Fédération des Organisations de Producteurs de la Pêche Artisanale (FEDOPA)

À la rencontre de Damien Féraud, pêcheur d’oursins 👉 Nous vous partageons un reportage vidéo de Made in Marseille mettant en lumière le travail de Damien Féraud, pêcheur professionnel issu de la Coopérative du Levant (OP du Levant)érative du Levant, adhérente de la FEDOPA. 🗣️ Dans ce #reportage, Damien #témoigne de son engagement en faveur d’une pêche responsable, pratiquée dans le respect de l’écosystème marin et de sa préservation.  💬 « Nous, les #pêcheurs, en l’occurrence la jeune génération, faisons en sorte qu’il y ait des oursins au fond, donc on essaie de parsemer notre pêche. Quand on a trouvé les coins, on essaye de ne pas tout prélever au même endroit. On s’est mis des quotas, même si on ne nous en impose pas. » Damien Pour en savoir plus sur le reportage vidéo : https://lnkd.in/ev2EGCF4

🚨 C’est l’histoire d’un maquereau qui tombe du 20ème étage… L’occasion de cet article de Produits de la mer pour faire un point sur la situation concernant le maquereau. 📅 2025 est certainement l’année de la dernière chance pour éviter un crash de la population et les impacts socio-économiques pour les pêcheurs français. Une suite de décisions géopolitiques en chaîne nous amène dans le mur : 1️⃣ Les scientifiques établissent un TAC dans l’Atlantique Nord-Est qui est exploité par plusieurs Etats côtiers. 2️⃣ Depuis plusieurs années la Norvège et les iles Féroé augmentent leurs parts respectives de manière unilatérale car ils veulent pêcher plus que leur part historique. 3️⃣ Le stock est donc surexploité depuis des années, la biomasse chute et le TAC baisse. 4️⃣ Par un mécanisme appelé "les Préférences de La Haye", l’Irlande s’assure une part minimale au sein de l’UE. 5️⃣ Pour les #pêcheurs français c’est la double peine, car en plus de payer la surexploitation des autres, on paye "les Préférences de La Haye", en baissant encore notre part. 6️⃣ Cerise sur le gâteau, on déroule le tapis rouge en permettant au #maquereau norvégien et féringien de rentrer sans droits de douane sur le marché européen. En étant le 2eme marché mondial des produits de la mer, l’UE doit utiliser des leviers commerciaux pour dire stop à cette situation ! …l’important, ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage ! 👉 Pour retrouver l'article de Produits de la mer, c'est ici : https://lnkd.in/eGxWkpjP

📢 Nouvelle vidéo à découvrir ! 🔧 L'Organisation de producteurs CME Manche Mer du Nord, OP adhérente de la FEDOPA, met en lumière l’avitaillement #maritime dans une vidéo immersive ! Les objectifs de l’avitaillement :  ✅ Sécuriser les #pêcheurs à bord de leurs navires  ✅ Manutention des engins de pêche  ✅ Entretien des radeaux de survie (...)  🔍 Découvrez ces métiers essentiels à travers des images de qualité, réalisées au sein de la CME. 👇

📢 Workshop à Bruxelles sur les Organisations de Producteurs Merci aux CC SUD et Market Advisory Council pour l’organisation d’un workshop sur les Organisations de Producteurs (OP) à Bruxelles ! 🔹 Après un discours introductif de la #DGMare rappelant le rôle clé des OP dans la Politique Commune des Pêches (#PCP) et l’Organisation Commune des Marchés (#OCM), les travaux se sont articulés autour de deux ateliers : 1️⃣ Le fonctionnement des OP. 2️⃣ Les États membres et la mise en œuvre des plans de productions de commercialisation. 🌍 Avec des participant-es venu-es de nombreux pays européens, cet échange a permis de mettre en lumière les similitudes et différences des approches nationales. Des moments de partage toujours riches en enseignement pour rappeler la diversité des pêcheurs représentés dans les différentes OP, et pour prendre connaissance des défis rencontrés dans les autres États membres. 💡 Des discussions qui permettent de réfléchir à améliorer l’utilisation des différents outils disponibles dans l’OCM afin de continuer à progresser dans la réalisation de nos objectifs et de nos missions.

🌊 Retrouvez l'intervention de David Milly sur France Bleu pays basque !   David Milly, Directeur de l'organisation de producteurs pêcheurs d'aquitaine, s'est exprimé sur « France Bleu pays basque » au sujet de la fermeture du Golfe de Gascogne, jusqu'au 20 février. Les points clés de son intervention :   Impact économique : 👉 Cette période d’interdiction tombe à un moment clé pour les pêcheurs, le mois de février représentant jusqu’à 30 % du chiffre d’affaires annuel pour certains navires. 👉 Les pêcheurs de sardines sont particulièrement touchés : la saison se concentre entre mi-janvier et début mars. 👉 L'enveloppe de 20 millions d'euros d'aides est insuffisante face aux préjudices estimés entre 30 et 40 millions d’euros pour la filière.   Une perte des marchés sur le long terme : 👉 1/4 des acheteurs se tournent vers des approvisionnements extérieurs, risquant de fragiliser la pêche française. 👉 le risque de voir ces nouveaux flux d'approvisionnement se maintenir y compris lorsque la fermeture sera levée. Le rapport PELAGIS : 👉 David Milly, reprend les éléments du rapport PELAGIS avec nuance. Il explique que la #fermeture a contribué au faible niveau de captures accidentelles, mais que cela n’explique pas une division par quatre du nombre de captures. Ce résultat ne peut pas être attribué à 100 % à la fermeture, car les niveaux de captures étaient déjà relativement faibles avant sa mise en place. 👉 Les échouages persistent malgré l’interdiction, soulignant la nécessité d'investiguer l’état de santé des cétacés.   Solutions techniques en cours : 👉 Depuis 2017-2018, les pêcheurs équipent leurs chaluts pélagiques de dispositifs. 👉 Une expérimentation inédite dans le Golfe de Gascogne, rassemble 200 navires pour tester des solutions comme : 1️⃣ Dispositifs sous la coque. 2️⃣ Des dispositifs sur les engins de pêche, les filets (...). 3️⃣ Et sur d’autres dispositifs qui viendront pour l’hiver prochain, des cordages composés de matériaux permettant aux cétacés de reconnaître les engins de pêche.  🎯 Objectif : avancer vers une cohabitation #durable entre #pêcheurs et cétacés.   Pour en savoir plus, retrouvez l’intervention complète de David Milly sur France Bleu Pays Basque : https://lnkd.in/eG-Q8nDz #GolfeDeGascogne

🎙️ Nouvelle saison de podcast de COBRENORD 📢 Saison 2 démarre avec un premier épisode sur la coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc ! Nous vous partageons le témoignage de Mathieu Aumont, chef autodidacte. Installé à Saint-Brieuc, il nous raconte pourquoi il aime travailler ce produit d'exception : 1️⃣ Excellence locale : un produit pêché dans une période et un temps donnés, avec des pêcheurs engagés dans la préservation de la ressource. 2️⃣ Mathieu partage ses astuces pour sublimer la coquille Saint-Jacques : de l'achat à la conservation, en passant par la préparation et les accords mets et vins. 👉 Découvrez tous les conseils de Mathieu Aumont dans le premier épisode, disponible ici : https://lnkd.in/diMXVtKx #Cobrenord #Podcast #CoquilleSaintJacques #SaintBrieuc

🌊 Fermeture du Golfe de Gascogne : une reconduction qui impacte durement la pêche artisanale Pour la seconde année consécutive, la #fermeture du Golfe de Gascogne est mise en place afin de limiter les captures accidentelles de cétacés. Cette mesure concerne les navires de plus de 8 mètres utilisant filets, chaluts pélagiques et senne coulissante. #GolfedeGascogne #pêcheurs

🔍 Bilan de la campagne thonière 2024 de l'OP Pêcheurs d’Aquitaine 🔹 #Thon Rouge : En 2024, la campagne thonière s'est prolongée exceptionnellement jusqu'au 30 décembre, grâce à une abondance de thon rouge, notamment de grande taille, dans le Golfe de Gascogne. Comme l'énonce David Milly, directeur de l'OP Pêcheurs d'Aquitaine : "Malgré la très forte contrainte des quotas, cet allongement s’explique par la faiblesse des captures estivales à la canne à l’appât vivant, ce qui a permis de faire travailler plus longtemps d’autres métiers ciblant le thon rouge, dont en particulier les #pêcheurs spécialisés à la palangre." ➡️ 94% du quota alloué à l’OP Pêcheurs d’Aquitaine, d’un montant de 222,9 tonnes, a été valorisé. ➡️  En moyenne, en criée, entre 8 et 15 euros/kg selon les différents calibres et niveaux de qualité. 🔹 Germon : La campagne de pêche au germon, s’étendant de juin à octobre, a connu une légère amélioration par rapport à 2023, avec 808 tonnes de production, soit une progression de 10%. David Milly, confirme : "A l’image de l’ensemble de la pêcherie française du Golfe de Gascogne, le quota alloué à l’OP Pêcheurs d’Aquitaine n’aura été exploité qu’à 56% malgré l’assouplissement des contraintes de gestion prises très tôt dans l’année." ➡️ Elle a profité d’une valorisation inattendue sur les marchés en raison d’une campagne espagnole peu productive. ➡️ Le prix moyen en criée progresse de 40% soit près d’un euro de plus par kilo. Crédits photos : « Pêche à bord d’un canneur du Pays Basque » source : P. Fossecave et Armement Attalaya Berria. « Thons rouges à la débarque bagués individuellement » source : CNPMEM

🗣️ Rencontre à Boulogne-sur-Mer autour des enjeux majeurs de la pêche   bruno margolle, président de la FEDOPA et de l'Organisation de producteurs CME Manche Mer du Nord, a participé à deux jours de discussions aux côtés d'autres professionnel-les de la pêche et des politiques, la Ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Agnès Pannier-Runacher, l’eurodéputée Isabelle Le Callennec, le sénateur Jean-François Rapin.   🎯 L’objectif : Défendre les intérêts de la pêche française aux niveaux national et européen, avec un enjeu clé en vue pour 2026 : la renégociation du #Brexit.   Les professionnel-les ont exprimé une vive inquiétude face à l'exclusion progressive des navires européens des eaux du Royaume-Uni que ce soit par le biais de mesures techniques ou de fermetures de zones. La réduction de l'espace de travail et la concentration des navires du côté de la ZEE française font craindre des problèmes majeurs.   Les pêcheurs ont également échangé sur la nécessité urgente de réviser la PCP pour mieux répondre à la réalité de terrain rencontrée par les #pêcheurs français. Pour Bruno Margollé, il faut réussir à reconnecter la règlementation et la situation rencontrée en mer par les pêcheurs.   🙌 Nous saluons la volonté des professionnel-les du secteur et des politiques présent-es de mettre la pêche française au cœur des priorités nationales et européennes.

👥 Rencontre avec la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche   📅 Ce mardi 7 janvier : Dans le cadre d’un échange organisé entre les membres du Bureau du Comité National Des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM) et la ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Agnès Pannier-Runacher, la FEDOPA et la Coopération Maritime ont participé à délivrer les messages collectifs des enjeux de la pêche française.   Les défis liés à la fermeture du Golfe de Gascogne ont pris une place centrale dans la réunion :    🔹 L’accompagnement financier des pêcheurs, de la filière aval et des services des coopératives maritimes doit répondre à l'impact subi par chacun des maillons. La filière se fragilise avec des fermetures répétées. 🔹La mise en œuvre des tests de répulsifs acoustiques à grande échelle doit être rapide. Il est crucial de trouver une solution technologique pour résoudre la problématique des captures accidentelles de cétacés.   👉 bruno margolle, vice-président du CNPMEM et président de la FEDOPA et de la CM, a rappelé que les volumes de la #pêche française proviennent majoritairement du chalut de fond et que, dans un contexte international inflationniste et très instable, les armements ont besoin de la reconduction de la remise accordée par les pétroliers en 2024, pour équilibrer leurs comptes et se couvrir contre d’éventuelles hausses incontrôlées des prix du carburant.   Jérémie Souben secrétaire général de la FEDOPA a souligné :    🔹Les ambitions environnementales européennes et françaises ne peuvent pas reposer uniquement sur les pêcheurs européens. 🔹La France casse ses navires, ferme des zones de pêche et la part des importations continue d'augmenter chaque année. 🔹Pour maintenir un cadre de concurrence équitable, il est essentiel d'avoir le même niveau d'exigence sociale et environnementale pour les produits de la mer, quelle que soit leur origine.   Bruno Margolle a conclu la réunion en faisant le lien entre les différentes thématiques liées aux attributions de la ministre. Il a souligné que les #pêcheurs dépendent d’un #environnement sain et d’une bonne qualité d’eau, rappelant que les pollutions proviennent principalement du milieu terrestre : "Au final, ce sont toujours les pêcheurs qui payent l’addition !"