Pour poursuivre l'exploration autour de la Low tech et du numérique, Yannick Tremblais nous partage son expérience du sujet sur le terrain de son organisation et comment l'approche Low tech peut être un levier d'accélération du numérique responsable. Bonne écoute ! Pour écouter l'épisode : chercher "numériques essentiels 2030" dans votre plateforme de podcast préférée (Apple Podcast, Google Podcast, Spotify, Deezer, Soundcloud, etc.)
Frugarilla
Services de gestion stratégique
Paris, Île-de-France 612 abonnés
Le média qui remet le numérique à sa place
À propos
Frugarilla, le média qui remet le numérique à sa place, est né d’une initiative d’OCTO Technology. Notre maison mère redéfinissant sa raison d'être elle s’est engagée, dans un monde complexe aux ressources finies au progrès de nos clients et à l’émergence d’écosystèmes vertueux. Dans cette dynamique nous représentons la partie qui se veut la plus radicale de cette prise de conscience. Notre objectif est d’explorer ce que serait un numérique réaliste et durable, en un mot, essentiel. Ce collectif est un espace-temps pour faire l’expérience d’un futur sobre, contraint, joyeux, et créatif ; l’expérience du renoncement à certains numériques superflus ; l’expérience de bifurcations numériques ; pour mettre en action au plus tôt les numériques essentiels 2030.
- Site web
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https://www.frugarilla.fr
Lien externe pour Frugarilla
- Secteur
- Services de gestion stratégique
- Taille de l’entreprise
- 2-10 employés
- Siège social
- Paris, Île-de-France
- Type
- Partenariat
- Fondée en
- 2023
Lieux
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Principal
34, Avenue de l'opéra
75002 Paris, Île-de-France, FR
Employés chez Frugarilla
Nouvelles
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Dans ce nouvel épisode de notre mini-série #Low tech et #numérique, Marie-Julie Catoir-Brisson et Philippe Derouette échangent sur la valeur des sciences humaines et sociales, souvent sous-estimée, dans les approches Low Tech. Ce qui les amène à parler sobriété et frugalité, besoins (essentiels) et moyens, interdisciplinarité, déconstruction de l’innovation et importance du renouvellement des imaginaires pour faire bouger les lignes... Merci Amandine Capelle-Delaville de t'être prêtée, avec talent, au jeu de la conclusion en live ! Pour écouter l'épisode : chercher "numériques essentiels 2030" dans votre plateforme de podcast préférée (Apple Podcast, Google Podcast, Spotify, Deezer, Soundcloud, etc.)
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Lancement d'une nouvelle ligne thématique de notre #podcast orientée #low tech et #numérique". Pour introduire le sujet, Sara Boucherot reçoit Gauthier Roussilhe et Nicolas Nova qui viennent bousculer quelques concepts et idées reçues autour de cette curieuse association de termes ! Pour écouter l'épisode : chercher "numériques essentiels 2030" dans votre plateforme de podcast préférée (Apple Podcast, Google Podcast, Spotify, Deezer, Soundcloud, etc.)
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L’approche des Communs dans le numérique contribue t-elle au numérique à l’essentiel ? Dans cette 11è exploration de la notion de “Numériques essentiels 2030”, les regards croisés d’une “praticienne” Agnes Crepet et d'un chercheur Sébastien Shulz viennent nourrir cette réflexion avec passion ! En bonus, la conclusion de Tristan Nitot. #communsnumériques Pour écouter l'épisode : chercher "numériques essentiels 2030" dans votre plateforme de podcast préférée (Apple Podcast, Google Podcast, Spotify, Deezer, Soundcloud, etc.).
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La frugalité (qui a donné son nom au début de "Frugarilla" !) a-t-elle sa place dans le numérique ? Nous le pensons, bien sûr, et Niklaus Wirth, pionnier du numérique qui vient de disparaître, le pensait aussi. Il n'avait pas simplement inventé les langages Pascal et Modula 2 (et bien d'autres), remporté le prix Turing (le "Nobel de l'informatique"). Mais c'est surtout un des fervents défenseurs de la simplicité. Il a expliqué, dans ce qu'on a ensuite appelé la "Loi de Wirth", que "le logiciel ralentit plus vite que le matériel n'accélère". En même temps que la loi de Moore fait que la puissance des processeurs augmente de façon exponentielle, on rajoute des fonctionnalités aux logiciels qui les ralentissent. En substance, depuis 50 ans, le numérique court de plus en plus vite... pour faire du sur-place ! Notre collègue Tristan Nitot rend hommage à Niklaus Wirth : https://lnkd.in/egQGtjVF Le slogan d'OCTO Technology est "There is a better way". Le professeur Wirth incarnait cette pensée et cherchait la simplicité, l'élégance et l'efficacité du système numérique. En un mot, la frugalité. Alors qu'il faut diviser par 5 notre empreinte carbone et freiner l'effondrement de la biodiversité, il est fortement souhaitable que les idées du professeur Wirth reviennent sur les devants de la scène !
Entrepreneur du numérique, auteur de livres et d'un podcast, conférencier et formateur, je travaille sur l'anthropocène et les communs numériques.
L'incroyable #Niklaus #Wirth vient de mourir. Cet informaticien suisse a eu une énorme influence et j'aurais aimé qu'elle soit plus grande encore. Je m'explique : NIklaus Wirth a fait ses études à Zurich puis Berkeley et a enseigné à Stanford. Il a inventé le langage Pascal et remporté le prix Turing (aka le prix Nobel d'informatique). Rien que ça. Il est l'auteur, dès 1995, un article intitulé "A plea for lean software" / "un plaidoyer pour du logiciel sans gras". Il y écrivait ceci : "Il est clair que deux facteurs contribuent à l'acceptation de la croissance effrénée du logiciel : 1 - la performance croissante et sans arrêt du matériel (NdT : voir ce que j'explique dans mes travaux sur la loi de Moore). 2 - l'incapacité des utilisateurs à faire la différence entre les fonctionnalités essentielles et celles qui sont sympas." "Mais qu'est-ce qui mène à la complexité du logiciel ? La première des causes est que les fournisseurs de logiciels acceptent de développer quasiment toutes les fonctionnalités demandées par les utilisateurs. Toute incompatibilité avec le concept de départ est ignorée, ce qui rend le design plus compliqué et l'utilisation plus compliquée. Quand l'attrait d'un système est mesuré par le nombre de nouveautés, la quantité devient plus importante que la qualité. Chaque nouvelle version doit apporter de nouvelles choses, même si certaines n'améliorent pas la fonctionnalité." Cette démarche des industries du matériel et du logiciel, Wirth la résumait ainsi : "le logiciel ralentit plus vite que le matériel n'accélère". Tout cela a mené le numérique au gaspillage et à la pollution qu'on lui connait depuis 50 ans : une nouvelle génération de matériel permet de faire tourner une nouvelle génération de logiciels, alors l'ancienne génération — qui fonctionne encore parfaitement — est alors vue comme obsolète et se retrouve dans une décharge à ciel ouvert en Afrique. À l'heure où nous prenons de plus en plus conscience des problématiques d'effondrement de la biodiversité et de notre empreinte carbone, nous ferions bien d'écouter un peu plus Niklaus Wirth et tâcher de revenir à plus de simplicité, de discernement et surtout d'#optimisation de nos logiciels. Car à nous focaliser sur la création de nouvelles fonctionnalités "sexy" plutôt que de faire du logiciel qui tourne vite et bien, nous avons écrit du logiciel pas optimisé qui pourrait tourner considérablement plus vite si on s'en donnait la peine. Seulement voilà, il faut savoir que les trois quarts de l'#empreinte #carbone du numérique provient de la fabrication du matériel. Si on prenait le temps de faire cette optimisation sur laquelle nous avons collectivement procrastiné, nous pourrions faire durer nos matériels considérablement plus longtemps et ainsi réduire massivement l'empreinte du numérique... et utiliser les ressources libérées par l'optimisation pour continuer à innover et inventer de nouveaux usages. cc OCTO Technology