Géodunes

Le site LiveScience vient de consacrer un article à cette question, prenant notamment comme point de départ les travaux de Ryan Stoa. Ce dernier n’est pas un scientifique, mais un professeur agrégé de droit à l'université d'État de Louisiane. Il a consacré en 2019 une étude au fameux “paradoxe du trait de côte” après avoir constaté des divergences notables de mesure entre les différentes agences gouvernementales américaines. Ainsi, selon le Congressional Research Service, la côte océanique de l'Alaska mesure 6 640 miles (10 690 kilomètres). Alors que selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), ses bords côtiers totalisent 33 904 miles (54 563 km). https://lnkd.in/ea2x4Ega

Les incidences liées au changement climatique constituent une remise en cause permanente de notre manière d’appréhender notre environnement. Au-delà de l’adaptation à l’érosion croissante du littoral https://lnkd.in/eeb8K7c5

🌊 Retour sur les grandes marées de novembre 2024 🌊 La semaine dernière, la Mer du Nord est montée haut sur nos plages dus à des coefficients de marée atteignant 102 ! Nous avons eu la chance de recevoir des photos sur nos 3 sites CoastSnap Côte d'Opale dans les 30 minutes autour du plus haut niveau atteint les 15, 16 et 17 novembre grâce aux contributions des participants #CoastSnap. Nous avons ainsi pu observer leurs impacts sur les trois plages surveillées : 📍 Digue des Alliés (photo : Dominique Capdevila) Le rechargement de 40 000 m³ de sable a parfaitement joué son rôle, la digue restant protégée malgré les forts coefficients. La limite terre-mer était hors du champ de vision pour un niveau de 5,26 m alors qu'elle était visible avant le rechargement. Cela illustre bien les actions de gestions de la CUD qui aboutissent à l'élargissement de la plage, qui agit comme un rempart naturel et efficace contre les assauts de la mer. 📍 Zuydcoote (photo : Yves L’Hoest) Malgré une surcote mesurée à +0,42 m qui s'ajoute au plus fort de la marée avec un coefficient de 102, les casiers en ganivelles n'ont pas été atteints. Le pied de dune est resté protégé. Une protection naturelle et efficace qui démontre les bénéfices d’une gestion douce du littoral. 📍 Camping du Perroquet (photo : Sophie Hauregard) Ici aussi, la mer n’a pas atteint le pied de dune malgré une hauteur d’eau de 6,61 m, due à une surcote de +0,40 m mesurée au moment de la prise de la photo. La dune continue de s’engraisser, montrant une zone en excellente santé et donc peu impactée par ces grandes marées. Ces observations soulignent une fois de plus l’importance de nos stations CoastSnap pour comprendre et protéger notre littoral face à ces phénomènes naturels. Merci à Dominique, Yves, Sophie et à tous les participants pour leurs photos prises au meilleur des moments 😉 ! 📸 👉 Vous aussi, participez à la surveillance du littoral avec #CoastSnap et devenez acteur de sa préservation ! ▶ Les stations de la Digue des Alliés et de Zuydcoote sont financées par le Pôle Métropolitain de la Côte d'Opale (PMCO) et la Communauté urbaine de Dunkerque, et géré par Géodunes pour le PMCO, maître d’ouvrage du dispositif.

La Manche, de par sa configuration maritime, est aux premières loges des départements concernés par le réchauffement climatique et l’élévation du niveau des mers.

"Après la Croisette, c’est au tour du sable de la Nartelle d’accueillir pendant quelques mois ces titans d’acier. Depuis le 14 octobre, pelleteuses et poids lourds occupent une portion de la plage. Ils s’installent pour le lancement du chantier de lutte contre l’érosion du littoral. Une opération de grande ampleur pilotée par la communauté de communes qui avait déjà commencé sur la Croisette avec la création d’épis et d’une digue sous-marine au niveau de l’école de voile. "

Reconstitution d'un massif dunaire sur un site soumis à un fort enjeu d'érosion et de submersion sur la presqu’île de Gâvres (Morbihan), démantèlement d'ouvrage maritime afin de renaturer l'embouchure du Bourdigou (Pyrénées-Orientales), restauration de la mangrove à Sada-Mangajou (Mayotte)… Ce sont quelques-uns des projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets lancé au printemps dernier par le ministère de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques. Il s’inscrit dans les objectifs de la Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte (SNGITC), qui promeut « le développement d’une gestion souple du littoral, respectueuse des écosystèmes et des sédiments qui forment les côtes et les fonds marins ». Sur les 27 dossiers reçus par le ministère, 12 ont été retenus et se répartiront une aide globale de 2.8 millions d’euros. Ce dispositif traduit la volonté « de soutenir les collectivités littorales soumises au recul du trait de côte dans la mise en œuvre de leurs opérations qui visent, d’une part, à ralentir le phénomène, et, d’autre part, à repenser l’aménagement du littoral en conséquence, ainsi que de valoriser le rôle des « solutions fondées sur la nature » faisant appel au génie écologique, par la renaturation d’espaces artificialisés ou la fixation des dunes par exemple, pour répondre à ces objectifs », indique le ministère.

🌊 Retour sur les grandes marées de novembre 2024 🌊 La semaine dernière, la Mer du Nord est montée haut sur nos plages dus à des coefficients de marée atteignant 102 ! Nous avons eu la chance de recevoir des photos sur nos 3 sites CoastSnap Côte d'Opale dans les 30 minutes autour du plus haut niveau atteint les 15, 16 et 17 novembre grâce aux contributions des participants #CoastSnap. Nous avons ainsi pu observer leurs impacts sur les trois plages surveillées : 📍 Digue des Alliés (photo : Dominique Capdevila) Le rechargement de 40 000 m³ de sable a parfaitement joué son rôle, la digue restant protégée malgré les forts coefficients. La limite terre-mer était hors du champ de vision pour un niveau de 5,26 m alors qu'elle était visible avant le rechargement. Cela illustre bien les actions de gestions de la CUD qui aboutissent à l'élargissement de la plage, qui agit comme un rempart naturel et efficace contre les assauts de la mer. 📍 Zuydcoote (photo : Yves L’Hoest) Malgré une surcote mesurée à +0,42 m qui s'ajoute au plus fort de la marée avec un coefficient de 102, les casiers en ganivelles n'ont pas été atteints. Le pied de dune est resté protégé. Une protection naturelle et efficace qui démontre les bénéfices d’une gestion douce du littoral. 📍 Camping du Perroquet (photo : Sophie Hauregard) Ici aussi, la mer n’a pas atteint le pied de dune malgré une hauteur d’eau de 6,61 m, due à une surcote de +0,40 m mesurée au moment de la prise de la photo. La dune continue de s’engraisser, montrant une zone en excellente santé et donc peu impactée par ces grandes marées. Ces observations soulignent une fois de plus l’importance de nos stations CoastSnap pour comprendre et protéger notre littoral face à ces phénomènes naturels. Merci à Dominique, Yves, Sophie et à tous les participants pour leurs photos prises au meilleur des moments 😉 ! 📸 👉 Vous aussi, participez à la surveillance du littoral avec #CoastSnap et devenez acteur de sa préservation ! ▶ Les stations de la Digue des Alliés et de Zuydcoote sont financées par le Pôle Métropolitain de la Côte d'Opale (PMCO) et la Communauté urbaine de Dunkerque, et géré par Géodunes pour le PMCO, maître d’ouvrage du dispositif.

"Cette île va disparaître de notre vivant" Odile Guérin avance pieds nus sur Molène, minuscule étendue de sable au large de Trébeurden, dans les Côtes-d'Armor. "Cette île va disparaître de notre vivant, engloutie sous les vagues", déclare-t-elle, résignée. Depuis des décennies, elle observe de près les transformations de cette île dunaire, symbole frappant de la fragilité des côtes bretonnes face au changement climatique.

"Alors qu’elle concentre 100 kilomètres de côtes sur les 970 kilomètres de la région, l’île d’Oléron se trouve à un tournant pour se protéger de la mer. Alors que le paquet avait été mis durant la dernière décennie pour aménager des digues, à l’instar des autres rivages d’une Charente-Maritime traumatisée par les submersions marines provoquées par la tempête Xynthia en 2010, l’île « lumineuse », surnom donné par l’écrivain Pierre Loti, est confrontée à une autre menace. "

Il n'est pas trop tard pour postuler ! Pré sélection cette semaine !