HERMINE

C’est quoi votre plus grosse problématique relative aux honoraires, les avocat.e.s? Dans un mois, je forme à l’EDARA L'École des Avocats Rhône-Alpes sur le sujet 💫 J’ai besoin de savoir ce qui vous sera le plus utile ! Posez vos questions et vos besoins en commentaire 👇🏼

Si vous aviez un seul conseil à donner à un futur avocat, ce serait quoi? Je prépare une intervention pour des élèves-avocats, et ça me ramène aux questions que je me posais quand j’étais à leur place. J’étais préoccupée par plein de choses - mes perspectives d’évolution, mon employabilité, satisfaire mes futurs patrons, ne pas passer à côté de la dernière jurisprudence… Mais ce qui m’aurait été le plus utile, c’est de savoir que j’avais le droit de dire non. Que ma santé physique et mentale sont bien plus importantes que n’importe quel dossier ou n’importe quel associé. Et que je devais avant tout prendre soin de moi si je voulais tenir sur la durée. Si j’avais un seul conseil à donner aux futurs avocats, ça serait celui-là. J’ai l’opportunité de pouvoir leur dire dans quelques jours lors de mon intervention. Et si même un seul d’entre eux l’entend, alors j’aurais réussi ma mission. Et vous, si vous aviez un seul conseil à leur donner, ce serait quoi?

Pourquoi ce sont toujours les meilleurs avocats qui se barrent les premiers ? Selon moi, il y a 2 hypothèses : 🔵 La première : ils sont devenus tellement bons dans ce qu’ils font que la suite logique c’est de s’installer en tant qu’indépendants. 🔵 La deuxième : ils voulaient rester mais ont fui quelque chose qui ne leur convenait plus. Les deux options peuvent se produire dans n’importe quel cabinet, mais la seconde est un peu plus difficile à entendre. Le problème est très souvent le même : le management n’évolue pas aussi vite que les collaborateurs. 👉 Or, plus un collaborateur devient “professionnellement mature” moins il faut le “diriger”. Au contraire, un collaborateur expérimenté a besoin d'être laissé en autonomie, à charge pour lui d'informer - et de solliciter de l'aide lorsque lui estime qu'il en a besoin. Cette méthode de management "délégative" est effrayante pour l'associé qui perd le contrôle et n'a plus la main sur tout. Mais c'est la seule qui vous assure que votre collaborateur va continuer à progresser, et à avoir envie de rester. Manager tous vos collaborateurs de la même manière, débutants ou confirmés, fera forcément fuir les uns ou les autres. Et quand on sait que beaucoup d’avocats expérimentés finissent par quitter leur cabinet par manque de reconnaissance et de confiance de leurs responsables, autant anticiper. Un niveau de maturité = un type de management. En 2024, ne cherchez pas à retenir vos collaborateurs, donnez leur plutôt envie de rester.

En 2024 il paraît qu’on a deux options : publier sur LinkedIn ou périr. En ce qui me concerne, cela fait plus de trois semaines que je n'ai rien publié, serait-ce la mort de mon entreprise? Et s’il existait une 3ème voie ? 👇 J’ai pris conscience de la pression qu’il y avait autour de LinkedIn à force d’entendre ce même discours chez mes clients : 🙎♀️ “Je ne veux pas poster sur LinkedIn mais je sais que je DOIS le faire !” Qu’on soit bien d’accord, si vous ne voulez pas créer de contenu, n’en créez pas. Il y a des tonnes d’autres leviers pour développer votre activité. En revanche vous pouvez bénéficier de tous les avantages de ce réseau sans y publier un seul post. C’est la 3ème option. Vous pouvez par exemple : 🔵 Rencontrer une nouvelle personne par jour en message privé. 🔵 Trouver l’inspiration dans les parcours de vos pairs. 🔵 Commenter pour vous rendre visible. 🔵 Lire, vous informer et apprendre. Vous êtes la majorité silencieuse de LinkedIn et vous avez le droit d’utiliser ce réseau comme vous l’entendez. Sans vous, les créateurs de contenu n’auraient aucune raison de publier. PS : D’ailleurs, quel est le genre de contenu que vous aimeriez voir davantage ici ? Et à l’inverse celui dont vous vous passeriez bien ? 🤔