📣 Le 5 août, un juge fédéral de Washington a déclaré #Google coupable de pratiques anticoncurrentielles. Cette décision historique met en lumière les manœuvres de la firme pour maintenir sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche, en dépit de la concurrence et des lois antitrust. Cette affaire, initiée par le département de la Justice américaine, pourrait avoir des répercussions majeures sur l’industrie technologique. 🔎 Le problème des contrats exclusifs Le cœur du problème réside dans les contrats que Google a conclus pour être le moteur de recherche par défaut sur de nombreux appareils et navigateurs. Ces accords incluent des paiements massifs, atteignant des dizaines de milliards de dollars, pour garantir cette position privilégiée, notamment sur les smartphones et les produits d’Apple. Le tribunal a jugé que ces pratiques ont contribué à renforcer le monopole de Google sur le marché des moteurs de recherche, l’empêchant d’offrir une concurrence équitable. 📌 Le verdict et les implications Le juge a conclu que Google (80 % de part de marché aux États-Unis et 90 % au niveau mondial) avait abusé de sa position dominante pour étouffer la concurrence, et a réduit les opportunités pour ses rivaux de se faire une place sur le marché. Le tribunal a estimé que ces pratiques ont maintenu artificiellement le monopole de Google, nuisant à l’innovation et limitant les choix des consommateurs. 🗣️ Réactions et perspectives Le verdict a été salué comme une “victoire historique pour le peuple américain” par le ministre de la Justice, Merrick Garland. Cette décision s’inscrit dans un contexte de surveillance accrue des géants de la technologie par les autorités de régulation. Des procédures similaires sont en cours contre d’autres entreprises telles qu’Amazon, Meta et Microsoft. Pour Google, la prochaine étape sera une nouvelle audience visant à déterminer le montant de l’amende. L’entreprise a déjà annoncé son intention de faire appel de cette décision.
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- 2022
Lieux
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Principal
Paris, FR
Nouvelles
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📣 La Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a récemment approuvé le lancement d'un nouveau type de produit financier : un Exchange-Traded Fund (ETF) basé sur le Bitcoin. Cette décision historique, annoncée le mercredi 10 janvier, représente une avancée significative dans la reconnaissance institutionnelle des devises numériques. Traditionnellement, les ETF ont été utilisés pour suivre une variété d'actifs, allant de l'or au pétrole. Cependant, l'introduction des ETF basés sur le Bitcoin marque une nouvelle ère dans le monde des investissements financiers. Ces ETF permettent aux investisseurs d'acheter des parts d'un fonds en dollars, dont les actifs sont principalement constitués de placements en Bitcoin. La décision de la SEC d'autoriser ces produits financiers innovants a été largement anticipée par l'industrie. Pas moins de 11 sociétés différentes, dont le géant de l'investissement BlackRock, ont été autorisées à lancer ce produit. Cet événement est considéré par de nombreux spécialistes comme un tournant majeur pour le secteur des crypto-monnaies. L'approbation de ces ETF Bitcoin démontre non seulement une reconnaissance institutionnelle croissante, mais également une légitimité accrue des devises numériques sur les marchés financiers mondiaux. Cela pourrait potentiellement ouvrir la voie à une adoption plus large des crypto-monnaies dans divers secteurs financiers. Cet événement est également perçu comme une étape importante vers la démocratisation des investissements en crypto-monnaies, offrant une option plus accessible pour les investisseurs traditionnels qui souhaitent s'exposer au Bitcoin tout en bénéficiant de la structure réglementée d'un ETF.
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📣 La Commission européenne a publié mercredi la liste de ses griefs à l'égard du réseau social X, soulignant l'inefficacité de ses mesures de modération actuelles. Ce développement est en ligne directe avec les dispositions du Digital Services Act (DSA), visant à renforcer la responsabilité des plateformes en ligne. Les griefs contre le réseau social X sont nombreux : 📍Absence de modération adéquate prenant en compte les spécificités linguistiques européennes 📍Manque de réactivité des services de modération face aux contenus problématiques 📍Critiques concernant leur système de notation communautaire, censé lutter contre la désinformation 📍Questions soulevées sur la véracité des comptes "vérifiés" qui dépendent davantage d'un abonnement payant que d'une véritable authentification d'identité 📍Manque de transparence dans les outils publicitaires Rappelons que dès le 18 décembre 2023, la Commission avait lancé une enquête formelle à l'encontre de X. Ces récents développements marquent une étape cruciale dans la mise en œuvre du DSA, démontrant la détermination de l'UE à garantir un environnement numérique plus sûr et plus transparent. Ce cas souligne l'importance pour toutes les plateformes en ligne de se conformer aux normes élevées de responsabilité et de transparence exigées dans le cadre du DSA. Une évolution à suivre de près ! #DigitalServicesAct #RégulationNumérique #ModérationEnLigne #UE
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📣 La Cour de justice de l'Union européenne pourrait confirmer la sanction à l'encontre de Google, lui imposant une amende de 2,4 milliards d'euros. C'est en tout cas l'avis de l'avocate générale de la Cour de justice de l’UE, Juliane Kokott, publié jeudi dernier. Son avis établi que Google avait effectivement abusé de sa position dominante sur le marché en matière de comparateurs de prix à travers Google Shopping. Bien que ces avis ne soient pas contraignants, ils sont généralement suivis par la Cour de justice. Le problème soulevé dans cette affaire concerne les pratiques anticoncurrentielles mises en œuvre par Google dans son service de comparateur de prix, Google Shopping. En favorisant son propre comparateur au détriment de la concurrence, Google a été accusé de porter atteinte à la libre concurrence sur le marché. Il est important de noter que cette amende n'est pas la première à laquelle Google est confrontée pour des accusations similaires. En 2017, la Commission européenne avait déjà imposé une amende à Google pour abus de position dominante. La décision récente de la Cour de justice de l'UE vient confirmer la position de la Commission européenne. Google avait tenté de contester cette amende devant le tribunal de l'UE en 2021, mais la décision a été maintenue, conduisant finalement à la confirmation de l'amende de 2,4 milliards d'euros par le Tribunal de l'UE. La suite de cette affaire sera déterminée dans les mois à venir, lorsque la Cour prononcera sa décision finale.