Mémorial National de la prison de Montluc

Mémorial National de la prison de Montluc

Musées, sites historiques et zoos

Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes 606 abonnés

Montluc, une prison dans l'histoire

À propos

Construite en 1921, la prison de Montluc n'est réellement utilisée qu'à partir du début de la Seconde Guerre mondiale. Prison militaire du régime de Vichy de 1940 à 1943, elle est ensuite réquisitionnée par l’occupant nazi à partir de janvier 1943. Prison militaire de la Wehrmacht, Montluc passe rapidement sous le contrôle de la Gestapo et de Klaus Barbie. C'est alors à Lyon et pour toute la région, la principale porte d'entrée vers la déportation et les exécutions. Lieu d’internement de près de 10 000 hommes, femmes et enfants durant l’occupation allemande, et notamment des enfants d’Izieu, de Jean Moulin et de Marc Bloch, la prison de Montluc est un lieu emblématique des politiques de répression allemandes et françaises dans la région de Lyon. Devenue prison civile à partir de 1947, elle fonctionne toujours avec le tribunal militaire de Lyon et accueille ses différents condamnés, notamment pendant la guerre d'indépendance algérienne. La prison ferme ses portes en tant que maison d'arrêt pour femmes en 2009 et devient en 2010 un haut lieu de la mémoire nationale ouvert au public. Seule prison en France conservée dans son intégralité et accessible au public, site du ministère des Armées géré par l'Office national des combattants et des victimes de guerre, le Mémorial National de la prison de Montluc s'intègre également dans un vaste réseau composé de dix hauts lieux de la mémoire nationale ainsi que de 280 nécropoles nationales.

Site web
http://www.memorial-montluc.fr
Secteur
Musées, sites historiques et zoos
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Lyon, Auvergne-Rhône-Alpes
Type
Administration publique
Fondée en
2010
Domaines
Histoire, Mémoire, Musée, Mémorial, Seconde Guerre mondiale et Prison

Lieux

Employés chez Mémorial National de la prison de Montluc

Nouvelles

  • [FERMETURE ANNUELLE] Le Mémorial National de la prison de Montluc vous annonce sa période de fermeture annuelle : du 24 décembre 2024 au 2 janvier 2025 inclus. Les visiteuses et visiteurs seront accueillis dès le 3 janvier 2025 sur de nouveaux horaires :  Mercredi au vendredi de 14h00 à 18h00 Samedi de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Visite guidée du mercredi au samedi à 16h00

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  • [FORMATION] Ce mercredi 4 décembre, le Mémorial National de la prison de Montluc a assuré une visite de la nécropole nationale du Tata sénégalais de Chasselay et présenté les ressources pédagogiques du lieu dans le cadre d’une journée de formation à l’attention des enseignants sur la thématique « Comment comprendre et faire comprendre un lieu de mémoire ».   Cette formation était organisée par l’Académie de Lyon en partenariat avec l’Office national des combattants et des victimes de guerre.   Différents agents et services de l’ONaCVG (services départementaux, référents régionaux mémoire, chargé de mission nationale « Histoire et mémoires des combattants africains et ultramarins » et le Mémorial) sont intervenus à cette occasion, mettant en avant la complémentarité de leurs missions sur ce site emblématique.   #necropolenationaletatasenegalais #necropolenationale #onacvg @onacvg #secondeguerremondiale

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  • [RETOUR EN IMAGES] Conférence de Stéphane Nivet Ce mardi 26 novembre, Stéphane Nivet était au Mémorial afin de présenter le résultat de ses recherches lors d’une conférence : « Le mystère Knab : dans l’ombre de Klaus Barbie ». Un public nombreux est venu assister à cet événement au cours duquel des archives inédites ont été dévoilées, renseignant davantage le parcours du criminel nazi Werner Knab, « Kommandeur » de la SIPO-SD de Lyon entre juin 1943 et août 1944.

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  • [PORTRAIT] Suite à l’annonce de l’entrée au Panthéon de Marc Bloch (1886-1944) par le Président de la République, le Mémorial vous propose de redécouvrir le parcours de cet historien majeur engagé dans la Résistance. Agrégé d’histoire, Marc Bloch est mobilisé durant la Grande Guerre. Il enseigne ensuite l’histoire médiévale à l’Université de Strasbourg et fonde avec Lucien Febvre la revue des « Annales d’histoire économique et sociale ». À la déclaration de guerre, il est titulaire d’une chaire à la Sorbonne. Engagé volontaire en 1939, il participe à l’évacuation de Dunkerque et échappe de justesse à la capture. Dans « L’Étrange défaite », ouvrage publié après sa mort, il relate cette expérience. Replié à Clermont-Ferrand, il est un temps exclu de ses fonctions en raison de ses origines juives puis réintégré pour « services exceptionnels ». En 1941, il gagne Montpellier et participe à la mise en place du mouvement « Combat ». En 1943, il entre en clandestinité, rejoint Franc-Tireur puis devient membre du directoire régional des Mouvements unis de la Résistance (MUR). Il est l’un des rédacteurs des « Cahiers politiques », publication clandestine parisienne. Arrêté le 8 mars 1944 à Lyon, il est interrogé dans les locaux de la Gestapo, puis interné à la prison de Montluc dans la cellule 75. Il est appelé « sans bagages » le 16 juin avec 29 autres internés. Tous sont emmenés à une trentaine de kilomètres de Lyon, à Saint-Didier-de-Formans, dans l’Ain, pour y être exécutés. Marc Bloch est assassiné à l’âge de 57 ans.

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  • Jean Nallit est né le 14 septembre 1923 dans le 6e arrondissement de Lyon, où ses parents tiennent un magasin de réparation de machine à écrire. En 1929, la famille Nallit s’installe à Sathonay-Village. Jean Nallit obtient son certificat d’étude avant d’entrer à l’École des métiers des industries métallurgiques du Rhône. Âgé de seize ans au moment de la déclaration de guerre, il souhaite s’engager mais son père, mutilé de la Grande guerre, refuse. Recruté par la Compagnie du gaz de Lyon, Jean Nallit exerce au sein de la centrale thermique de La Mouche. C’est dans ce contexte, après la signature de l’armistice du 22 juin 1940, qu’il fait la rencontre de représentants syndicaux. Jean Nallit intègre la Résistance dès 1941. Il est notamment chargé de la distribution de tracts et de journaux clandestins. Il fait ensuite la connaissance de Pierre Frey dit « Ubu » dans la Résistance, membre du MRPGD (Mouvement de résistance des prisonniers de guerre et des déportés), devenu par la suite le réseau « Charette ». En août 1943, Jean Nallit alias « Gratien » est un membre actif à temps plein de la Résistance. Adjoint de Pierre Frey, lui-même responsable du service « identité et impression », Jean Nallit produit de très nombreux faux papiers, notamment pour des personnes juives. Arrêté le 31 mars 1944 par la Gestapo de Lyon, Jean Nallit est interné à la prison de Montluc, dans le bâtiment des ateliers. Après un mois d’emprisonnement, il est transféré au camp de transit de Compiègne-Royallieu le 1er mai 1944. Le 8 mai, il est déporté vers le camp de concentration de Buchenwald où il est affecté à différents kommandos de travail. Face à l’avancée des troupes alliées, Jean Nallit est évacué en direction de la baie de Lübeck où il est libéré par les Américains le 8 mai 1945. Il est rapatrié vers Lyon le 16 mai. Le 16 avril 1992, Jean Nallit est reconnu « Juste parmi les nations ». En 2019, il est élevé au grade de Grand-Croix dans l’ordre national de la Légion d’Honneur, par le président de la République Emmanuel Macron. Dès 2010 et la création du Mémorial National de la prison de Montluc, Jean Nallit a régulièrement témoigné auprès de scolaires et de visiteurs. Jean Nallit est décédé le 12 novembre, à l’âge de 101 ans. Le Mémorial lui rend hommage et adresse ses sincères condoléances à sa famille. Photographie : Jean Nallit © Frédéric Bellay - ONaCVG

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  • Ce lundi 28 octobre, le Mémorial National de la prison de Montluc a eu l’honneur d’accueillir des descendants de Camille Labrux, interné à la prison de Montluc et déporté, ainsi que des représentants des Arolsen Archives à l’occasion d’une cérémonie solennelle de restitution d’objets personnels. Cet événement a été organisé dans le cadre du projet #StolenMemory. Alliances, montres, portefeuilles et photos : lorsque les prisonniers arrivaient dans un camp de concentration allemand, tout objet personnel était confisqué. #StolenMemory est une campagne des Arolsen Archives visant à restituer ces objets aux familles des personnes déportées. Depuis le lancement de la campagne en 2016, plus de 900 familles ont été retrouvées. Des effets appartenant à près de 2 000 personnes de toute l'Europe attendent à ce jour d'être restitués. ONaCVG Arolsen Archives

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  • [RETOUR EN IMAGES] Représentations d’« Histoires sous casque » au Mémorial National de la prison de Montluc Ce 23 octobre, le Mémorial a accueilli dans l’ancien quartier de détention des femmes un dispositif théâtral et sonore à l’attention des étudiants de l’Université Jean Moulin Lyon 3. Adaptant des extraits de l’ouvrage « Fragmentations d’un lieu commun » de Jane Sautière (Gallimard), ces représentations ont invité les publics à appréhender l’espace carcéral. Un événement réalisé en partenariat avec le Théâtre Nouvelle Génération de Lyon et l’Université Jean Moulin Lyon 3.

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