Loom

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Commerce de détail d’habillement et d’accessoires de mode

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Moins mais mieux.

À propos

Produire mieux, consommer moins (de vêtements). Pas de pub, mais une bonne newsletter : https://shorturl.at/bhV47

Site web
https://www.loom.fr/
Secteur
Commerce de détail d’habillement et d’accessoires de mode
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Paris, Île-de-France
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2016

Lieux

Employés chez Loom

Nouvelles

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    🚀 Fabriquer nos fringues en France, c’est stratégique pour notre économie 🚀 🥖 À première vue, avoir des usines de vêtements en France, ça a l’air moins stratégique que de produire nos aliments ou nos médicaments. Si on ne peut plus se nourrir, on meurt. Si on ne peut plus se soigner, on meurt aussi. Par contre, en cas de crise grave, on a bien assez de vêtements dans nos placards pour survivre pendant des années, sans compter qu’on pourra toujours les réparer. Sauf que… 🚢 En 2023, on a importé tellement de vêtements fabriqués à l’étranger que le secteur “textile-habillement” a généré presque 10 milliards d’euros de déficit commercial pour la France, ce qui représente près de 20% du déficit global hors énergie du pays. Et un pays déficitaire, c'est un peu inquiétant : ça veut dire qu'il y a plus d'argent qui sort du pays qu'il n'en rentre. Autrement dit, comment la plupart des vêtements qu'on achète sont fait ailleurs, la consommation de vêtement fait perdre de l'argent à la France. Et si on regarde en arrière, le tableau est encore plus noir. 📉 Depuis 1993, la France a accumulé plus de 240 milliards d’euros de déficit commercial à cause du seul secteur de l’habillement. Pour financer ces déficits, notre pays doit s’endetter. Et à force, ça commence à faire beaucoup d’argent : notre endettement net vis-à-vis du reste du monde est de 793 milliards d’euros : s’il continue à augmenter, il pourrait poser des risques de solvabilité pour la France et générer une crise financière grave.* 💶 Et avec ces déficits cumulés depuis 1993, l’habillement a une responsabilité historique de près d’UN TIERS de cette dette. Certes, les vêtements ne sont pas des produits “vitaux” ou “stratégiques” en tant que tels, mais l’absence d’industrie du vêtement en France génère une dette qui menace à terme notre économie. 👜 On pourrait se dire qu’on va compenser ces déficits en exportant des fusées, des sacs à main ou des circuits imprimés, bref “en montant en gamme”. Une rengaine qu’on entend depuis 30 ans… et qui n’a pas trop l’air de porter ses fruits. Or, les études montrent qu’en automatisant suffisamment la production textile, on pourrait rapprocher nos coûts de production de ceux de l’étranger, au moins pour certains vêtements. ⚖️ Alors, si on essayait de redonner une chance à l’industrie du vêtement en France ? Mais pour y parvenir, il faut aussi changer les règles du jeu. On vous raconte ça (et plein d’autres choses sur le Made In France) dans notre dernier article de blog (lien en commentaire). * On se rapproche d’ailleurs du seuil d’alerte de 35% du PIB défini par la procédure européenne de déséquilibre macroéconomique.

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    🤷♂️ Pourquoi la France ne sait plus s’habiller ? 🤷♀️ 📰 On lit parfois dans les journaux qu’il y aurait une “renaissance du textile” avec “plus de 100 000 emplois” (un chiffre qui serait même “en augmentation”) et “des exportations d’habillement en hausse à plus de 14 milliards d’euros”… Malheureusement, ces chiffres sont trompeurs, et l'industrie du vêtement en France est dans un pire état qu’on ne le pense. 📉 Quand on regarde dans le détail, parmi ces 100 000 emplois, très peu fabriquent les vêtements qu’on porte au quotidien. Pour caricaturer un peu, ces emplois fabriquent :  - Des vêtements ou sacs à main pour le luxe, ce qui n’est pas très pratique pour s’habiller au quotidien - Des textiles techniques (revêtements de sièges de voitures, vêtements de travail, tissus pour l’ameublement ou le médical, etc.) C’est très bien, mais pas très pratique non plus pour s’habiller pour aller au boulot. 🚢 Quant à ces “14 milliards d’exportations d’habillement”, ce sont surtout des ré-exportations de vêtements : les grandes marques françaises stockent des vêtements fabriqués à l’étranger dans leur entrepôts en France puis les envoient dans leurs magasins à l’étranger. En fait, 75% des exportations françaises de textile viennent des importations ! 👕 Le meilleur moyen pour savoir comment va l’industrie du vêtement en France, c’est d’aller dans son placard et compter le nombre de fois où on peut lire “fabriqué en France” sur l’étiquette. Si vous possédez une centaine de vêtements, vous devriez en compter environ… trois. Eh oui : seuls 3% des vêtements vendus en France ont été fabriqués dans l’hexagone. 🏭 En fait, il ne nous reste en France qu’une cinquantaine de petites usines qui fabriquent réellement nos vêtements (grand max 10 000 emplois) : quelques filateurs, tisseurs, tricoteurs ou teinturiers sur des segments de niche. À titre de comparaison, le Bangladesh compte plus de 8 000 usines dédiées au vêtement, soit presque 200 fois plus…   📺 Et ce sont ces mêmes 50 usines qu’on voit et revoit dans les reportages TV pour montrer qu’on peut encore fabriquer des vêtements en France. Elles sont souvent labellisées “Entreprises du Patrimoine Vivant” et à raison : elles sont les gardiennes d’un savoir-faire qui disparaît de jour en jour. Mais pour combien de temps encore ? 💡 Si on veut redonner une chance à l’industrie du vêtement en France, la solution, c’est de changer les règles du jeu. On vous raconte ça (et plein d’autres choses sur le Made In France) dans notre dernier article de blog (lien en commentaire). Crédit illustration : Matthieu Lemarchal 

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    Comment le low cost est en train de tuer notre économie ? Quand on demande des lois pour freiner la fast fashion, les politiques et les journalistes nous répondent souvent la même chose : “Oui, mais quand c’est pas cher, c'est bien pour les pauvres”. Sauf que nos recherches montrent tout autre chose : le low cost est un piège qui est en train de se refermer sur nous, notre économie, et les dégâts sont considérables – en particulier pour les plus pauvres. Le lien pour voir cette conférence TEDx en entier est dispo en commentaire de ce post.

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    Ça y est ! On affiche désormais le coût environnemental de nos vêtements sur notre site, selon la méthode officielle du Ministère Écologie Territoires Exemple pour notre t-shirt : 🌳 Son coût environnemental est de 544 points : c’est ce qu’il “coûte” à la nature, en termes  de changement climatique, acidification des océans, toxicité pour l’eau douce, etc. 👕 Par comparaison, un t-shirt de poids équivalent, 100% coton conventionnel, fabriqué au Bangladesh et vendu par une marque de fast fashion, a un coût environnemental de 1786 points. ❓Pourquoi cette différence ? Surtout parce que notre t-shirt est en coton bio, fabriqué en Europe (avec moins d’énergies fossiles qu’en Asie) et qu’on n’incite pas à en acheter plein (par exemple : on ne renouvelle pas trop vite nos collections - si on le faisait, les gens seraient plus tentés d’acheter des nouveautés et risqueraient de porter moins longtemps les vêtements qu’ils ont déjà). ⚙️ Comment on a fait pour calculer ce score ? On a branché notre système d’informations directement sur l’API de l’outil officiel Ecobalyse, donc tout est automatisé (on aurait aussi pu faire les calculs d’impact un par un sur l’outil mais ça aurait été un peu plus long…). ☝️Pourquoi c'est important ? À terme, cet affichage environnemental pourrait conditionner des bonus-malus pouvant aller jusqu’à 10€ : les vêtements ayant un bon score recevront des bonus (coucou Guillaume Gibault du Le Slip Français et toutes les marques Made in France, ça va vous changer la vie), et ceux ayant un mauvais score recevront des malus (oups SHEIN & Primark 😬). 🪜 Les prochaines étapes ? On s’est rendus compte de certaines limites de la méthode (catégories de produits ou matières manquantes, petits bugs, commentaires plus généraux sur la durabilité…). On va donc les remonter dans la concertation publique afin d’améliorer cet affichage environnemental (c’est à ça que ça sert ;-). 👉 Que peuvent faire les marques éthiques & Made in France ? Calculer leur score environnemental avec l’outil Ecobalyse et faire leurs remarques, afin d’améliorer la méthodologie (plus d’infos en commentaires). Plus nous serons nombreux, meilleur sera cet affichage environnemental. Vous voulez aider ? Taguez les marques éthiques & Made in France qui pourraient participer à cette expérimentation. ping noyoco, BonneGueule, Maison Cornichon, Asphalte, Patine, Atelier Missegle, LAINES PAYSANNES , SEAGALE, HAST, LOSANGE, LATER..., 17H10 Paris, Atelier Tuffery, HOPAAL, 1083, Drapeau Noir Paris, Katia Sanchez, émoi émoi

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    Claire Papon, notre responsable production et qualité part pour de nouvelles aventures. Pour trouver la personne qui va la remplacer, on fait appel au meilleur cabinet de recrutement qu’on connaisse : vous. Taguez les personnes que ça pourrait intéresser en commentaire de ce post. Si la personne que vous taguez est recrutée, vous gagnez 500€ de vêtements Loom. ❓C’est quoi le job ?  C’est “Responsable production et qualité”, c’est-à-dire qu’il faut commander les vêtements à nos usines (la bonne quantité au bon moment) pour éviter surstock ET ruptures de stock. Et le boulot, c’est aussi de s’assurer que les vêtements sont  conformes à notre cahier des charges (mesures, finitions, couleurs). 🔍 Qu’est-ce qu’on cherche comme profil ?  Quelqu’un d’organisé (ce travail, c’est beaucoup de process), qui aime mettre la main à la pâte (mesurer des vêtements, se déplacer en usines, lancer des machines à laver), qui a un bon relationnel (le gros du boulot, c’est d’échanger avec nos usines) et qui partage la plupart de nos convictions sur l’industrie textile. 💰 C’est une bonne situation ça, responsable de production ?  - 7 semaines de congés payés - Un salaire juste, établi à partir de notre grille, à partir de 40K€ bruts par an (hors intéressement) - Des parts dans l’entreprise - Tickets restaurant de 10€/jour  - Mutuelle Alan Green prise en charge par Loom à 100% - Un poème en calembour à chacun de vos anniversaires L’annonce complète est disponible en commentaire. PS : Si vous n’avez pas beaucoup d’expérience dans le textile ou que vous n’avez pas fait de grande école, ON S’EN FOUT ! On sait bien que le mouton à cinq pattes n’existe pas et tout le monde chez Loom a appris une partie de son métier sur le tas. L’important, c’est que vous ayez la conviction de pouvoir faire du bon boulot à ce poste et, surtout, que vous ayez envie d’apprendre avec nous. PPS : Nous encourageons les personnes traditionnellement discriminées ou défavorisées à postuler chez nous. Nous promettons d’étudier en détail chaque candidature indépendamment de votre genre, votre religion, votre poids, votre aspect physique, la consonnance de vos noms, votre ville de résidence, votre couleur de peau, vos codes vestimentaires ou toute autre caractéristique traditionnellement sujette à la discrimination.

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    C’est un argument qu’on entend souvent : les vêtements à bas prix donnent du pouvoir d’achat aux personnes qui ont peu de moyens. Mais quand on prend du recul, on se rend compte que c’est un cadeau empoisonné. 🔴 Low cost = chômage Pour obtenir ces bas prix, on a délocalisé notre industrie vers des pays qui paient mal les gens et protègent mal l’environnement. Ces délocalisations ont détruit énormément d’emplois industriels (pour produire nos vêtements sur place) mais aussi dans le commerce. Et c’est sans compter les emplois indirects. Car quand une usine ferme, ce sont aussi la boulangerie, l’agence immobilière, le garage du village qui baissent le rideau. 🔴 Low cost = surconsommation Les prix des vêtements sont tellement dérisoires et les pressions à la consommation tellement puissantes que tout le monde, même les personnes les plus précaires, peuvent finir par acheter plus que ce qu’elles avaient prévu dans leur budget. 🔴 Low cost = réchauffement climatique Produire, c'est polluer (entre autre, émettre des gaz à effet de serre) et avec le low-cost, on consomme (et donc produit) beaucoup (trop) d'objets à durée de vie courte. Et donc on aggrave la question climatique. Les classes défavorisées sont les premières à souffrir des conséquences à long terme de la surconsommation, en particulier celles du changement climatique. 🔴 Low cost = moins de service public                On l'a dit : le low-cost dans le textile a été obtenu par la délocalisation des usines. Moins d’entreprises en France, c’est moins d’impôts collectés et au final moins d’argent pour financer l’éducation ou la santé.  Or le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. 🔴 Tout le monde achète du low cost Aujourd’hui, 7 vêtements sur 10 vendus en France sont des vêtements à bas prix. Ce qui montre bien que la clientèle des enseignes low cost dépasse largement les classes les plus pauvres. 🔴 Conclusion : c’est le low cost qui crée la pauvreté Si à court terme, la fast fashion permet d'acheter des vêtements neufs pas cher, sur le long terme, elle crée et accentue la pauvreté en France (et ailleurs). 🔎 Ceci est un extrait de notre article “ Achetez moins de vêtements, c’est bon pour l’économie” (lien en commentaire)

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    Ça, c'est l'affiche qu'on a mise en vitrine de notre boutique au moment des soldes de l’été dernier. Les gens rentraient en demandant où étaient les réducs. C’est ce qu’on appelle un superbe flop. Comme on ne fait pas de collections, on ne termine pas chaque saison avec des stocks de vêtements qu’on doit écouler, pour faire de la place à la nouveauté. Donc on n’a pas besoin de faire de soldes. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, la majorité des promotions sont utilisées de manière artificielles pour nous faire acheter plus, pas pour faire partir les dernières pièces d’une collection (voire notre bd sur le sujet en bio). Mais pour plein de marques éthiques, les soldes sont un vrai outil, qui leur permet de destocker les dernières pièces d'hiver pour faire rentrer celles de l'été. Et en ce moment, ce n’est pas facile pour les petites enseignes qui essayent de faire les choses bien. Alors si vous cherchez des soldes qui ne sont pas des arnaques, rendez-vous chez WeDressFair, noyoco, BonneGueule, JULES & JENN, Amélie Pichard, O.T.A Paris, Le Slip Français, SAINT JAMES, OMAJ (si on en oublie, dites-le nous).

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    Acheter moins de vêtements, c’est bon pour l’économie (à une condition) 👕 Si vous vous intéressez un peu à tout ce qui tourne autour de l’écologie, vous avez sans doute vu passer le tollé déclenché par la désormais célèbre pub des “dévendeurs”. Dans cette vidéo créée par l'ADEME (l’agence de l’État pour l’environnement), on y voit un “dévendeur” décourager un client d’acheter un polo, en lui expliquant que celui qu’il porte est déjà très bien. 🚒 Un spot qui a fait scandale à la fois dans le monde de l’entreprise (le Mouvement des Entreprises de France a demandé son retrait immédiat) et chez certains politiques (Bruno Le Maire l’a jugée “regrettable”). Principale critique : cette pub risquerait de mettre en difficulté les commerces d’habillement, alors même que le secteur textile est déjà en crise. 🔍 On ne voulait pas réagir à chaud alors on a réfléchi, épluché les chiffres et discuté avec pas mal de monde pour répondre à cette épineuse question : 🤔 Est-ce que vendre moins de vêtements, c’est mauvais pour l’économie ? 🤔 💬 Réponse courte : non, mais à une condition. 📰 Réponse longue : lisez notre article https://shorturl.at/dnyA2

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