Histoire de la recherche contemporaine

🧬 La biologie moléculaire au cœur des enjeux sociétaux ! 🌍 Avancées spectaculaires dans le domaine de l'embryologie, complexité des virus oncogènes, histoire de la biologie moléculaire végétale... Ce nouveau numéro de la revue Histoire de la recherche contemporaine nous entraîne dans un voyage passionnant au cœur des sciences du vivant, de la découverte des archées aux enjeux actuels du réchauffement climatique, pour retracer les grandes étapes de cette révolution scientifique. Hélène Harter, présidente du Comite pour l'histoire CNRS nous rappelle l'importance de retracer l'histoire des sciences pour mieux comprendre les enjeux actuels avec des témoignages de chercheurs : Jean-Michel Rossignol, Jean Feunteun, Jean Francois Daniel Nicolas, Dominique de Vienne sur un vaste panorama pour comprendre les défis de la recherche. Fasciné par l'évolution, Pierre Capy, professeur émérite à l'Université Paris Cité nous invite à "parcourir les siècles au fil des théories de l'évolution" (extrait de son interview pour le journal du CNRS). Découvrez son parcours passionnant et les dernières avancées en matière d'évolution. Pour en savoir plus : Ressources et évènements de l’Année de la biologie https://lnkd.in/euMyidaZ 👉 Consulter ce nouveau numéro https://lnkd.in/eG_JDWDH #biologie #recherche #histoiredesciences #cnrs

Il est probable que vous comme moi devrons attendre quelques semaines avant de redecouvrir la Cathédrale de Paris Notre-Dame de Paris. Pour patienter un peu, le CNRS vous raconte l’autre histoire de sa renaissance : aux côtés des centaines d’artisans et d’artisanes de tous les corps de métier, une cinquantaine d’équipes scientifiques de toutes les disciplines ont travaillé sur le chantier de sa reconstruction. Découvrez cette double épopée, patrimoniale et scientifique. Vertigineux ! Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Ministère de la Culture Ministère du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie Sociale et Solidaire https://lnkd.in/eNpEP7D9

Clap de fin sur ces trois jours de rencontres avec les collègues de la Mission PATSTEC -Patrimoine scientifique et technique contemporain 🎬 Découverte des très belles collections patrimoniales de l'Université de Lille notamment les précieuses plaques d'Auguste Ponsot et les trésors pharmaceutiques du musée Lotar 💎 Un grand merci à Sophie Braun pour son accueil 🙏

Début du colloque "Geste et musées" à l'Université de Liège, introduit par Yves Winkin et Thomas Beyer, qui témoignent d'une belle dynamique d'activité muséale, de médiation et de recherche sur les #patrimoines et les #musées dans cette université. Un grand plaisir d'avoir été associée à la conception de ce colloque et de retrouver les collègues des universités et des musées déjà rencontrés lors de ma conférence en septembre à l'Université de Liège sur la #médiation culturelle. Le programme est ici ➡️ https://lnkd.in/dHiSgNZ5 Premier invité : Tim Boon, emblématique directeur du Science Museum Group de Londres, sur la collecte et la muséalisation du geste dans un musée de sciences, à partir d'un numéro passionnant de la revue Artefact : https://lnkd.in/dCnMAhip Ce numéro est organisé autour de quatre types d’utilisation des objets dans les musées de sciences et de technologies : 1) comment les machines, les instruments et les équipements étaient utilisés dans leur « vie » pré-muséale (ce qui constitue la raison la plus fréquente de leur acquisition) ; 2) comment la recherche peut recréer l’histoire de l’utilisation d’objets obsolètes ; 3) musée traite les objets dans leur « vie muséale » ; 4) comment repenser les visiteurs du musée en tant qu'usagers des collections et des expositions. Penser les objets de musée de cette manière pourrait constituer une approche cohérente du travail muséal, notamment dans le cas des musées de sciences et de technologies. Pour télécharger le numéro : https://lnkd.in/d2bvYPpy ICOM FRANCE Université Grenoble Alpes Mission PATSTEC -Patrimoine scientifique et technique contemporain Marie-Laure Baudement Catherine Cuenca Dominique Poulot

Et si on parlait radioactivité et histoire de l'art? Sur cette image, vous voyez mon exposition dosimétrique du week-end dernier. Je suis la plupart du temps dans le bruit de fond (40 à 100 nSv/h) mais l'on observe une petite forêt de pics (jusque 350 nSv/h) samedi, entre 15h et 18h, ce qui correspond à ma visite dans un musée parisien pour quelques toiles de maîtres des 17ème à 19ème siècles. Je n'ai pas trop voulu me faire remarquer par la sécurité en lançant une acquisition du spectre gamma, mais il est fort à parier que mon exposition ait augmenté en raison de la présence de l'isotope 210 du plomb dans les peintures, notamment les blancs de l'époque (céruse, dit aussi blanc de plomb). Le raffinage des matières issues de l'extraction minière laissait dans le plomb certaines quantités d'uranium naturel et de ses descendants, en particulier le plomb-210 qui sera embarqué avec le plomb final. Cet isotope radioactif a une durée de demi-vie assez courte (22 ans), mais il se régénère en permanence tant qu'il est en équilibre avec un de ses ancêtres, le radium-226 (durée de demi-vie 1600 ans), lui même en équilibre avec l'uranium naturel. La datation de la peinture par mesure du plomb 210 a en particulier été utilisée en 1967 par l'Artists Material Center de Pittsburg pour mettre un terme à une polémique sur de faux Vermeer. (NB : Vermeer 1632-1675) L'histoire remonte à la fin de la deuxième guerre mondiale. L'artiste peintre et commerçant d'art néerlandais Van Meegeren (1889-1947) est arrêté en 1945 pour avoir vendu un Vermeer à Hermann Göring (Jesus et la femme adultère). Il risque la peine de mort pour haute trahison. Pour sa défense, il clame que ce tableau est un faux: il l'a lui-même peint, tout comme de nombreux autres (par exemple Les disciples d'Emmaüs vendu en 1938 au musée Boymans de Rotterdam - et il est y toujours!). La justice néerlandaise mandate alors une commission d'enquête dirigée par le chimiste Paul Coremans, qui identifiera de la bakelite (utilisée par le faussaire pour tromper le test à l'alcool) et du bleu de cobalt (qui n'a été découvert qu'au 19ème siècle): ces Vermeer sont bien des faux et Van Meegeren n'écopera que d'une peine de prison d'un an. Mais l'affaire ne s'arrête pas là. Certains propriétaires de faux (qui ont donc perdu toute leur valeur), soutenus par des experts en art (qui s'étaient donc trompés), s'opposent aux conclusions de la commission Coremans et réclament des dommages et intérêts. C'est finalement la datation du plomb-210 en 1967 qui permettra à la communauté scientifique d'apporter la preuve irréfutable que ces tableaux sont bien de vrais faux! Vous pouvez retrouver cette affaire ainsi les détails de la méthode de datation dans l'excellent article du mathématicien Daniel Perrin ici : https://lnkd.in/eG2rBV7m PS: pour les curieux, je suis équipé d'un dosimètre/spectro gamma Radiacode Ltd RC 103 (un jouet génial pour tout physicien nucléaire!)

A l’occasion des 50 ans de la découverte, le 24 novembre 1974, de Lucy, squelette partiel d’australopithèque daté de 3,2 millions d’années, Sonia Harmand, archéologue préhistorienne au CNRS, revient sur trois faits méconnus sur cette ancêtre de l’humanité. https://lnkd.in/eAWPyCPY

𝐀 𝐥'𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐞𝐬 - 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫𝐬 Inaugurée jeudi dernier en présence de Tadeusz Sliwa, vice-président délégué aux politiques culturelles, l'exposition est désormais ouverte à tous à l'atheneum sur le campus de l'Université de Bourgogne 👀 Venez découvrir ces hommes et femmes de l'ombre, gardiens de savoir-faire insoupçonnés à l'université, à travers une série de magnifiques portraits réalisée par vincent arbelet (également auteur des photos de ce post) 📷 Pour celles et ceux qui ne peuvent venir jusqu'à nous, les vidéos réalisées par Elodie PERRET et Grégoire Genevoy sont disponibles sur la chaîne YouTube de l'université juste ici ⬇️ https://lnkd.in/eQrGYjae Un catalogue arrivera sur les réseaux en tout début d'année prochaine. Affaire à suivre ⏳ Cette exposition n'aurait pas été la même sans l'expertise de Kevin Baudrot, régisseur de l'atheneum, qui a relevé le challenge de réaliser les moulages de ces gestes très précis directement sur les technicien.ne.s 🤲 Préservons ces gestes dont la présence dans les laboratoires reste trop souvent fragile. Gardons ces savoir-faire à demeure pour que la recherche puisse continuer à se faire avec l'excellence qui la caractérise. A découvrir à l'atheneum jusqu'au 21 février 2025 ! Culture à l'uB Mission PATSTEC -Patrimoine scientifique et technique contemporain CNRS

𝙇𝙚 𝙘𝙚𝙣𝙩𝙚𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙩𝙝𝙚́𝙤𝙧𝙞𝙚 𝙧𝙚́𝙫𝙤𝙡𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙣𝙖𝙞𝙧𝙚 Il y a cent ans, le physicien Louis de Broglie publia sa théorie de la mécanique ondulatoire.  Cet événement marqua un tournant dans l’histoire de la physique, à un moment où les théories relatives à la lumière peinaient à s’accorder entre les modèles d’Einstein, de Fresnel et de Planck.  En 1925, Louis de Broglie proposa sa vision de ce phénomène, que son frère Maurice qualifia de « 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 », qui devait «𝗰𝗼𝗻𝗱𝘂𝗶𝗿𝗲 𝗮̀ 𝘂𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗲̀𝗿𝗲 𝗱’𝗲𝘅𝗽𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗹’𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗵𝗲́𝗻𝗼𝗺𝗲̀𝗻𝗲𝘀 𝗽𝗵𝘆𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗰𝗵𝗶𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 ». Cette étude de Louis de Broglie ne passa pas inaperçu, notamment auprès des membres de la Société d’Encouragement pour l'Industrie Nationale. Plusieurs de ses livres figurent encore dans la bibliothèque de la Société d'Encouragement. Durant son passage à la Société, il y donna trois conférences, une sur les procédés techniques de l’époque, une seconde sur les télécommunications et la détection à distance et une troisième sur la « 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝘂𝗿𝗲, 𝘀𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 𝗳𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗲̀𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝗱𝘂𝘀𝘁𝗿𝗶𝗲 ». En 1948, quand la Société d’Encouragement remit le Grand Prix du Marquis d’Argenteuil à Louis de Broglie, c’est sur ce même thème que le président de l’époque Louis Pineau adressa son discours, à ce « 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝘂𝗿𝗲 » :  « 𝗟𝗮 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝘂𝗿𝗲, 𝗰𝗼𝗻𝗾𝘂𝗲̂𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗲́𝗿𝗶𝘁𝗲́, 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗴𝗿𝗲̀𝘀 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲, 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗲 𝘁𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗾𝘂’𝗮𝘂 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀, 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗹𝗲́𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝗹’𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲(…)». En ce jour de commémoration nationale, la Société d’Encouragement tient à rappeler l’œuvre et le souvenir de ce physicien majeur du XXe siècle et Professeur à l'Institut Henri Poincaré et à la Faculté des Sciences de Paris. Le Président Louis Pineau qui lui a remis le Grand Prix du Marquis d'Argenteuil a dit de lui qu'il, « 𝗮 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲́ 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗵𝗮𝘂𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘁𝗶𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗮̀ 𝗾𝘂𝗼𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲𝗿 𝗶𝗻𝘀𝗲𝗻𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀». Patrick Hetzel Musée de l' École Polytechnique Institut Henri Poincaré Université Paris-Saclay Faculté des Sciences - Université Paris Cité Collège de France Académie des sciences CNRS Institut Supérieur d'Optique Institut d'Optique Graduate School Université Pierre et Marie Curie Société Française de Physique Association AFAS Cédric Villani Etienne KLEIN Fondation Louis de Broglie Master de Physique Sorbonne Université Master Physique Fondamentale et Applications - FdS Montpellier Académie des sciences CNRS Jean-Gabriel Ganascia Patrice Debre Laurence Paye-Jeanneney Sylvie Benzoni-Gavage Marie Laure Estignard Sylvestre Huet Francois vannucci Clotilde Roussel

👉 La valorisation du patrimoine scientifique et technique contemporain continue à Aix-Marseille Université 👉 Livret technique #6 : L'acquisition de données en physique de particules Corine Levy Battesti "Les physiciens qui étudient les constituants élémentaires de l’Univers et leurs interactions cherchent souvent à détecter des événements très rares provoqués par des collisions entre des faisceaux de particules accélérés à de très hautes énergies. Pour les mettre en évidence, ils doivent observer un très grand nombre de particules et mesurer leurs propriétés. Les expériences qu’ils conçoivent génèrent ainsi d’immenses quantités d’images, de signaux électriques ou d’informations numériques qui sont sélectionnés, transmis puis enregistrés sous une forme exploitable par des systèmes d’acquisition. Ainsi, en 30 ans d’expérimentation au CERN, suivant l’évolution des lignées des matériels d’acquisition et de traitement des données, les vitesses de transfert des données acquises auront été multipliées par plus de dix millions, pour atteindre en 2023 des débits de dizaines de térabits par seconde !" 👉 Les 5 autres livrets techniques (acoustique, astronomie, calorimétrie, couches minces optiques, tokamaks) sont consultables ici : https://lnkd.in/ehK2PqPu

3 jours passionnants à l'OHP... La fine équipe du Comité pour l’histoire du CNRS, Denis Guthleben, Valerie Burgos et Clotilde Roussel, sont venus interviewer quelques anciens de l'OHP de la première heure ou presque... Un plongeon dans le passé, rempli d'anecdotes, d'histoire de vie, de passion et d'humilité. A travers les récits de chacun, on entrevoit aussi l'incroyable destin du Directeur, Charles Fehrenbach, qui a porté l'OHP pour en faire un grand observatoire. Merci aux historiens pour ce projet de valorisation du patrimoine et merci aux anciens d'avoir jouer le jeu : Michel Fehrenbach, René Giraud, Dominique Kholer, Aimé Richaud, Marie-José Vin et Yves Anton. Tous ces précieux témoignages sur le fonctionnement de l'OHP du tout début (1937) aux années 2000 seront conservés et valorisés, accessibles bientôt au public ! 😊 PS : Sur la photo, interview ce jour d'Aimé Richaud, 91 ans. Sur l'autre photo, il a 24 ans et fait l'équilibriste sous l'axe polaire du T193, lors de son installation en 1957.