Union Mutame

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Services de bien-être et installations sportives

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À propos

Présente dans la protection des territoriaux depuis plus de 60 ans, Mutame est une union de mutuelles engagées et indépendantes avec leurs propres contrats et garanties, conventionné(e)s ou labellisé(e)s. Toutes membres de la Mutualité Française, elles sont actuellement au nombre de trois : Mutame & Plus, Mutame Savoie Mont-Blanc et la Mutuelle Marseille Métropole/Mutame Provence. Elles couvrent donc tout le territoire grâce à leur service de proximité complémentaire et regroupent environ 100 000 personnes protégées. Pourquoi une Union ? Nos mutuelles sont réunies autour de valeurs de protection, de solidarité et de prévention, qu’elles communiquent en mutualisant leurs actions à travers l’Union Mutame. Cette réunion de moyens, cette prise de parole et de hauteur communes ont pour but de traduire l’essence même du milieu mutualiste et de son fonctionnement : être ensemble au service de la protection et de la santé de l’autre. Pourquoi nous sommes complémentaires ? Réunies autour de ces valeurs et du souhait de les perpétrer en unissant leurs forces, elles ont cependant chacune leurs atouts et spécificités, permettant ainsi de couvrir toutes les collectivités et tous les agents territoriaux en fonction de leurs besoins. Différentes mais unies, les mutuelles de l’Union Mutame ont toutes les mêmes qualités d’accompagnement au plus proche de leurs adhérents.

Secteur
Services de bien-être et installations sportives
Taille de l’entreprise
51-200 employés
Siège social
Paris, Ile de France
Type
Non lucratif
Domaines
mutualiste

Lieux

Employés chez Union Mutame

Nouvelles

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    [#Partages, un projet ambitieux pour intégrer l'#IA générative dans le domaine de la santé] Sélectionné dans le cadre de l’appel à projets #France2030, le projet Partages, coordonné par le Health Data Hub, réunit un consortium de 32 partenaires issus du secteur de la santé, de la recherche et des technologies. Avec un financement de 6,9 millions d’euros, ce projet vise à démocratiser l’utilisation de l’#intelligenceartificielle (IA) générative en santé pour améliorer les conditions de travail des professionnel(le)s, libérer du temps médical et enrichir la relation entre patient(e)s et soignant(e)s. Le cœur du projet repose sur le développement d’un grand modèle de langage (#LLM) francophone et open source spécifiquement conçu pour le secteur #médical. Ce modèle permettra de répondre à des besoins concrets, tels que : -La transcription des consultations ; -Le résumé des dossiers médicaux ; -L’assistance aux tâches médico-administratives ; -La création de contenus pédagogiques adaptés pour la formation en santé ; -La pseudonymisation automatique des données textuelles ; -L’analyse et la structuration des données médicales pour soutenir la recherche clinique, notamment en #oncologie. Ces outils, destinés à améliorer l’efficacité et la fiabilité des pratiques #médicales, respecteront des exigences strictes en matière de confidentialité des #données. Le projet s’appuie sur une collaboration sans précédent entre établissements de #santé, laboratoires de recherche et entreprises technologiques. Parmi les partenaires figurent : -De grands hôpitaux publics tels que l’AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, les CHU de Toulouse, Bordeaux et Lille, ainsi que les Hospices civils de Lyon. -Des centres de lutte contre le cancer, notamment Léon-Bérard (Lyon) et l’Institut Curie (Paris). -Des établissements privés comme les groupes ELSAN et Ramsay Santé. -Des institutions académiques de renom, telles que le CNRS, l’Inria et les universités de Paris-Saclay, Aix-Marseille, et Bordeaux. -Des entreprises spécialisées en IA générative, comme Mistral AI et reciTAL. Le CNRS pilotera la création d’une plateforme nationale fédérée pour exécuter et évaluer les algorithmes développés. Alimentée par des données issues des établissements de santé partenaires, cette plateforme garantira la pertinence et la représentativité des modèles. L’objectif est de mettre à disposition des outils et des briques technologiques #opensource, permettant à l’écosystème de santé de les adapter à divers cas d’usage. La plateforme sera opérationnelle chez les partenaires du projet d’ici deux ans. Les établissements de santé intéressés pourront ensuite la rejoindre, marquant ainsi une étape majeure dans l’intégration de l’IA générative au sein du système de santé français. Que pensez-vous de la création d’un modèle de langage francophone ? N’hésitez pas à réagir dans les commentaires. Sources : TICsanté, La Tribune

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    [Un guide pratique pour protéger les élu(e)s locaux/ales des risques de #corruption] À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, l’Agence française anticorruption (#AFA) et l’Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité (#AMF) ont dévoilé un Guide pratique à l’attention des élus du bloc communal. Ce document, présenté au Congrès des maires, vise à aider les élu(e)s locaux/ales à identifier et gérer les risques de corruption auxquels ils/elles peuvent être exposé(e)s. On vous en parle dans notre nouvelle revue de presse. Le guide se penche sur les infractions les plus fréquentes en matière de probité, comme les conflits d’intérêts, les pratiques douteuses dans les #marchéspublics, ou encore les cadeaux et invitations non sollicitées. Par exemple, il déconseille aux élu(e)s d’accepter des cadeaux provenant d’entreprises impliquées dans des appels d’offres locaux. En cas de doute, l’AFA recommande une transparence totale : présenter les cadeaux publiquement, voire les refuser si leur provenance pourrait soulever des soupçons. Le guide aborde également des situations spécifiques, comme l’attribution de subventions à des associations où siègent des conseiller(ère)s municipaux(ales). Il rappelle l’importance pour les élu(e)s de se déporter lors des votes, afin d’éviter des accusations de conflits d’intérêts, même si cela peut paraître excessif dans des contextes locaux où vie associative et #viepublique sont souvent liées. En complément, l’AFA propose Probi-cités, une plateforme permettant aux élu(e)s de s’auto-évaluer sur leurs pratiques. Cette initiative encourage les #maires et leurs équipes à adopter des réflexes de vigilance, tels que remplir une déclaration de patrimoine ou solliciter un(e) référent(e) #déontologue. Ces outils visent à limiter les risques pénaux et à renforcer la transparence des décisions municipales. Isabelle Jégouzo, directrice de l’AFA, a souligné que ce guide est évolutif. En fonction des retours des élu(e)s, de nouvelles fiches pratiques pourraient être intégrées, notamment pour traiter des situations spécifiques liées à des zones sensibles, comme les #collectivités exposées à des réseaux de criminalité organisée ou celles gérant des casinos. Bien que l’atelier de présentation ait rencontré une faible affluence, l’AMF espère faire de ce guide un « livre de chevet » pour les nouveaux élu(e)s en vue des municipales de 2026. À travers cet outil, l’objectif est de renforcer la probité des élu(e)s locaux/ales tout en leur permettant de mieux naviguer entre leurs responsabilités publiques et les attentes de leurs administré(e)s. Ce guide illustre la volonté de prévenir plutôt que de sanctionner, en contribuant à restaurer et à renforcer la confiance dans la gestion des affaires publiques. Aviez-vous conscience de tous ces risques de corruption des élu(e)s locaux/ales ? Faites-le-nous savoir dans les commentaires. Sources : Le Courrier des maires, BFM Marseille

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    [Ponts communaux : un #patrimoine à rénover d'urgence grâce à des soutiens financiers dédiés] Le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) a récemment publié un rapport accablant sur l'état des ponts #communaux en France. Selon cette étude, menée entre 2021 et 2024, seuls 25% des ponts sont en bon état. On fait le point dans notre nouvelle revue de presse. Sur les 40 711 ponts recensés, 36% nécessitent des travaux dans les cinq à dix ans, tandis que 25% présentent des désordres structuraux significatifs ou majeurs nécessitant des réparations urgentes. Plus inquiétant encore, 5% des ponts et murs recensés présentent des désordres graves, imposant des mesures immédiates comme la limitation de tonnage ou la fermeture, notamment en raison de défauts de maçonnerie, de corrosion ou de l'action de courants d’eau. Le rapport du Cerema estime à 3,3 milliards d’euros le coût total des travaux de remise en état, dont 740 millions d'euros pour les ouvrages nécessitant une intervention immédiate. L'entretien annuel des ponts communaux nécessiterait à lui seul 140 millions d'euros. Pour répondre à cette urgence, le programme national PONTS, en cours pour la période 2023-2025, prévoit une enveloppe de 55 millions d'euros destinée à la rénovation des 500 ponts les plus dégradés. À ce jour, 16,6 millions d'euros ont été attribués, permettant le lancement de 42 chantiers de #réparation, avec 313 dossiers déposés via la plateforme SOS Ponts. Face à ces défis, les #collectivitéslocales peuvent compter sur l’appui de l’Agence France Locale (AFL), une banque 100% dédiée et détenue par les collectivités françaises. Créée en 2013, l’AFL accompagne les communes, quelle que soit leur taille, dans le #financement de projets d’#investissement, y compris dans le cadre du programme national PONTS. L’AFL propose une gamme de crédits adaptés, tels que des prêts à long terme pouvant aller jusqu’à 40 ans, sans seuil minimal d’emprunt, et des prêts relais en attendant les subventions. En collaboration avec le Cerema, l’AFL offre également un accompagnement #financier aux collectivités en difficulté, en les aidant à redresser leur situation pour être éligibles aux crédits. En travaillant main dans la main, le Cerema et l’AFL permettent d’allier expertise #technique et soutien financier. Alors que le Cerema identifie les ouvrages les plus dégradés et les priorités en matière d’intervention, l’AFL assure aux collectivités les ressources nécessaires pour mener à bien les travaux. Ce #partenariat est essentiel pour sécuriser les infrastructures et garantir leur pérennité, au bénéfice des usager(ère)s et des territoires. Etiez-vous au courant de l’état dégradé des ponts communaux en France ? Faites-le-savoir dans les commentaires. Sources : Vie publique, Aides territoires, Cerema

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    [Ile-de-France, des projets ambitieux pour une #santéenvironnementale renforcée] L’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France a sélectionné 14 initiatives portées par 12 #collectivitéslocales pour améliorer la santé environnementale sur leur territoire. Ces projets, issus de l’appel à projets PRSE4, visent à réduire les expositions environnementales, prévenir les risques liés au #changementclimatique, et améliorer les conditions d’habitat. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale pour lutter contre les inégalités environnementales et promouvoir une approche intégrée. On vous parle de ces initiatives dans notre nouvelle revue de presse. Les initiatives retenues s’articulent autour de quatre grandes thématiques : -Réduction des inégalités #environnementales : création d’espaces urbains plus sains, comme les cours Oasis dans les écoles de Sartrouville et Villebon-sur-Yvette, et des parcours éducatifs sur l’alimentation saine à Trappes. -Amélioration des conditions d’habitat : sensibilisation des occupant(e)s de logements dégradés, notamment à Corbeil-Essonnes et La Courneuve, avec des supports multilingues et des ateliers pratiques. -Prévention des risques climatiques : actions contre les #pollutions émergentes et vagues de chaleur, comme les études stratégiques sur l’air et le bruit à Est Ensemble ou les initiatives contre les moustiques tigres à Aubervilliers. -Approche « Une seule santé » : la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise coordonne un projet intégré associant #santéhumaine, animale et #écologique. Les projets bénéficient d’un soutien financier allant de 8 000 à 50 000 euros, selon leur portée. En complément, les porteurs de projet reçoivent une formation du programme Particip’Action, dispensée par la DRIEAT, qui met l’accent sur l’intégration de la participation citoyenne dans la conduite des actions. Ces initiatives visent des impacts concrets : rénovation urbaine, lutte contre les nuisances environnementales, amélioration de la #qualitédevie, et sensibilisation accrue des populations. Par exemple, Montreuil renforce son observatoire écocitoyen pour surveiller les #pollutions, tandis que Vitry-sur-Seine lance un dispositif de détection canine contre les punaises de lit. Le Comité d’animation territoriale, réunissant des représentant(e)s des collectivités, suivra l’évolution des projets et assurera leur valorisation. Les initiatives les plus réussies feront l’objet d’une capitalisation pour permettre leur déploiement dans d’autres territoires, illustrant une dynamique collective en faveur d’une région Île-de-France plus résiliente et saine. Etiez-vous au courant de ces initiatives ? Faites-le-nous savoir dans les commentaires. Sources : Actu environnement, ARS Ile-de-France

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    [Doctolib et Mon Espace Santé – vers un choc des plateformes médicales ?] Doctolib, la plateforme leader de prise de rendez-vous #médicaux en France, a récemment lancé un nouvel onglet intitulé « Santé ». Cette fonctionnalité permet aux utilisateurs/trices de centraliser leurs informations médicales, telles que les résultats d'examens, les antécédents, les #ordonnances, et les carnets de #vaccination. L’initiative vise à simplifier les consultations pour les professionnel(le)s de santé et à offrir des services personnalisés. On fait le point dans notre nouvelle revue de presse. Cependant, cette nouveauté fait débat. Elle rappelle fortement les fonctionnalités de #MonEspaceSanté, le carnet de santé numérique développé par les pouvoirs publics. L’outil public, qui compte 15 millions d’utilisateurs/trices, a été conçu comme le lieu de référence pour l’hébergement sécurisé des #donnéesmédicales en France. Le ministère de la Santé et l’Assurance Maladie redoutent une confusion ou une concurrence entre les deux plateformes. Selon Thomas Fatôme, directeur général de l’Assurance maladie, le lieu de référence pour les données médicales reste le service public, et proposer une alternative privée pourrait créer des ambiguïtés. Certains syndicats de médecins et associations de patient(e)s ont dénoncé la « financiarisation du #systèmedesanté » via une tribune. Doctolib, de son côté, rejette toute accusation de concurrence déloyale. L’entreprise affirme travailler en toute transparence avec les autorités et propose une interopérabilité entre les deux plateformes, permettant aux données saisies dans Doctolib d’être automatiquement transférées vers Mon Espace Santé. Avec ses 45 millions d’utilisateurs/trices, Doctolib dispose d’une base d’usager(ère)s bien plus large que Mon Espace Santé, alimenté par environ 200 000 nouveaux(elles) inscrit(e)s chaque semaine. Cette popularité renforce son influence dans le paysage #médical français, mais soulève des questions sur la place qu’un acteur privé peut occuper dans un domaine aussi sensible que la #santépublique. Alors que l’État continue d’intégrer les fonctionnalités #numériques dans Mon Espace Santé, le chantier de l’interconnexion avec les autres #applicationsdesanté demeure en cours. Doctolib, déjà contributeur majeur de la plateforme publique avec 1,5 million de documents transmis chaque mois, se positionne comme un partenaire incontournable, tout en développant ses propres services. Le lancement de l’onglet « Santé » souligne les tensions entre #innovation privée et régulation publique dans le domaine de la santé. Cette situation met en lumière la nécessité d’une feuille de route commune entre acteurs/trices publics et privés, garantissant à la fois la confidentialité des données et l’accessibilité des outils numériques pour tous(tes) les patient(e)s. Avez-vous déjà remarqué cette nouvelle option sur Doctolib ? N’hésitez pas à nous le faire savoir dans les commentaires. Sources : Sud-Ouest, RTL

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    [Une nouvelle avancée pour traiter les maladies inflammatoires de l’#intestin] Des #chercheurs marseillais du Centre d’immunologie de Marseille-Luminy (CNRS, Inserm et Aix-Marseille Université) ont identifié une nouvelle cible #thérapeutique pour traiter les #maladiesinflammatoires chroniques de l’intestin (#MIC), notamment la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. On vous en parle dans notre nouvelle revue de presse. Ces pathologies, qui affectent environ 300 000 personnes en France, se manifestent par des douleurs abdominales et des diarrhées sévères, causées par une #inflammationchronique et une mauvaise cicatrisation de la paroi intestinale. L’interféron lambda : une protéine à double visage Le rôle central de cette recherche est attribué à l’interféron lambda, une protéine produite par le corps pour combattre les virus dans la muqueuse intestinale. Si cette molécule est essentielle pour protéger l’organisme contre les agents pathogènes, elle joue également un rôle néfaste dans les MIC. Selon Achille broggi, biologiste impliqué dans l’étude, l’interféron lambda provoque la mort des cellules qui tapissent l’intestin, empêchant ainsi la cicatrisation des lésions. En bloquant l’action de cette protéine, les chercheurs ont observé une meilleure réparation de la paroi intestinale. Cependant, une approche thérapeutique doit préserver les fonctions antivirales de l’interféron pour éviter que le/la patient(e) ne devienne vulnérable aux #infections. Une voie thérapeutique innovante Les résultats, publiés dans Cell, ouvrent de nouvelles perspectives dans la conception de traitements spécifiques. En utilisant des anticorps ciblés pour inhiber l’interféron lambda, il serait possible de réduire les dommages cellulaires tout en maintenant une défense antivirale efficace. Bien que cette découverte repose sur des études menées sur des cellules de souris et de patient(e)s, elle pose les bases d’un développement futur de #médicaments capables d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de MIC. Des perspectives pour de futurs traitements Si cette avancée marque une étape majeure dans la compréhension des mécanismes des MIC, les chercheurs marseillais ont passé le relais à d’autres équipes pour transformer cette découverte fondamentale en solutions thérapeutiques concrètes. Cette recherche souligne l’importance de la collaboration entre biologistes et clinicien(ne)s pour traduire la science fondamentale en traitements #innovants, avec l’espoir de mieux répondre aux besoins des patient(e)s. Êtes-vous familier(ère) des MIC ? N’hésitez pas à interagir dans les commentaires ! Sources : Ouest France, Sciences et Avenir

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    [Cybersécurité et santé : un secteur sous haute menace] Le secteur de la #santé est devenu une cible privilégiée des #cyberattaques, selon un rapport publié par l’ANSSI - Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information. Entre 2022 et 2023, 86 % des incidents de #cybersécurité ont touché des établissements de santé, causant des perturbations financières et opérationnelles majeures. Décryptage dans notre nouvelle revue de presse. Parmi les incidents marquants, une attaque par le rançongiciel Lockbit 3.0 en 2022 a paralysé le CH Sud francilien, entraînant une perte estimée à 7 millions d’euros. De telles attaques affectent directement la continuité des soins et la confidentialité des #données, deux piliers critiques du secteur. La #numérisation des systèmes de santé, bien qu’indispensable, élargit la surface d’attaque. Les infrastructures hospitalières reposent souvent sur des systèmes d’information interconnectés et obsolètes, rendant difficile la résilience face aux cyberattaques. À cela s’ajoute une coordination complexe entre les divers acteur(trice)s de la santé, des hôpitaux aux industriels pharmaceutiques, en passant par les prestataires technologiques. Un tiers des incidents observés impliquent des compromissions de comptes de messagerie, souvent utilisées pour mener des campagnes de phishing. Un autre tiers englobe des attaques plus graves, comme le chiffrement de données par rançongiciel ou des interruptions de service causées par des attaques par déni de service. Les données médicales, très prisées sur le darknet, alimentent un marché noir lucratif. Par ailleurs, les fraudes, comme l’usurpation d’identité et le détournement de paiements, génèrent également des pertes significatives pour les établissements. En parallèle, des campagnes d’espionnage menées par des États tiers, notamment la Chine, la Russie et la Corée du Nord, ciblent les technologies et données de recherche, avec un intérêt particulier pour celles liées au Covid-19. Ces actions mêlent phishing, exploitation de vulnérabilités et sabotage. Pour contrer ces menaces, l’Anssi propose plusieurs mesures :  - Former le personnel aux bonnes pratiques de cybersécurité - Mettre à jour régulièrement les logiciels et équipements - Segmenter les réseaux pour limiter les accès non autorisés - Mettre en place des plans de gestion de crise et de reprise d’activité - Durcir les politiques d’accès pour limiter les usurpations d’identité - Assurer une surveillance continue pour détecter rapidement les intrusions. Ces recommandations, bien qu’essentielles, nécessitent des investissements importants, particulièrement pour les petites structures de santé, souvent moins bien équipées pour affronter ces menaces croissantes. Etiez-vous au courant de ces cyberattaques ciblant les établissements hospitaliers ? N’hésitez pas à réagir dans les commentaires. Sources : TIC Santé, le Siècle digital

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    [Lyon Confluence, un laboratoire urbain face au #changementclimatique] En 2050, Lyon pourrait connaître un climat similaire à celui de Madrid, selon les prévisions des experts. Pour répondre aux défis posés par le #réchauffementclimatique, la ville expérimente des solutions innovantes de #végétalisation, notamment dans le quartier de la Confluence. Ce projet ambitieux transforme une ancienne friche en une forêt urbaine, visant à rendre la ville plus respirable tout en préservant ses #ressourcesnaturelles. Coup de projecteur sur cette initiative dans notre nouvelle revue de presse. Des sols fertiles et perméables pour accueillir la #biodiversité L’un des piliers du projet repose sur la création de sols fertiles. À partir de limons et de compost, des terres sont fabriquées directement sur place, évitant ainsi des trajets de camions #polluants. Ces sols, enrichis par des insectes et des vers de terre, permettent aux arbres de s’enraciner dans des fosses capables de stocker l’eau de pluie. Cette approche favorise une croissance durable des plantations et renforce leur résilience face aux conditions climatiques extrêmes. En parallèle, la #désimperméabilisation des sols a permis d'augmenter la proportion de surfaces perméables dans le quartier de 8 % à 55 %. Ces changements facilitent le retour de la biodiversité : depuis 2020, plus de 37 espèces d’oiseaux, ainsi que des papillons, reptiles et petits mammifères, ont été recensés dans le Champ. Une canopée croissante pour rafraîchir la ville Avec 30 % de couverture végétale en 2024, contre seulement 6 % il y a dix ans, le quartier de la Confluence devient un espace ombragé et agréable pour les habitant(e)s. La canopée devrait atteindre 65 % d’ici 2050, améliorant significativement le coefficient de rafraîchissement du quartier, un atout crucial face aux étés caniculaires. Un modèle pour les villes de demain En testant des approches #durables comme la gestion de l’eau, la réintroduction de la biodiversité et l’aménagement de zones ombragées, Lyon Confluence se positionne comme un modèle de renouvellement #urbain. Ces innovations, portées par des expert(e)s et des acteurs/trices locaux/ales, pourraient inspirer d’autres villes en quête de solutions face au réchauffement climatique. « Ce que nous faisons ici servira à trouver des recettes à appliquer ailleurs », résume Samuel LINZAU, directeur de Lyon Confluence. L’adaptation urbaine, tout en répondant aux besoins humains et environnementaux, montre que des projets ambitieux peuvent transformer des zones minérales en #écosystèmes durables, conciliant nature et #urbanisme. Que pensez-vous de cette initiative ? Faites-le-nous savoir dans les commentaires. Sources : la Gazette des communes, le Progrès

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