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🏦 #Wall Street voit... vert : la SEC vient d’adopter une nouvelle réglementation qui force les entreprises cotées à la #bourse de New-York de divulguer leurs #émissions de gaz à effet de serre et leur exposition aux risques climatiques. 📈 C’est un fléchage majeur pour des investissements plus responsables et vertueux. 🌳 Hélas, les débats ont abouti en une version adoucie de la proposition initiale : 👉 seulement 10 000 entreprises sont actuellement concernées (quand la CSRD en vise à terme plus de 50 000), concernant les émissions de scopes 1 et 2 uniquement (donc, sans inclure les fournisseurs qui représentent l'essentiel des émissions de #GES), pour des déclarations à partir de 2026. Cette réglementation confirme la tendance des marchés à la transparence comme l’a fait l’UE avec la #CSRD au 1er janvier dernier. Mais cet effort n'est que partiel, partiel, c'est pour cela qu'on a besoin de réglementations comme la #CSDDD. 🍀 🔗

🚨 Le Conseil européen vient de rejeter le projet #CSDDD et c’est un sérieux coup porté au développement durable. 🚧 Cette directive sur le devoir de vigilance des entreprises devait renforcer la protection de l’environnement et des droits de l’Homme. Lobbies patronaux et manque d’engagement de 14 gouvernements l’on tuée dans l'œuf... 🔍 Ce que lui reprochent les députés ? Le poids de la contrainte administrative. Comme si CSRD, CSDDD et RSE se résumaient à un labeur paperassier pour cols blancs. C’est nier que la RSE est indispensable pour mesurer les externalités des entreprises et préparer l’avenir. La CSDD est unanimement considérée comme un atout puissant pour :  ⚡ accélérer la transition énergétique ;  🌀 lutter contre la pollution atmosphérique ;  🛑 interdire le travail indigne...  Même le secteur alimentaire réclamait sa mise en œuvre pour harmoniser les normes de qualité.    🌏 Comme le résume à Novethic Philippe Zaouati, porte-parole du Mouvement Impact France, ce rejet est un « coup dur pour les entreprises responsables » et une occasion manquée de rendre le monde des affaires éthique et responsable.  Pire : sans la vigilance des entrepreneurs, répondre aux enjeux climatiques et atteindre les ODD d’ici 2030 s’avérera encore plus difficile. ⏳  🌱💼 Il faut continuer de plaider pour une réglementation forte des entreprises, soutenir les initiatives locales ou sectorielles de transparence et de durabilité. Même sans la Corporate Sustainability Due Diligence Directive, les entreprises peuvent agir. Encourageons-les. 💪  #DéveloppementDurable #CSDDD #ResponsabilitéSociale #entrepreunariat

🚨 Record battu : 48,8 °C en Sicile ! 🔥  Des scientifiques de l’ONU viennent de confirmer une mesure prise cet été : la Sicile a frôlé les 49 °C. Un pic historique qui dépasse le record de 1977 : 48,0 °C en Grèce. 🌡️ Et depuis ? Janvier 2024 est le 24e mois consécutif au-dessus des moyennes de saison. En plein hiver, il a fait 25,6 °C dans les Pyrénées-Orientales et même 29 °C en Espagne ! Le coupable ? Les #émissions de gaz à effet de serre (#GES) humaines. Voulant savoir si l’on pouvait y remédier, j’ai cherché les secteurs clés où les investissements font vraiment la différence pour notre planète 🌍. Comme on dit, « le 4e va vous étonner » ... 🔹Énergies décarbonées : l’urgence ? Diminuer drastiquement notre dépendance aux #fossiles. Éolien, biomasse ou nucléaire, c’est ici qu’il faut jouer en priorité.  🔹 Mobilité propre : transports partagés, véhicules électriques et vélos, mais aussi infrastructures… tous sont nécessaires pour supprimer l’empreinte carbone des voitures et camions.  🔹 Efficacité énergétique : nos bâtiments sont des gouffres à énergie… c’est pourquoi il faut accélérer les rénovations et l’isolation.  🔹 AgTech : microbiologie, #agriculture_régénérative et IdO sont la clé pour une agriculture sans intrants chimiques (adieu pétrole) et des sols renforcés offrant une meilleure séquestration du carbone.  Citons aussi la capture de carbone, prometteuse mais encore trop gourmande en énergie. 👉 #Investir dans ces secteurs, c’est choisir un futur viable. Y investir, c’est lui donner les moyens d’exister. Source : https://lnkd.in/gyvXRDVi

La #COP28, c’est pour aider la planète. La #finance_durable aussi.  Alors pourquoi personne ne parle de l’effet de l’un sur l’autre ? Un chiffre à retenir : il faudrait entre 8 000 et 9 000 milliards de dollars d' investissement par an pour permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau attendu [source Climate Policy Initiative]. Pourtant, les capitaux manquent à l’appel. J’ai trois raisons en tête :   1️⃣ le cynisme : les investisseurs recherchent uniquement le rendement, peu importe l’impact d’un fonds donné sur l’environnement ou la société;  2️⃣ le risque : peu importe les discussions, tant que rien n’est acté, signé et lancé, personne ne prendra le risque de perdre des capitaux ;  3️⃣ l’incertitude : investir n’est pas un don, mais un pari sur une réussite. Or, celle-ci dépend d’un mouvement de masse : soit d’autres investisseurs, soit du marché (clients, débouchés...). Détrompez-vous : ce n’est pas le cynisme qui l’emporte. Les investisseurs sont pragmatiques et savent qu’il n’y a pas d’opposition entre fossile et durable. Sans le premier, le monde actuel s’arrête ; sans le second, le monde de demain est compromis. Il ne reste qu’une question de retour sur investissement (#ROI). Ce qui pourrait faire la différence, et jouer le rôle de déclencheur pour les investisseurs, c’est le coût des énergies qui fait plonger un marché. Donc moins de ROI et plus de risque.  Et c’est ce que qu’expliquait Mounir Laggoune (CEO de Finary) sur BFM Business : les cours actuellement élevés du charbon et pétrole soutiennent la rentabilité des renouvelables. C’est là que la COP a un rôle à jouer : en fléchant encore plus les investissements nécessaires pour faciliter l’accès des épargnants à un terrain aujourd’hui largement occupé par les institutionnels. Et Mounir Laggoune de conclure que l’inflation fait bien plus que la COP en ce sens. Pour contrer la perte de pouvoir d’achat, les Français mettent leur argent « au travail » au lieu de se contenter de le placer sur un livret. Ça tombe bien, les fonds qui respectent les critères ESG (durabilité environnementale, actions sociétales et de gouvernance) ont tendance à sur-performer, c’est à dire faire mieux que les indices auxquels ils sont comparés. En d’autres termes, là où les investisseurs ne vont pas (encore) assez, on pourrait bientôt voir affluer les petits épargnants. Voilà qui serait, à double titre, une fort belle transition. Source : https://lnkd.in/eZdDHWnW https://lnkd.in/eyhEhAAJ