Forum Vies Mobiles

Se passer de la voiture dès demain, c'est possible ! Retrouvez-moi au congrès de la FUB le jeudi 27 février : j'y présenterai en exclusivité le système alternatif à la voiture dessiné et chiffré par Vizea et BL évolution pour le Forum Vies Mobiles. En quelques mots, c'est :  - un système pour tous, partout, tout le temps, sur tous les territoires   - rapide à mettre en place et à moindre coût grâce à la réutilisation massive des infrastructures existantes  - la meilleure manière de répondre aux aspirations citoyennes et au défi de la décarbonation de nos mobilités J'aurai la chance de discuter de ce nouveau système avec Jean-Marc Zulesi, ancien député et président de la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire à l'Assemblée nationale, à l'initiative de la loi sur les SERM notamment. Le Forum Vies Mobiles travaille sur ce système depuis 2 ans, cet évènement sera une première étape pour le penser collectivement ! Venez nombreux : https://lnkd.in/eVBPndYJ [#CongrèsFUB2025] Fédération des Usagères et des usagers de la Bicyclette (FUB), Collectif Vélo Île-de-France, Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB), Paris en Selle, Ministères Aménagement du territoire Transition écologique, Ville de Paris, Métropole du Grand Paris, Région Île-de-France, ADEME, MACIF, Groupe Keolis Pierre HELWIG Julien Langé Noa Levy-Baron Justin Brasier de Thuy Guillaume Martin Sahra Veesler Manon Courrègelongue François-Xavier MONACO 

🚫 Rentrer de soirée autrement qu'en voiture, mission impossible ? Il semblerait bien qu'en France, la réponse soit presque partout : oui. 🎊 On pratique régulièrement des activités en soirée et nocturnes pendant notre temps libre, jusqu'à 20km du domicile : aller au restaurant ou au bar, faire la fête, aller à l'entraînement de sport, participer à une réunion associative/militante... On est même prêt à aller plus loin le soir pour des évènements de sociabilité avec autrui, tels que des anniversaires, des mariages ou encore des festivals. 🚘 Et quand vient l'heure de rentrer, on n'a d'autre choix que de compter sur la voiture, à condition de ne pas avoir peur de conduire la nuit, de ne pas avoir de problème de vue, de ne pas être trop fatigué, de ne pas avoir bu d'alcool... Pourtant, lors de notre Forum Citoyen sur la mobilité liée au temps libre du quotidien, l'une des 5 grandes aspirations formulées par les citoyen·nes était de pouvoir profiter de son temps libre le soir et la nuit, avec l'idée de pouvoir se déplacer et avoir l'assurance de rentrer chez soi. 🌘 Alors qu'il est urgent de mettre les aspirations citoyennes au cœur des politiques de mobilité, et de sortir du seul focus sur le travail pour s'intéresser aux autres motifs de déplacement, pensons des solutions de mobilité fiables et sécurisées pour le soir et la nuit. 🗓️ Ça tombe bien : Sylvie Landriève présentera en exclusivité le système alternatif à la voiture, dessiné et chiffré par Vizea et BL évolution pour le Forum Vies Mobiles, le jeudi 27 février au congrès de la Fédération des Usagères et des usagers de la Bicyclette (FUB). © Gilles Coulon

🎓 Diplôme et déplacements de temps libre : qui va le plus loin ?  Avec l'âge, notre enquête nationale sur la mobilité liée au temps libre du quotidien a dévoilé que le niveau de diplôme est le critère jouant le plus sur le nombre de kilomètres parcourus. ➡️ Plus les Français·es sont diplômés, plus ils font de kilomètres durant leur temps libre. ➡️ Là où les personnes sans diplôme effectuent 73 kilomètres hebdomadaires, les bac+4 et au-delà en font 125 ! ➡️ Nous pouvons faire l’hypothèse que l'âge et le diplôme sont liés, dans la mesure où les Français·es les plus âgés sont également les moins diplômés (effet de génération). ➡️ Par ailleurs, il existe également un possible « habitus mobilitaire » des plus diplômés comme nous l’avions observé dans l’Enquête nationale mobilité et modes de vie 2020 : ces derniers étant ceux qui se déplacent le plus pour le travail, ils ont tendance à se déplacer plus également pendant leur temps libre. Retrouvez les résultats complets de l'enquête 👉 https://lnkd.in/eXbSajkf Adrien Bonnet Agathe Lefoulon Boris Descarrega L'ObSoCo Sébastien Boulonne Anaïs Loué

🎂 Âge et déplacements de temps libre : qui va le plus loin ?  Notre enquête nationale sur la mobilité liée au temps libre du quotidien nous apprend que plus les Français·es avancent en âge, moins ils parcourent de kilomètres pendant leur temps libre. ➡️ Alors que les 18-24 ans font en moyenne 136 kilomètres hebdomadaires, les 65-75 ans en font 80, soit une baisse de 40%. ➡️ On peut supposer que la jeunesse favorise la vie sociale extérieure à la famille, tandis que l’arrivée des enfants et l’entrée dans la vie de famille, avec la raréfaction du temps, amènent à concentrer les activités sur un périmètre plus restreint. ➡️ On observe ainsi un vrai moment de rupture à la catégorie des 25-34 ans, qui correspond notamment à l’arrivée des enfants, puis à la catégorie des 35-44 ans (présence des enfants à charge, et cœur de la vie active). ➡️ Il est possible qu’il y ait aussi un facteur générationnel. Les jeunes générations sont plus habituées à se déplacer sur un périmètre plus large, alors que les générations précédentes ont un ancrage plus local : les plus âgés sont plus attachés à leur voisinage, leur quartier, leur commune, etc., que les jeunes. Et ont potentiellement pu, dans une certaine mesure, choisir leur lieu de vie en fonction de leurs occupations préférées – proche de sa famille, de la nature, de la mer... Retrouvez les résultats complets de l'enquête 👉 https://lnkd.in/eXbSajkf Anaïs Loué Boris Descarrega L'ObSoCo Sébastien Boulonne Adrien Bonnet Agathe Lefoulon

🔋 Les entreprises ne respectent pas leurs obligations de verdissement de leurs flottes. Alors qu'était déposée en début de semaine la proposition de loi sur le verdissement des flottes, quels sont les chiffres actuels de l'électrification automobile par les employeurs ? ➡️ Les entreprises et autres organisations possèdent ou louent 5,3% du parc automobile français en circulation, soit environ 900 000 véhicules de service et 1,2 million voitures de fonction. ➡️ Elles achètent ainsi près de la moitié des véhicules particuliers neufs vendus chaque année. Revendus assez rapidement (au bout de 3 à 5 ans), ils viennent alors alimenter le marché des voitures d’occasion où les particuliers se fournissent principalement. Les entreprises contribuent donc massivement au renouvellement de la flotte en circulation et pourraient constituer un acteur majeur de l’électrification du parc automobile national. ➡️ Que dit la Loi d'Orientation des Mobilités ? Les employeurs ayant une flotte de plus de 100 véhicules doivent la renouveler progressivement par des voitures électriques ou hybrides. 10% des véhicules achetés par ces organisations devaient être à faible émission en 2022, 20% en 2024 et jusqu’à 50% en 2030. ➡️ Pourtant, le compte n’y est pas. Deux études de T&E France (Transport & Environment) en 2023 et 2024 indiquent que près de deux tiers des entreprises ne respectent pas les objectifs de verdissement de la flotte inscrits dans la LOM. En 2023, le rythme d’électrification des flottes d’entreprise est en moyenne trois fois inférieur à celui des ménages sur le marché des véhicules neufs (8% contre 22%). ➡️ En parallèle, d’autres pratiques délétères se sont développées comme l’achat de lourds SUV très présents dans les catalogues de véhicules de fonction proposés aux entreprises, mais aussi aux collectivités locales. Seulement un tiers des véhicules de société achetés sont des petites citadines contre près des deux tiers des véhicules neufs achetés par des particuliers. Retrouvez notre étude sur les impacts de la LOM sur la mobilité liée au travail : https://lnkd.in/escRcJ6W

Peut-on imaginer un système de mobilité sans voiture ? La réponse le jeudi 27 février au congrès de la FUB ! Sylvie Landriève présentera en exclusivité le système alternatif à la voiture dessiné et chiffré par Vizea et BL évolution pour le Forum Vies Mobiles. Elle aura pour discutant Jean-Marc Zulesi, ancien député des Bouches-du-Rhône ayant présidé la Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire à l'Assemblée nationale et actuel président du conseil stratégique d’ATEC ITS. Inscrivez-vous dès maintenant : https://lnkd.in/d6JTqUrr Fédération des Usagères et des usagers de la Bicyclette (FUB) Pierre HELWIG Manon Courrègelongue Sahra Veesler François-Xavier MONACO Julien Langé Justin Brasier de Thuy Noa Levy-Baron Guillaume Martin 

🌎 Les mobilités de demain sont-elles en Amérique latine ? Alors que de multiples innovations de mobilité sont explorées dans les Suds tout en étant largement ignorées par les Nords, le Forum Vies Mobiles a demandé au chercheur Jérémy Robert de se pencher sur ces solutions pour identifier les plus inspirantes en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Ce premier volet revient sur 5 initiatives latino-américaines. 🚲 Les bicitaxis à Bogotá (Colombie) Véhicules à 3 roues, les bicitaxis (ou vélotaxis) de Bogotá représentent une offre de transport de proximité alternative à la voiture pour compléter le transport public dans certains secteurs, et répondent en particulier à un besoin pour le premier et dernier kilomètre. Pouvant transporter jusqu’à 3 passagers, ils peuvent être utilisés pour des trajets d’accompagnement. 📱 L’application Trufi à Cochabamba (Bolivie) Trufi app est une application mobile en libre accès de déplacements urbains et de calculs d’itinéraires qui vise à fournir de l’information actualisée et adaptée aux usagers sur les transports en commun. Sa particularité est de cartographier les lignes non officielles, qui sont majoritaires à Cochabamba et pour lesquelles aucune information n’est mise à disposition du public. Forte de son succès, l'application propose désormais ses services à l'international. 🫂 Les îlots du soin (Manzanas del Cuidado) à Bogotá Les Manzanas del Cuidado ont été lancés à Bogotá en 2020. Il s'agit d'équiper des quartiers en services et en infrastructures à destination des activités de soins (centre de formation, garderie...) et des personnes impliquées par ces activités, en particulier les femmes. Cette stratégie de proximité, qui vise à améliorer l'accessibilité et les conditions de vie des habitant·es, répond à des besoins de services et de déplacements de santé, aujourd'hui non résolus dans le contexte français de vieillissement de la population. 📢 L'Observatoire Lima Como Vamos (Pérou) Observatoire citoyen créé en 2010 dans la capitale péruvienne, Lima Como Vamos réalise un suivi de la qualité de vie et promeut la production de connaissances et l’action citoyenne. Il porte une attention particulière à la problématique de la mobilité, et se positionne à Lima comme un représentant légitime de la société civile et comme un contre-pouvoir (notamment sur ces enjeux). 🚌 La compagnie de bus Rolita à Bogotá La Rolita est un nouvel opérateur de bus à Bogotá qui se distingue par la priorité qu’il donne à l’emploi des femmes pour conduire une flotte entièrement électrique. Venue compléter le réseau de transport public, l’objectif de La Rolita est d’offrir une image distincte et positive : un système féministe, écologique et géré par une entreprise publique efficace, dans une zone populaire en pente et mal desservie. Découvrez les innovations latino-américaines en détail 👉 https://lnkd.in/gWudGUYT

5 ans après sa promulgation, la Loi d'Orientation des Mobilités a-t-elle permis aux employeurs de décarboner la mobilité ? Vendredi dernier, j'ai participé à la table-ronde « Forces et carences de la LOM » à l'invitation de la députée Sandrine Le Feur aux côtés de Christine Lozachmeur et Laurent EISENMAN. J'y ai présenté les grands résultats de l'étude du Forum Vies Mobiles les impacts de la LOM sur la mobilité liée au travail. La mobilité liée au travail en quelques chiffres : • 4,8% des émissions de CO2 françaises  • 32% des kilomètres parcourus en voiture chaque année (22% pour le domicile-travail, 10% pour les déplacements professionnels) Les effets de la LOM sur la mobilité liée au travail : ➡️ Les grands objectifs fixés par la LOM en termes de mobilité liée au travail ne sont pas atteints : l’électrification des flottes automobiles patine (en 2024, 8% des véhicules neufs achetés par les entreprises sont électriques pour un objectif de 20%), le Forfait Mobilité Durable est mis en place par moins d’un tiers des entreprises, et les discussions sur la mobilité dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires aboutissent pour le moment à des mesures de faible ampleur et très normées. ➡️ En cause notamment : l’absence de sanction en cas de non-respect de la loi, la connaissance parcellaire du sujet de la mobilité par les syndicats et les ressources humaines, le manque de communication sur certains outils tel que le Forfait Mobilité Durable et la peur des accidents sur le chemin du travail pour les employeurs dont les salariés privilégieraient les modes actifs. ➡️ À cela s’ajoute plusieurs enjeux pas suffisamment pris en compte par la LOM : la dispersion de la gestion opérationnelle de la mobilité au sein des entreprises, empêchant d’avoir une vision globale ; le manque de clarté concernant la responsabilité entre employeurs, employés et pouvoirs publics ; et l’oubli de l’enjeu central de la réduction des besoins de déplacement (via des outils comme le télétravail, la réaffectation des salariés plus près de leur lieu de résidence, la semaine de 4 jours…).  Le Forum Vies Mobiles a formulé 10 propositions pour permettre une bifurcation écologique de la mobilité liée au travail respectant les aspirations des salariés, à retrouver ici : https://lnkd.in/eeUwkV7u

❓Quelles ont été les ruptures et quelles sont les tendances de mobilité dans un monde post-pandémie en urgence écologique ? C'est la question à laquelle a souhaité répondre le dossier « Les mobilités post-Covid : un monde d’après plus écologique ? » co-dirigé par metropolitiques.eu et le Forum Vies Mobiles. ➡️ En ce qui concerne les pratiques de mobilité, la pandémie a confirmé et accéléré des tendances préexistantes • Une fois levées les mesures de restriction, le nombre de déplacements a globalement retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire. • On constate la résilience du système automobile et l'appétence toujours plus grande pour les déplacements aériens (revenge travel). • Les modes actifs semblent augmenter durablement dans les grandes villes.  • La transformation la plus significative des pratiques de mobilité est liée au développement du télétravail, qui a été massif pour une partie de la population active. ➡️ La rupture provoquée par les confinements dans les systèmes de mobilité a fait naître de nouvelles problématiques pour l’action publique • Emblématiques de la crise sanitaire, les coronapistes pour les cyclistes ont été développées puis pérennisées dans plusieurs métropoles. Toutefois, cet urbanisme ne concerne qu'une partie d'entre elles, tandis que les actions pour développer la marche apparaissent très limitées. • Cet engagement en faveur des modes actifs semble d'autant plus modeste si on le compare à l’ampleur des fonds publics attribués aux secteurs automobile et aérien, dont les intérêts ont été pris en compte dans la logique – de court terme – des plans de relance dès le début de la pandémie. • Il ressort donc de la période 2020-2024 une grande confusion dans les orientations politiques de long terme entre des tendances écologiques et anti-écologiques qui se côtoient et se succèdent. • Enfin, si l'essor du télétravail a été accompagné par les pouvoirs publics, en particulier au sein des administrations, l’ampleur de son déploiement dans les entreprises n’a pas été anticipé. 💡Les auteurs et autrices du dossier esquissent des pistes pour que le monde post-Covid ne soit pas un rattrapage – voire une accentuation – des pratiques du monde d’avant, l'enjeu étant évidemment de décarboner la mobilité mais aussi d'anticiper les crises à venir. Retrouvez-les ici, ainsi que tous les articles du dossier 👉 https://lnkd.in/eE9Q8ppy Thomas Evariste, Jean-Baptiste Frétigny, Maxime Huré, Thomas Pfirsch, Anne Fuzier, Christophe Gay, Jenny Leuba, Weiqiang Lin, Laurent CHAPELON, Sandrine Depeau, Benoît Feildel, Adrien Lammoglia, Maëlle Lucas, Nathalie Ortar, Adrien Poisson, Stéphanie Vincent, Olivier Klein, Ali El Zein, Pascal Pochet, Adrien Beziat, Jean Debrie, Juliette Maulat, Anne Aguilera, Leslie Belton Chevallier, Julie Perrin, Eleonore Pigalle, Laurent Terral, Tamara Ben-Ari, Parke Wilde, Annelise AVRIL, David Henny

J'étais invitée le 8 janvier dernier à Clermont-Ferrand pour participer à la première édition des Rencontres de C Politique (France TV) animée par thomas snegaroff avec Jean Viard et Pascal Picq. Le thème de cette rencontre : « Faut-il ralentir pour être heureux ? ». J'y ai rappelé quelques points : • Dispersion des activités et intensification des rythmes de vie : la vitesse offerte par les modes de transport motorisés, plutôt que de nous faire gagner du temps, nous a amené à aller plus loin. Les Français faisaient 6km par jour il y a un siècle, ils en parcourent 60 aujourd'hui. Et le numérique a participé à l'intensification des rythmes en s'ajoutant aux déplacements (et non en les remplaçant). • Aspiration au ralentissement largement partagée : en France et dans 5 autres pays industrialisés (Espagne, Allemagne, États-Unis, Turquie, Japon), 8 personnes sur 10 aspirent à ralentir. Nos travaux montrent que ce désir de ralentissement se traduit par l'envie d'avoir plus de temps pour soi, d'avoir un temps libre moins fractionné et de vivre en plus grande proximité. • Métropolisation : or, le phénomène de métropolisation, notamment rendu possible par la voiture, ne favorise pas la proximité, en concentrant les activités au détriment d'une vie locale sur les autres territoires. On devient alors dépendants des modes de déplacement rapides pour rejoindre nos activités et les services. • Ralentissement, vie en proximité, temps libre plus continu, le tout, dans dans une diversité des cadres de vie,... voilà quelques-unes des aspirations portées par les citoyens pour aller vers un monde plus désiré ! Un grand merci pour l'invitation. Vous pouvez retrouver le replay ici : https://lnkd.in/eqQwChJ7