Météo-France

🌊 C’est fait ! Une cinquième bouée #météo vient d’être déployée au large de la Corse pour anticiper les phénomènes extrêmes ! La Méditerranée figure parmi les régions du monde les plus exposées au changement climatique : les épisodes pluvieux ou orageux les plus intenses pourraient devenir plus fréquents. Depuis juin 2023, Météo-France a progressivement renforcé son dispositif d’observation en mer pour mieux anticiper les intempéries avant qu’elles ne touchent terre. Cette semaine, la 5e bouée météorologique a été mise à l’eau. « Avec le dérèglement climatique et des phénomènes méditerranéens potentiellement plus fréquents et plus intenses, davantage de moyens d’observation s’avèrent nécessaires. Je me félicite de l'installation de ces nouvelles bouées météorologiques financées par les Ministères Aménagement du territoire Transition écologique. Elle permettront d’augmenter nos capacités d’observation et donc à prévoir les phénomènes méditerranéens pour mieux protéger les populations des territoires concernés. » déclare Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche. ✅ Pourquoi avoir renforcé le dispositif d’observation en mer ? Les observations sont rares au large du littoral. Le déploiement de cinq bouées en Méditerranée vise donc à améliorer la couverture en observations de surface en mer dans cette région, et à améliorer la surveillance du temps et la prévision immédiate — comme l’arrivée d’un orage. ✅ Quels phénomènes ont déjà pu être mieux anticipés grâce aux bouées déployées ? Les bouées déployées depuis 2023 ont permis par exemple de fournir des informations importantes lors de violents orages en Corse en août 2023. Les données transmises durant l’avancée de l’orage ont permis de confirmer la trajectoire retenue par nos prévisionnistes, et son intensité. Les données issues des bouées ont également permis de mieux appréhender les épisodes pluvieux intenses ayant touché à répétition la zone méditerranéenne à l’automne 2024. ✅ Quels paramètres mesure une bouée météo ? La bouée ancrée permet de mesurer et de transmettre en temps réel des paramètres météorologiques comme le vent, la température de l’air, la pression atmosphérique et l’humidité de l’air, mais aussi océanographiques (comme la hauteur ou la fréquence des vagues, la température et la salinité de la mer). Ces mesures sont relevées par des capteurs. Les données sont transmises en direct et alimentent les différents modèles numériques, utiles aux prévisionnistes de Météo-France. ✅ Où sont implantées les 5 bouées ancrées ? Nos cinq nouvelles bouées ancrées sont désormais implantées sur le front ouest de la Méditerranée, toutes au large de la Corse.

🚨 [𝐖𝐄𝐁 𝐒𝐄𝐑𝐈𝐄 #𝟐 : La prévention nivologie, ça vous parle ?] ⛷️ 🧑 𝐆𝐮𝐢𝐥𝐡𝐞𝐦, 𝐜𝐡𝐞𝐟 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 de Morillon, Samoëns et Sixt Fer-à-Cheval 𝐞𝐭 𝐨𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐦𝐞𝐭𝐞𝐨, explique comment on suit la qualité de la neige sur le domaine skiable. ❄️ 𝟏𝟑 𝐨𝐛𝐬𝐞𝐫𝐯𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐦𝐞𝐭𝐞𝐨 𝐜𝐡𝐞𝐳 𝐆𝐌𝐃𝐒 : 7 côté Giffre et 6 à Flaine, qui travaillent en collaboration avec Météo-France, pour surveiller entre autre la stabilité du manteau neigeux. #Sécurité #grandmassif #skiresort #meteo #nivologie #frenchalps #flaine #samoens #morillon #sixtferacheval #WeAreCDA #Compagnonduterritoire Merci à Guilhem Motte 👍 Mickael Marquaille / jerome DECISIER / Manon Lopes / Fontaine Jean Anthony Trombert / Thibault FAYARD / Météo-France / Frédéric MARION 🎥 Matthias Soubeyrand

🐦 Le saviez-vous ? Il est possible d’utiliser les radars météorologiques pour anticiper les mouvements migratoires des oiseaux et ainsi améliorer leur cohabitation avec les éoliennes ! ➡️ Ce fut l’objectif du projet SEMAFOR, une collaboration entre Météo-France, France Énergies Marines, Biotope et l’Institut Ornithologique Suisse (Station ornithologique suisse de Sempach), lancé entre février 2022 et février 2025. Chaque année, des flux considérables d’oiseaux migrent et traversent le territoire national, survolant mer et terre. Ces mouvements peuvent être très significatifs par moments : pour une nuit de forte migration, on estime que le nombre d'oiseaux migrateurs survolant notre territoire peut dépasser... le million ! Le risque de collision entre ces oiseaux et les pales d'éoliennes s'accroît, du fait de l'essor de projets éoliens terrestres et en mer.   L’objectif du projet SEMAFOR est donc de développer un outil de surveillance en temps réel des oiseaux migrateurs grâce aux radars météorologiques dans le cadre de la planification des projets éoliens. Ces radars météorologiques sont traditionnellement utilisés par Météo-France pour suivre et prévoir les précipitations sur notre pays, mais ils permettent aussi de visualiser d'autres “objets” tels que les oiseaux, les insectes ou les avions.   Les trois années de travaux de recherche ont permis de mettre en évidence l'importance des radars météorologiques pour la quantification de la migration à grande échelle, et de développer des méthodes permettant à l'avenir d'implémenter : - Une chaîne d’observation, qui consiste à traiter les données brutes des radars météorologiques pour extraire les données de migration ;  - Une chaîne de prévision, qui consiste à prévoir l’intensité migratoire pour les prochaines nuits. ⬇️ Un démonstrateur de l'outil d'observation en temps réel de la migration a déjà été implémenté. L'animation ci-dessous illustre un événement migratoire majeur de la période migratoire postnuptiale. La couleur correspond à la densité d'oiseaux sur le territoire, à partir des données radar du réseau de Météo-France, et les flèches à la direction de déplacement. On observe la diagonale migratoire majeure du Nord-Est au Sud-Ouest de la France, caractérisée par un mouvement vers le Sud pendant cette période qui précède l'hivernage. Les oiseaux migrateurs revenant de la zone de nidification avec leurs petits se déplacent vers des zones plus tempérées pour passer l'hiver.

🌀#Cyclone #Garance Après BELAL et CHIDO, GARANCE est le 3ème cyclone qui impacte directement un département français de l’océan Indien en moins de 14mois. Le cyclone GARANCE a été un vrai défi en matière de prévision et d’anticipation : - formation très proche des terres habitées (à peine plus de 500km des Mascareignes) - atteinte du stade tempête tropicale moins de 48h avant son impact sur la Réunion - système de petite taille avec un potentiel de variation d’intensité très important - trajectoire non rectiligne avec un quasi angle droit au nord des îles sœurs Un grand bravo et merci aux équipes de Météo-France Océan Indien mobilisées depuis le début de la semaine sur l’anticipation de cette nouvelle crise cyclonique ! 💡N’oublions pas non plus que : - comme tous les Réunionnais, les agents concernés par cette période d’intense mobilisation ont également été durement impactés - notre site du Chaudron est situé à Saint-Denis, secteur particulièrement touché par le cyclone. Le CMRS-Cyclone reste activé pour le suivi de HONDE et la fin de suivi de GARANCE, à présent en mer. (Ces 2 systèmes ne menacent pas les territoires français). La phase de reconstruction démarre désormais à La Réunion et se poursuit à Mayotte 💪🏻 🇷🇪🇾🇹

🌀 Ce vendredi, le cyclone tropical #Garance a frappé La Réunion avec des rafales de vent dépassant les 200 km/h et des cumuls de pluies atteignant plus de 400 mm. Depuis plusieurs jours, les équipes de Météo-France sur place sont mobilisées pour prévoir et suivre l’évolution de #Garance. Elles sont aussi en lien permanent avec les acteurs de la gestion de crise, en particulier le Préfet de La Réunion afin d’avertir sur les impacts du cyclone et de limiter les conséquences pour les populations. 🌬️ Des rafales à plus de 200 km/h avec des valeurs inédites Les rafales ont dépassé 150 km/h de façon généralisée sur une large moitié est de l’île, et plus localement sur l’ouest. Au passage du mur de l’œil, des rafales dépassant localement 200 km/h ont été mesurées sur le littoral comme à Gros-Piton-Sainte-Rose avec 234 km/h (valeur provisoire), une valeur qui n'avait pas été relevée depuis le cyclone Hollanda en février 1994 ou encore 213 km/h à l'aéroport de Gillot (valeur provisoire), dépassant la précédente valeur inédite de référence pour cette station, qui était de 191 km/h avec le cyclone Colina de janvier 1993. 🌧️ Des pluies intenses dépassant les 400 mm À 14 h (heure locale), de fortes pluies se poursuivent encore. Les cumuls de précipitations sur les 12 dernières heures atteignent jusqu'à 400 mm dans l'intérieur de l’île, et dépassent localement 200 mm sur le littoral nord de l’île. Au littoral, c'est le secteur de Saint-Denis qui a subi pour le moment les plus forts cumuls, engendrant des crues importantes. 🌊 Une mer dangereuse La houle cyclonique de nord est prévue engendrer des vagues de l'ordre de 7 à 8 m de hauteur moyenne au littoral exposé au plus fort de l’épisode. À Sainte-Marie, on a mesuré des hauteurs moyennes de vagues de 6 m, la hauteur maximale atteignant 10 m. Une météo encore très agitée Les conditions vont rester très dégradées sur l'ensemble de l'île toute la journée de vendredi avec des fortes pluies et un risque de submersion côtière important. 👏 Merci aux équipes du centre Météo-France de La Réunion pour leur mobilisation en amont de l'évènement et durant tout le suivi de la gestion de crise. Céline Jauffret Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises

⚙️ La fabrique à prototypes de Météo-France, qu’est-ce que c’est ? ➡️ Il s’agit de notre laboratoire d’innovation météo-climat, lancé récemment, où nous testons des idées et des concepts afin d’améliorer et d’enrichir nos services météorologiques et climatiques. Elle présente des produits expérimentaux, qui bien entendu ne se substituent pas aux produits et services de notre production officielle. La particularité de cette fabrique ? Vous êtes impliqués ! Votre avis nous est essentiel. Vous aurez donc accès à différents prototypes développés par nos équipes de R&D, afin de partager vos impressions et vos suggestions. 🌊 Prenons l’exemple des vagues scélérates, qui constituent l’objet du premier projet de la fabrique à prototypes. Météo-France joue un rôle clé dans la sécurité en mer et la protection des océans. Sur les côtes comme au large,nous contribuons à avertir les populations et les marins des dangers. Afin d’alerter sur la formation de phénomènes dangereux en mer, nous expérimentons un nouvel indice pour estimer le risque d'occurrence de vagues scélérates sur les zones marine large autour de l'hexagone. Les vagues scélérates sont des vagues dangereuses particulièrement hautes comparativement aux vagues environnantes (deux fois supérieures à la moyenne des vagues les plus hautes). Vous pouvez consulter les informations sur ce projet et donner votre avis sur la page concernée de notre site (lien en commentaire). D’autres concepts seront bientôt proposés dans la fabrique à prototypes, alors restez connectés !

👩🌾 La météo et le climat dans le secteur de l’agriculture : à quoi ça sert, au juste ? Une question que l'on pose à la veille de l'ouverture du Salon International de l'Agriculture ! Nous y serons présents ce lundi 24 février, sur le stand de l’ADEME, afin de présenter notre service Climadiag Agriculture. L’occasion de revenir sur le rôle fondamental de la météo dans ce secteur directement sensible aux aléas climatiques, et d’expliquer comment Météo-France aide les professionnels à s’adapter. 🔸 En quoi les prévisions météo sont utiles au secteur agricole ? « L’agriculture est par nature sensible à la #météo et au #climat, et ce de manière parfois très différente en fonction des cultures. Une surveillance accrue des prévisions permet entre autres d’anticiper pour mieux protéger les cultures, d’organiser les tâches agricoles, d’optimiser les traitements ou encore de limiter l’arrosage » souligne Benoît Thomé, directeur des relations institutionnelles à Météo-France. 🔸 Comment nos équipes accompagnent les acteurs de l’agriculture ? Notre pôle agrométéorologie développe depuis plusieurs années un suivi météorologique de précision à l’attention des acteurs du secteur (agriculteurs, coopératives, chambres d’agriculture, entreprises...). En les renseignant au quotidien sur les conditions agrométéorologiques passées, actuelles et à venir et la sensibilité des cultures, Météo-France accompagne les professionnels dans le pilotage et le suivi de leurs activités au quotidien. 🔸 Comment s'adapter aux impacts du changement climatique sur l’agriculture ? Sécheresses précoces, plus fréquentes ou plus intenses, pluies diluviennes, canicules…. Avec le changement climatique, les conditions climatiques évoluent rapidement, les événements météorologiques extrêmes se multiplient et la ressource en eau diminue, ce qui impacte significativement l’agriculture. Météo-France accompagne le monde agricole dans l'adaptation au changement climatique. L’expertise du pôle agrométéorologie contribue à encourager les pratiques et les solutions favorisant la performance, l’agilité, mais aussi l’adaptation aux enjeux du changement climatique. « Météo-France et Solagro ont conçu le service climatique Climadiag Agriculture, un portail gratuit fournissant aux professionnels du secteur plus de 200 indicateurs agro-climatiques ciblés par type de production et permettant d’évaluer la vulnérabilité de l’exploitation agricole au changement climatique. Construits selon la trajectoire de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC), ils constituent une base de données indispensable à la mise en place de stratégies d’adaptation. » explique Sophie Martinoni-lapierre, directrice de la climatologie à Météo-France.

❄ 🏔️ Avant de chausser vos skis ou d'enfiler vos raquettes, prenez un instant pour regarder en arrière et changer d’échelle. Grâce aux données de Météo-France, cette carte nous permet de représenter l'épaisseur du manteau neigeux constaté sur les massifs français en février 2024, en comparaison des précédentes années sur la même période depuis 2014 ! Elle offre un éclairage précieux sur l'évolution des conditions neigeuses et révèle des contrastes importants : Des altitudes basses et moyennes en manque de neige : Pyrénées, Massif central, Vosges, Jura, Alpes... Mais des hauts sommets alpins bien garnis, avec des épaisseurs records par endroits. En 2024, le manteau neigeux était souvent déficitaire, voire au plus bas depuis dix ans sur de nombreux massifs. 📊 Alors que vous vous apprêtez peut-être à rejoindre nos montagnes, consultez notre carte pour observer ces tendances dans le détail : https://lnkd.in/e_gm-_e8 🌤️ Suivez aussi les dernières prévisions sur les conditions d’enneigement avec Météo-France : https://lnkd.in/eGHcM6Mc ⛷️ Et que vous partiez en station ou simplement en balade, surtout restez prudents !

[ Concours ] Vous êtes passionné(e) par les enjeux #météo et #climat ? Postulez à nos concours externes pour intégrer l’Ecole nationale de la Météorologie et devenir Technicien en météorologie ou Ingénieur météo. Un concours interne pour le recrutement d'élèves Ingénieur des Travaux de la Météorologie est également ouvert aux fonctionnaires et agents publics. 👉 Concours externe Technicien en météorologie, deux filières sont disponibles : ➡️ Spécialité Instrumentation et Installation : https://lnkd.in/eGxVf26v ➡️ Spécialité exploitation : https://lnkd.in/epsQGRyE 📅 Les inscriptions s’effectuent via Parcoursup (rechercher Ecole Nationale de la Météo). Date limite d’inscription le 13 mars 2025.     👉 Concours externe Ingénieur météo : Ce concours externe permet aux étudiants titulaires d'une maîtrise (BAC +4) d’intégrer la scolarité de I’École Nationale de la Météorologie (ENM) en deuxième année de formation d'ingénieur. 📅 Les inscriptions se font sous forme de dossier jusqu’au 10 mars 2025, via le lien ci-dessous : https://lnkd.in/e-2U9P3w    👉 Concours interne Ingénieur météo : Il est ouvert jusqu’au 24 février 2025 pour le recrutement d'élèves Ingénieur des Travaux de la Météorologie, ouvert aux fonctionnaires et agents publics de l’État, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent, ainsi qu’aux agent(e)s en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale, en fonction et justifiant de trois ans au moins de service public à la date de la clôture des inscriptions.   https://lnkd.in/eQ8YJw2F 🔎 Afin de découvrir ces métiers, Onisep a réalisé des vidéos vous permettant de découvrir le quotidien de ces professionnels investis et passionnés. Embarquez avec eux pour une journée de travail, et découvrez leurs principales missions, mais aussi leur parcours scolaire et professionnel, les avantages et les difficultés de leur métier. ➡️ https://lnkd.in/eRe6cG2D   #concours #hiring #études #formation #ingénierie Météo-France 

📉 Les vagues de froid les plus remarquables observées ces dernières années à travers le monde ne se reproduiront probablement pas au cours du 21ème siècle, en raison du changement climatique. ➡️ C’est ce que démontre une étude récemment parue dans le Bulletin of the American Meteorological Society (BAMS) et conduite par Aurélien Ribes, Octave Tessiot et Julien Cattiaux, chercheurs au Centre national de recherches météorologiques (Météo-France/CNRS), et yoann robin, chercheur à l’IPSL-Institut Pierre-Simon Laplace. Dans un climat plus chaud, la fréquence et la sévérité de nombreux phénomènes météorologiques à forts impacts sont modifiées. C’est le cas des vagues de froid, dont il est observé et anticipé que l’occurence et l’intensité diminuent sous l’effet du réchauffement climatique. ⏳ Début février 2012, la France a fait partie des pays concernés par des températures très basses et des chutes de neige significatives, en raison d’une situation météorologique particulière ramenant un air très froid depuis la Russie. L’étude d’attribution effectuée démontre que la probabilité qu’un événement d’une telle intensité se reproduise aurait été environ quatre fois plus élevée sans l’influence des activités humaines. La probabilité de revivre une vague de froid telle que celle de 2012 est désormais tellement faible que cet événement a peu de chances de se reproduire au 21ème siècle. Des conclusions similaires peuvent être tirées pour les trois autres vagues de froid remarquables analysées dans cette étude : en Chine en 2016, au Texas en 2021 et au Brésil en 2022. Outre des impacts attendus sur les infrastructures de transport ou d’énergie, la disparition des vagues de froid affecte également les écosystèmes naturels, le froid hivernal jouant comme un facteur protecteur pour le développement de certaines espèces. 🌡️ La diminution de l’intensité des vagues de froid est à mettre en parallèle avec l’évolution des vagues de chaleur, qui deviennent à l’inverse plus intenses et plus fréquentes. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit de manifestations attendues du réchauffement climatique induit par les émissions humaines de gaz à effet de serre, et l’amplitude des changements à venir dépendra des émissions futures à l’échelle planétaire.