelée, qui combine différents métiers : la recherche, le design, la narration, la communication stratégique, les relations publiques. Pour travailler votre identité, votre parole publique ou vous accompagner dans vos transformations. Si vous pensez que ça vaut la peine d'en faire toute une histoire, vous pouvez compter sur nous. Laura Brimont Lucie Monges Rié Hirai Sébastien Turcat et toutes celles et ceux qui travaillent avec nous, de près ou de loin Anaïz Parfait Ambre Dousselin Antoine Bristielle Anne Laroche. Et un immense merci à toutes celles et ceux qui, depuis trois ans, nous ont fait confiance. Lien vers le nouveau site en commentaire !

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    Président de Étonnamment, si. Agence de stratégie narrative

    🇫🇷 🇩🇪 🇬🇧 Que vous soyez élu•e ou en charge de la mobilisation dans une organisation de la société civile, que vous portiez des projets d’aménagement ou que vous plaidiez auprès des pouvoirs publics, vous avez été forcément embarqués dans un dispositif de participation citoyenne. Aujourd’hui, Ils sont incontournables. Certains s’en font les ardents défenseurs. D’autres appellent à en finir avec eux. Parfois par provocation, parfois par déception, parfois parce qu'ils veulent creuser plus loin. Mais qu’en pensent les élus, les acteurs publics, qui en sont souvent les ordonnateurs ? On les dit réticents. Le sont-ils autant qu'on le prétend ? On dit qu'ils ont peur de perdre le pouvoir. Est-ce réellement le problème ? Quelles questions se posent-ils, quels doutes émettent-ils, comment en parlent-ils ? L’enquête que nous avons réalisée avec le think tank dpart - research for political participation apporte quelques réponses à ces questions. Mieux, elle compare ce qu’en pensent les élus et les acteurs publics français avec ce qu’en disent leurs homologues allemands et britanniques. Et ça promet quelques surprises. Pour découvrir nos enseignements et nos recommandations en Français, c’est ici : https://lnkd.in/eTh7fDzb Une question ? Une envie d’approfondir ? Une expérience à raconter ? On en parle ! Démocratie Ouverte A Voté Tous Elus Make.org Frédéric Gilli Emmanuel Rivière Manon Loisel Nicolas Rio Thierry Pech Marc-Olivier Padis Dorian Dreuil Clémence Pène Céline Ciéplinski Catherine Fieschi Jan Eichhorn Neele Eilers Daniel Kenealy Grand Récit

    L’innovation démocratique en Allemagne, en France et au Royaume-Uni

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