Noshéroïquesatypiques

Cette semaine, à la CIIVISE , nous avons auditionné un parent dont l'enfant en situation de handicap a subi agressions sexuelles et viol. Un témoignage qui fait écho à de nombreux parcours similaires vécu par ces enfants handicapés et sa famille. Ces parcours marqués par l'oubli et l'abandon par la société, avec des enfants dont les souffrances sont trop souvent ignorées et la parole mises en doute ou non prises en compte voir même entendu. Ces témoignages tragiques et injustes rappellent que ces enfants subissent une triple peine. Plus la dépendance aux gestes du quotidien est grande, plus le risque d'exposition aux violences sexuelles augmente. Les enfants en situation de handicap sont cinq fois plus vulnérables aux violences sexuelles qu'un enfant sans handicap. En dépit de leurs droits fondamentaux, inscrits dans la Convention relative aux droits des personnes handicapées ( #CRPD) des United Nations, ces enfants se trouvent fréquemment privés d'une écoute attentive et d'une protection adéquate. L'article 16 de la CRPD, qui souligne l'importance de protéger les enfants handicapés contre l'exploitation et les abus, est malheureusement ignoré. Leur parole est souvent étouffée, et dans certains cas, les autorités persistent à minimiser ou ignorer les témoignages de l'enfant victime. Pire encore, les lanceurs d'alerte, ceux qui osent dénoncer ces actes de violence, sont eux-mêmes mis sur la sellette, se retrouvant accusés plutôt que protégés. De plus, de nombreux dossiers de ces enfants victimes de violences sexuelles sont classés sans suite, entravant gravement la mise en œuvre de la justice et le respect des droits des enfants. La situation est un affront direct à l'esprit de la Convention des Nations Unies, qui appelle à une protection renforcée et à une prise en charge pleine et entière des droits des enfants, en particulier ceux en situation de handicap. Et en tant que pilote du groupe handicap de la Ciivise, je réafirme cet impératif : chaque enfant en situation de handicap doit être entendu, protégé et soutenu dans ses droits, sans discrimination. Je vous invite à découvrir les mots d’Hugo Poète « sans voix » qui pourtant a tant à dire. Hugo est un jeune en situation de handicap ( autisme ), non oralisant, mais cela ne l’empêche pas d’exprimer avec force et sensibilité ce qu'il ressent. À travers ses poèmes, il interpelle, questionne et alerte les politiques publiques. Merci Hugo 🙏 Encore faut-il prendre le temps de l’écouter… Emmanuel Macron Charlotte Parmentier-Lecocq Catherine Vautrin Perrine GOULET Dominique Vérien Celine Poulet Services du Premier Ministre - Comité interministériel du handicap Adrien TAQUET Jonas Ruškus

"Tu mens", "Tu inventes", "Tu exagères", ‘"Tu vas détruire une famille"🤐 On leur a tout dit. Sauf : "Je te crois " 😡 L’omerta n’est pas une fatalité, c'est un choix collectif. Et il est temps d’y mettre fin ! Dans l’affaire Notre-Dame de Bétharram, les témoignages des victimes révèlent l’impensable : 👉🏻Des enfants frappés, violés, brisés. 👉🏻Une institution qui protège les bourreaux, pas les victimes. 👉🏻Des adultes qui savaient, mais qui n’ont rien fait. Rien de nouveau sous le soleil. Depuis des décennies, en FRANCE, la parole des enfants est minimisée, niée, réduite au silence. C’est systémique. 🛑 5 millions de Français ont été victimes de violences sexuelles dans leur enfance 🛑 Dans chaque classe de 30 élèves, 3 enfants subissent l’inceste 🛑 Seulement 6 Français sur 10 savent que les agresseurs sont, dans l’immense majorité des cas, des proches (Famille, amis, éducateurs etc). 🛑 96% des auteurs d'agressions sexuelles sont des hommes. Et pourtant, la société continue de détourner le regard. À chaque scandale, les mêmes réactions : 🔄 “C’est un cas isolé.” 🔄 “Il ne faut pas faire d’amalgame.” 🔄 “Pourquoi parler de ça maintenant ?” Parce qu’il y a urgence. La CIIVISE tire la sonnette d’alarme depuis 2020 : 👉 Les adultes ne savent pas reconnaître les signes d’une maltraitance. 👉 Les institutions ne sont pas formées à recueillir la parole des victimes. 👉 Les enfants grandissent dans un monde où leur souffrance et parole est invisibilisée. Alors comment protéger nos enfants ? 1️⃣ L’éducation dès le plus jeune âge : On apprend aux enfants à dire "merci", "bonjour", "pardon". Mais leur apprend-on le consentement, le non des gestes déplacés et à reconnaître et dénoncer des violences ? 2️⃣ La formation obligatoire des adultes : Enseignants, éducateurs, médecins, magistrats... Tous doivent être formés pour repérer et agir face aux violences. 3️⃣ Un changement de culture : Arrêtons de minimiser la parole des enfants. Un enfant qui parle ne ment pas. 👉 Je vous conseille vivement de regarder "Réinventer l’enfance", écrit et réalisé par Eve Simonet. Ce documentaire analyse en profondeur la domination adulte, les traumatismes systémiques et notre incapacité à repenser l’éducation et protéger nos enfants. Si nous voulons une société plus juste, nous devons commencer par protéger ceux qui ne peuvent pas encore se protéger eux-mêmes: LES ENFANTS. Et vous, que faites vous pour protéger vos enfants ? Faites-vous de la prévention sur ces sujets difficiles à aborder avec eux ? --- Je suis Solenne, et je prépare les enfants au monde de demain en cultivant leurs soft skills 🔔

💔 Aujourd’hui, on a fermé la porte de l’école à mon enfant, une semaine après les #20AnsLoiHandicap Non pas par ses capacités. Non pas parce qu’il ne peut pas apprendre. Mais parce qu’on nous a refusé le droit de le défendre. Aujourd’hui, j’ai assisté à une CDAPH où tout était joué d’avance. 🔹 Face à l’argumentation d’une orientation IME de l'EPE, non demandée, j’ai voulu répondre. 🔹 La présidente de la CDAPH me l’a interdit et m’a fait sortir de la salle pour délibérer sur l’avenir de notre enfant, sans moi. 🔹 J’ai partagé des bilans, des courriers, une décision de justice condamnant déjà cette MDA il y a moins de 2 mois pour une décision identique…👩🏻⚖️ ➡️ Tout a été ignoré. On m’a demandé de quitter la salle pendant que l’on décidait du sort de notre enfant. Comme si je n’existais pas. Comme si notre enfant ne méritait même pas d’être défendu. Et au centre de tout cela, un enfant. Un enfant que nous voyons chaque matin, avec son cartable sur le dos, prêt à apprendre. 👧🏻 Un enfant qui veut sa place à l’école, comme les autres. 📚 Un enfant à qui l’on refuse le droit de poursuivre sa scolarité. 🚫 Un enfant que l’on oriente vers un IME… où il n’y a pas de place. 🏥 Un enfant dont on scelle l’avenir sans même lui donner la chance d’accéder à un dispositif ULIS qu’il n’a jamais intégré. 🙇🏻♀️ On parle des 2️⃣0️⃣ ans de la loi Handicap ⚖️🇫🇷, de l’école inclusive, de l’égalité des chances... 🚫 Mais dans les faits, on programme son échec. On acte sa déscolarisation. On réduit son avenir à une impasse. Parce qu’il est en situation de handicap, on lui refuse ce que tous les autres enfants ont naturellement : une école 🏫, une classe 👩🏻🏫, une place 🪑 Et moi, son parent, on m’a réduite au silence. 🤐 ➡️ Ce n’est pas une erreur. C’est un système. ➡️ Ce n’est pas un manque de moyens. C’est une volonté de ne pas les lui accorder. ➡️ Ce n’est pas un parcours scolaire. C’est un abandon organisé. Aujourd’hui, on lui ferme la porte de l’école. 🚷 Demain, on lui fermera d’autres portes : un emploi, une vie autonome, une chance de réussir. Cette décision ne prive pas juste un enfant d’une classe. Elle hypothèque tout son avenir. 🔒 📣 Nous devons parler, dénoncer, alerter. ⚠️ 🏫 🇫🇷 L’école de la République est censée être gratuite, accessible et inclusive. Mais dans les faits, certains enfants en sont exclus simplement parce qu’ils sont en situation de handicap. 🚸🚫 🔁 Partagez SVP pour soutenir TOUS les enfants en situation de handicap, exclus de l’école par des décisions administratives injustes et arbitraires.🚨 #ÉcoleInclusive #InclusionScolaire #ÉgaliteDesChances #Inclusion #Handicap #AssumeThatICan #EducationforAll #NoChildLeftBehind #MakeADifference Élisabeth Borne Charlotte Parmentier-Lecocq Défenseur des droits European Commission 🙏🏻 MERCI à tous pour vos réactions et partages face à cette injustice et pour aider à faire entendre cette cause. ♿️📚🎓

Au départ la loi Chossy a permis la scolarisation de nombreux enfants en situation de handicap qui n"auraient pas été scolarisés sans, certes pour la plupart c'était le temps d'une maternelle mais ne boudons pas ce progrès qui fut réel. Peu à peu, les notifications se sont multipliées, les AVS devenues ensuite AESH ont augmenté aussi, de façon plus exponentielle que la dette en France, à tel point que chaque année il faudrait 5000 emploi temps plein, d'un métier peu attractif. Pendant que nos gouvernants s'enorgueillissait de scolariser des enfants qui l'étaient déjà pré notification, s"'est opérée une translation. Du milieu ordinaire, les personnes qui étaient en ordinaire, avec quelques difficultés (Dys, TDAH) sont allés en ULIS, poussant ceux qui étaient en ULIS (CLIS) vers des dispositifs ou l'IME. Peu à peu les dispositifs ont montré toujours plus d'élitisme, avec peu de moyens, les enfants de 2005 sont allés en dispositif.... Les IME se sont blindés avec un manque de moyens de plus en plus flagrants, de plus en plus de demandes sous couvert de "il serait mieux en IME" avec moins de personnel ou un turnover important, un ratio d'encadrement de plus en plus mauvais et moins d'activités. L'inclusion dont on nous rebat les oreilles n'est devenu qu'un lieu commun, où on fait la récré chacun de notre côté et où on mange dans la même cantine avec parfois des négociations d'une demi-heure en dessin et en musique si le prof le veut. Donc voilà tout ce qu'on peut fêter aujourd'hui c'est le deuil d'une loi qui a perdu tout son contenu. J'avais fait ce dessin voilà 10 ans, pour rire, je pensais que c'était une dérive possible, c"'est ce qui est arrivé tout simplement, mais je m'étais trompé, les enfants dys ne viendront bientôt plus en milieu ordinaire et les autistes "légers" seront bientôt en IME

 Etude sur l'élaboration d'un Guide Pratique à l’usage des TDAH adultes : Vers l’amélioration du processus de diagnostic et de prise en charge