L'Usine Digitale

L'éditeur américain de logiciels de supply chain Blue Yonder a été victime d'une attaque par ransomware. Certaines enseignes comme Starbucks, Sainsbury's ou encore BIC ont subi de lourdes perturbations.

Le groupe de cybercriminels russes RomCom a ainsi exécuté du code malveillant à distance, faisant jusqu'à 250 victimes potentielles par pays, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Les failles de sécurité ont depuis été corrigées par Mozilla et Microsoft.

Intel et l'administration Biden-Harris avaient fait part d'un financement direct pouvant atteindre jusqu'à 8,5 milliards de dollars en mars dernier. Ce sera finalement un peu moins – 7,86 milliards – en raison d'un contrat de 3 milliards de dollars accordé séparément par le Pentagone. Cela sera-t-il suffisant pour faire face à TSMC ?

Le moteur de recherche veut limiter la baisse du trafic vers les sites d'hôtels, de compagnies aériennes ou de distributeurs. Mais il prévient que des modifications trop importantes pourraient être néfastes pour les internautes.

La société de cybersécurité Kaspersky a publié son dernier rapport sur l'économie de la sécurité informatique. Confrontées à des incidents de plus en plus fréquents, la plupart des entreprises prévoient d'augmenter leurs budgets dédiés aux services et produits de cybersécurité. De nombreuses sociétés dépensent actuellement plus d'argent pour remédier aux cyberattaques que la totalité du budget alloué pour leur cyberprotection.

Rassembler un million de publications Bluesky pour faire de la recherche en apprentissage automatique et de l'expérimentation avec les données des réseaux sociaux. Tel était l'objectif d'un employé de la start-up Hugging Face avant de se rendre compte qu'il violait des règles élémentaires relatives à la protection des données personnelles. Un incident qui souligne la difficulté pour les réseaux sociaux de trouver un équilibre entre ouverture aux développeurs tiers et protection des utilisateurs.

En dépit des menaces qui pèsent sur lui, le droit d'auteur résiste. Preuve en est avec la solution de génération de musique alimentée par l'IA développée conjointement par Google DeepMind et YouTube qui n'a jamais vu le jour. La raison est simple : les deux filiales d'Alphabet ont aspiré le contenu audio de la plateforme protégé par des droits d'auteur, ce qui a largement déplu aux maisons de disque.

Un cybercriminel a revendiqué ce week-end le piratage de la Banque de France, affirmant détenir des données sensibles sur ses clients et ses salariés. L'institution assure cependant qu'il n'y a pas eu “d'attaque sur le système d'information sécurisé”. Elle a néanmoins constaté une intrusion extérieure sur son extranet.

La start-up texane conçoit une plateforme permettant aux entreprises d'éviter de subir une attaque par ransomware, et de poursuivre normalement leurs opérations en cas d'intrusion. À la différence de ses concurrents, elle s'appuie sur des modèles d'IA basés sur des réseaux neuronaux à capsules, afin de tester et déployer plus rapidement des mécanismes de protection.

Excel, Outlook, PowerPoint, Word. Les contenus des utilisateurs sont "analysés" par une fonctionnalité clé pour Microsoft, "connected experiences". Cela lui permet d'utiliser le contenu produit comme bon lui semble, notamment pour alimenter ses modèles d'IA. Et gare à celui qui osera remettre en cause l'aspect légal de cette aspiration de contenu : la firme de Redmond a tout prévu et s'appuie sur une clause qui lui donne tous les droits.