Météo-France

[📣 𝗡𝗲𝘄 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝗰𝘁 – 𝗔𝗻𝗴𝗼𝗹𝗮 𝗣𝗵𝗮𝘀𝗲 𝟮] 🎉 We are very proud and happy to announce that we have just signed, in Paris this morning, the biggest contract ever in the history of MFI with a total budget amounting to 𝟴𝟱 𝗠€! Signed with INAMET - Instituto Nacional de Meteorologia e Geofísica, the Angolan National Meteorological Service, on the occasion of the official visit to France of President João Lourenço , this contract has a special flavor to us. Indeed, it corresponds to the 𝘀𝗲𝗰𝗼𝗻𝗱 𝗽𝗵𝗮𝘀𝗲 𝗼𝗳 𝘁𝗵𝗲 𝗺𝗼𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶𝘇𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝗰𝘁 𝗼𝗳 𝗜𝗡𝗔𝗠𝗘𝗧, of which MFI has already carried out phase 1 between 2019 and 2023. What better reward for our teams, what more obvious proof of a satisfied customer than a phase 2! This new contract definitely confirms the relevancy of our global approach based on strong and long-lasting partnerships with our customers for sustainable co-designed projects. 🎯 𝗦𝗼 𝘄𝗵𝗮𝘁 𝗶𝘀 𝗰𝗼𝗺𝗶𝗻𝗴 𝗮𝗵𝗲𝗮𝗱? This phase 2, named 𝗔𝗡𝗚𝗼𝗠𝗘𝗧 and financed by a buyer’s credit from Société Générale (as was Phase 1), is expected to be launched second semester of 2025. It will be implemented over a period of 5 years, including a period of maintenance and support to operations to ensure sustainability of the investments made. The project aims to develop new capabilities on the foundations laid during phase 1, particularly in terms of infrastructure, observation network, information system, services to end-users, and increasing the skills of INAMET teams. In accordance with the spirit of the United Nations initiative of #EarlyWarningsForAll, the ANGoMET Project will put special emphasis on implementing efficient warning systems, including innovative features such as Impact-based Forecast. 🙏🏻 𝗪𝗲 𝗹𝗼𝗼𝗸 𝗳𝗼𝗿𝘄𝗮𝗿𝗱 𝘁𝗼 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗶𝗻𝘂𝗶𝗻𝗴 𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗰𝘁𝗶𝘃𝗶𝘁𝗶𝗲𝘀 𝗮𝗹𝗼𝗻𝗴𝘀𝗶𝗱𝗲 𝗜𝗡𝗔𝗠𝗘𝗧 𝘁𝗲𝗮𝗺𝘀, 𝘄𝗵𝗼𝗺 𝘄𝗲 𝘄𝗮𝗿𝗺𝗹𝘆 𝘁𝗵𝗮𝗻𝗸 𝗳𝗼𝗿 𝘁𝗵𝗲𝗶𝗿 𝗿𝗲𝗻𝗲𝘄𝗲𝗱 𝘁𝗿𝘂𝘀𝘁. We consider it a great privilege to assist them on the path to a safer and more resilient future for Angola, its people and its economy. Patrick BENICHOU fabrice claverie Jean-Sebastien Cases MEDEF International Société Générale INAMET - Instituto Nacional de Meteorologia e Geofísica Read the official Press release: https://lnkd.in/eVRFu7F5

🌧️ [ Décryptage ] De la pluie en Terre Adélie (Antarctique) : un phénomène rare ! ❄️ Direction le Pôle Sud. Depuis les premières expéditions polaires, Météo-France est présent en Terre Adélie sur la base Dumont d’Urville, aux côtés d’une vingtaine de scientifiques hivernants issus de plusieurs instituts. Nos missions :   ➡️ observation de surface, d'altitude, de climatologie et de prévisions à titre de sécurité ➡️ suivi des mesures d'ozone stratosphérique ➡️ suivi de l'état de la banquise ➡️ rôle d'assistance aéronautique.   Cet hiver, les experts Météo-France Cindy Souan et François Gourand nous ont fait part d’un phénomène assez rare dans la nuit du 16 au 17 janvier, ainsi qu'en matinée : la présence de pluie en Terre Adélie. Le caractère inhabituel de cet épisode est qu'il s'est produit par des températures largement positives, pendant plusieurs heures, entre 3 à 5°C ! Or, s’il n’est pas inédit d’observer de la pluie en Terre Adélie, ce phénomène ne survient que de l’ordre de un à deux jours par an, souvent par température négative, et en faible quantité.   📅 Il existe un précédent encore plus spectaculaire : au 1er janvier 2014, il avait plu pendant plusieurs heures à Dumont d'Urville par 3 à 6°C, avec un taux d'humidité très élevé, laissant penser à des quantités de pluie encore plus importantes que lors de l'épisode 2025. Une pluie alors dévastatrice pour les poussins des manchots Adélie, au duvet non adapté à l'eau liquide : l’épisode les avaient décimés. Heureusement, cela ne semble pas être le cas cette année.   🔎 Comment expliquer la pluie et la douceur marquée à cette période en Terre Adélie ?    Ces derniers jours, une rivière atmosphérique (long ruban nuageux correspondant à une perturbation pluvieuse) s'est formée entre l'Est de l'Australie et l'Antarctique de l'Est, entre un solide anticyclone situé au sud de la Nouvelle-Zélande et une vaste zone dépressionnaire au sud de l'Australie.   🌙 Conséquence : des conditions extrêmement douces et humides se sont installées sur la Terre Adélie, dans la nuit du 16 au 17 janvier. 🌡️ En effet, la température a varié brusquement entre 18h20 et 18h30, avec une hausse spectaculaire de 2°C en 10 minutes. Le mercure s'est ensuite maintenu entre 3 et 5°C quasiment toute la nuit, atteignant un maximum de 5,4°C vers minuit, tandis que la pluie tombait sur la base Dumont d'Urville. La température minimale enregistrée le 17 janvier était de 1,7°C (valeur rarement atteinte). ☁️ Côté vent : il s'est renforcé au fil des heures jusqu’à atteindre sa force maximale en fin de nuit : 157 km/h. En début de journée, un vent moyen soufflait à près de 94 km/h. Les conditions se sont ensuite progressivement calmées l’après-midi, toujours dans la douceur. Les températures sont ensuite restées très douces sur l’Est de l’Antarctique : le 18 janvier, 7,4 °C ont été relevés sur la base Dumont d’Urville, valeur elle aussi rarement atteinte.   #Antarctique #météo #météofrance #sciences #environnement #climat

📢 Vous pouvez désormais nous suivre sur Bluesky ! Dès à présent, nous vous donnons rendez-vous sous le « ciel bleu » pour retrouver notre actualité météo, climat et Vigilance. 👉 Pour poursuivre notre mission d’information et de protection des populations, nous continuerons de relayer la Vigilance et les phénomènes dangereux sur X.

Ce jeudi matin, j’ai eu l’honneur d’accueillir Madame Agnès Pannier-Runacher ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, accompagnée de Madame Corinne Vignon députée de Haute-Garonne, et Monsieur François Cholet, vice-président de Toulouse de Métropole, pour un moment d’échange avec les équipes au sein de nos locaux à Toulouse. Après une démonstration de lancement d’un radiosondage, dispositif essentiel pour les observations météorologiques, cette visite a été l’occasion de lui présenter quelques données clés sur l’amélioration constante de nos prévisions et la fiabilité des Vigilances. Un chiffre pour l’illustrer : 99,4 % des départements ayant été affectés par des conséquences significatives ont été placés en #Vigilance orange et rouge en 2023 (les chiffres provisoires de 2024 sont proches !). Le taux de fausse alarme fait également mieux que les objectifs fixés : 12 %, pour un objectif d’être en deçà de 16 %. Ces très bons résultats s’accompagnent d’évolutions régulières du dispositif : informations infra-départementales intégrées dans les bulletins accompagnant les cartes, zonages de la Vigilance au sein des départements pour certains phénomènes (vagues-submersion et avalanches), campagne de communication pour développer la « culture du risque »…La possibilité de fournir des informations infra-départementales sur d’autres phénomènes fait l’objet d’un travail soutenu. La boussole de Météo-France, c’est aussi l’innovation : à ce titre, nos chercheuses et chercheurs ont présenté les travaux que nous réalisons sur l’usage de l’intelligence artificielle. Avec l’accélération rapide des technologies, nos équipes explorent ce domaine avec détermination, notamment grâce à notre laboratoire interne d’#IA. Là encore, les résultats sont au rendez-vous : Météo-France développe le 1er modèle français de prévision météo à échelle régionale basé sur l’IA ! Et ce n’est pas seulement la manière de réaliser des prévisions qui pourrait être révolutionnée : l’IA peut aussi nous aider à améliorer la connaissance des impacts du changement climatique à l’échelle régionale et à offrir à nos clients de nouveaux services. Ce sont autant des chantiers enthousiasmants qui font des agents de Météo-France « nos yeux et nos oreilles pour se préparer et se protéger face à l’accélération des phénomènes climatiques extrêmes », pour reprendre les mots de Madame la ministre, que je tiens à remercier une nouvelle fois pour sa visite.

[📅 Agenda – Carrefour de l’eau 💧] 🌎Les effets du changement climatique s’intensifient et perturbent le cycle de l’eau : sécheresses, inondations, déséquilibres hydriques… Les acteurs de l’eau ont besoin d’outils pour les aider à gérer la ressource en eau en temps réel, mais aussi à suivre son évolution en climat futur. Pour répondre à ces besoins, les équipes de Météo-France ont développé des services de suivi et d’évolution de la ressource en eau, au plus près des territoires, notamment : 💧 Drias-eau, pour connaître le futur de l’eau en 2050 et 2100 : c’est un portail en partenariat avec l’INRAE et l’Office international de l’Eau (OiEau), qui propose un ensemble de données hydrologiques en #climat futur, fondées sur les différents scénarii du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), et permet de visualiser, sous forme de cartes, l’évolution de la ressource en eau au plus près des territoires, à court, moyen et long termes. 🌿 Climadiag Agriculture, pour accompagner les acteurs agricoles : le changement climatique impacte fortement les secteurs ruraux, où l’eau joue un rôle crucial. Pour aider la filière agricole dans l’adaptation au changement climatique, nous mettons à disposition avec Solagro un service en accès libre, pour évaluer la vulnérabilité d’une exploitation agricole au changement climatique selon 150 indicateurs (jours de gel, déficit hydrique…).   Si vous souhaitez en savoir plus sur ces services (et d’autres !), Météo-France vous donne rendez-vous au Carrefour des gestions locales de l’eau, les 22 et 23 janvier 2025, au parc des expositions de Rennes (hall 7 Stand 48). Nos experts interviendront également lors de trois conférences : 📌 Eau et alimentation : un équilibre à construire pour un avenir durable 📌 Gestion de la ressources en eau : quels outils pour décider et s’adapter ? 📌 Climadiag Agriculture, un service pour s’adapter au réchauffement climatique Envie de venir échanger avec nous ? Vous pouvez vous inscrire dès à présent gratuitement à l’aide du code d’invitation de Météo-France, EXPOCGLE25, ici >> https://lnkd.in/ec9p_xDc

  [📅 Agenda – Journée Portes Ouvertes 📢] Climatologue, ingénieur(e) d’études, prévisionniste marine ou aéronautique, technicien(ne) de maintenance... et si vous deveniez les experts météo et climat de demain ? Alors que les inscriptions sur Parcoursup viennent d’ouvrir, et que vous êtes nombreux(ses) à vous interroger sur vos choix d’orientation, l’Ecole nationale de la Météorologie vous ouvre ses portes le 8 février 2025 sur la Météopole de Toulouse ! Venez explorer les différents cursus de formation d’ingénieur météorologue et de technicien supérieur de la météorologie avec les étudiant(e)s de l’école et les membres de l’équipe enseignante et pédagogique. Vous découvrirez également tous les métiers qui en découlent, comme par exemple celui d’ingénieur(e) d’études en climat urbain dont nous parle Alexane Lovat dans une vidéo réalisée avec l’Onisep : « ce que j’aime dans ce métier c’est d’être utile, de voir des applications concrètes et de pouvoir apporter une réponse scientifique. » ✍ Inscrivez-vous rapidement en choisissant votre créneau horaire >> https://lnkd.in/ez4zDTSn Nous avons hâte de vous rencontrer ! #meteo #climat #parcoursup #education

🌍🌡️ L'Organisation météorologique mondiale (OMM) vient de le confirmer : 2024 est l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde. La température moyenne à la surface du globe a dépassé de 1,55 °C la moyenne de la période 1850-1900 (avec une marge d’incertitude de ± 0,13 °C), selon l’analyse consolidée des six jeux de données. ⤵️ 📈 Autre donnée illustrant la tendance durable de réchauffement climatique : les dix dernières années sont les plus chaudes jamais constatées à l'échelle internationale. Météo-France est membre de l'OMM. Selon notre dernier bilan climatique, présenté en décembre dernier et actualisé cette semaine, 2024 est la 4ᵉ année la plus chaude jamais enregistrée en France (13,9 °C de température moyenne, soit + 0,9°C par rapport à la normale 1991-2020). Elle est ex-aequo avec 2018, et derrière 2022 (14,5 °C), 2023 (14,4 °C) et 2020 (14,1 °C). 📈 Visuel de World Meteorological Organization, avec les six jeux de données. 🔗 Communiqué complet de l'OMM en commentaire. #climat #recherche #science #data

Los Angeles est en proie à de terribles incendies. Ces feux violents sont très rares l’hiver en Californie, on n'en recense que deux depuis les années 2000. Catherine Robert, coordinatrice nationale feux à Météo-France, nous livre son analyse.   🔥 Comment expliquer ces incendies ? Il faut, pour ce type de feux, deux ingrédients principaux : une importante présence de combustible (de la végétation sèche) et des conditions météorologiques exceptionnelles (vent, humidité et absence de pluie).   🌱 Durant le premier semestre 2024, la Californie a connu de fortes pluies liées à un épisode El Niño favorisant la pousse des végétaux. Mais depuis juillet, une forte sécheresse s'est installée, avec peu de pluie, provoquant le dessèchement des végétaux et laissant une quantité importante de végétation sèche.    Concernant les conditions météo, le vent est très présent et l'humidité de l'air très basse. Ce jeudi, il est prévu des vents de 50 à 80 km/h, dépassant les 100 km/h sur le relief et se renforçant un peu la nuit prochaine. L'humidité de l’air est de l’ordre de 10 à 20 % très localement sous les 10 %. Les températures approchent les 20 °C même si, pour ces feux d’hiver, ce n’est pas le paramètre le plus impactant. Le service météo américain a émis une alerte rouge jusqu’à vendredi matin. 🇫🇷 De tels incendies peuvent-ils se produire en France ?  Nous n’observons pas aujourd’hui de conditions aussi extrêmes d’un point de vue sécheresse combinée aux conditions météorologiques. Néanmoins, même hors saison estivale, on a pu observer des feux importants comme à Cerbères en avril 2023 ou presque 1000 ha ont brûlés.   🌐 Quel est l'impact du changement climatique sur les feux ? Selon World Meteorological Organization, le changement climatique provoque une augmentation de la sévérité et du nombre des feux, sur des zones géographiques plus étendues avec un allongement de la saison des feux.    En France, l’extension des territoires exposés au risque de feux progresse vers le nord. La quasi-totalité du territoire devrait être confrontée au risque de feux. Les simulations rendent également compte d’un allongement de la saison des feux. En fin de siècle, certaines régions pourraient être concernées par 1 à 2 mois supplémentaires. Cette augmentation s’accompagne d’une intensification encore plus forte sur les zones qui étaient déjà parmi les plus exposées.   Dans ce contexte, Météo-France participe activement à l’action nationale de prévention et de lutte contre les feux de forêt en assurant une assistance spécifique aux acteurs de la lutte. Cet appui opérationnel est renforcé en saison estivale avec le déploiement de prévisionnistes dans les locaux de la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises Nous publions également la « Météo des forêts » tout au long de l’été pour sensibiliser le public sur le risque d’incendie et sur les bons réflexes à adopter pour éviter tout départ de feu. 📸 Photo de gauche Erik Zerkel et de droite X

🌡️ Météo-France vient de publier le bilan climatique des douze derniers mois avec les données consolidées : 2024 est la 4ᵉ année la plus chaude jamais enregistrée en France (ex æquo avec 2018), derrière 2022, 2023 et 2020. Les anomalies de températures sont très fréquentes dans les territoires ultramarins : c'est ce que l'on voit sur ce visuel réalisé par franceinfo d'après nos données. ⤵️ Comme le détaille leur article complet (en commentaire), les causes du réchauffement dans les outre-mer sont multiples, de par leur localisation éclatée à travers le globe. Pour la Guyane, "le réchauffement est plus fort sur les continents que sur les océans", explique Ali Belmadani, climatologue à Météo-France et spécialiste des territoires ultramarins. D'autres îles, proches des côtes, sont aussi sous influence continentale. Souvent plus nombreuses dans les outre-mer, les anomalies chaudes montent en revanche moins haut que dans l'Hexagone. Mais l'impact reste important : "les organismes sont plus sensibles à ces faibles variations. Deux degrés de plus, ça va tout de suite générer un stress plus important", précise Ali Belmadani, qui ajoute que la chaleur dans les outre-mer se conjugue souvent avec l'humidité. Ces anomalies de températures ne sont pas les seuls faits marquants de l'année écoulée. 2024 a été marquée par de nombreuses intempéries et des épisodes intenses. Ainsi, les territoires de l’Océan indien ont été durement touchés par des cyclones. Le 14 décembre 2024, Mayotte a été dévasté par Chido, le cyclone le plus violent sur l'île depuis près d'un siècle. Le 15 janvier 2024, c’est la Réunion qui a été frappée par le cyclone Belal : il s’agit de l’épisode cyclonique le plus significatif depuis le cyclone Dina en janvier 2002. #climat #météo #data #recherche

[ #innovation ] Météo-France développe le 1er modèle français de prévision météo à échelle régionale basé sur l’IA ! Jusqu’à présent, l’Intelligence Artificielle a montré un très fort potentiel pour des prévisions de grande échelle (cyclones ou dépressions hivernales par exemple), mais cette approche restait à explorer à plus fine échelle. 👩💻 Les choses sont en train de changer : depuis janvier 2024, le Centre National de Recherches Météorologiques (Météo-France / CNRS) et le LabIA, équipe dédiée à la montée en puissance de l'IA au sein de Météo-France, travaillent ensemble sur un nouveau programme de recherche utilisant l’IA par "apprentissage profond", au service de la prévision régionale (abordée aujourd’hui avec le modèle AROME). ✅ Cela a abouti à un premier prototype de modèle de prévision météorologique par apprentissage profond à échelle régionale. Ces résultats apparaissent déjà très encourageants : "Nos travaux confirment la capacité de ces nouveaux modèles à faire évoluer les structures météorologiques de façon cohérente" explique Laure Raynaud, chercheuse Météo-France au CNRM et experte en #IntelligenceArtificielle. 🔎 Concrètement ? Prenons une situation passée (18 juin 2023, lors d’orages violents) et comparons les prévisions de températures. Sur l’animation ci-dessous, on voit à gauche la prévision du modèle actuel AROME, et à droite celle du modèle de prévision régional basé sur l’IA. Très proches, n’est-ce pas ? ⤵️ Ces travaux pourraient révolutionner l’élaboration des prévisions météorologiques. Mais au fait, quelles différences entre le modèle actuel et le modèle #IA ? 👉 Un modèle de prévision tel qu’exploité actuellement résout un ensemble d’équations issues de la connaissance physique de l’atmosphère et de son fonctionnement.  👉 Le modèle d’Intelligence Artificielle, lui, apprend directement à partir de très grands jeux de données les liens entre un état à l’instant T (actuel) et un état à l’instant T + 1 (futur), sans qu’aucune connaissance physique ne soit injectée explicitement. C’est ce qu’on appelle "l’apprentissage profond". Les recherches sont encore en cours, et leurs résultats consolidés nous éclaireront davantage quant aux méthodes de prévision de demain. #recherche #tech #meteo #science