Pomme et Lune, Ma Petite Crèche

L'été s'achève : nos "petits" (comme on dit dans le Sud-ouest), partis en vacances, sont en train de revenir tranquillement. De l'autre coté, les enfants accueillis cet été, vont retrouver leur crèche, leur assistante maternelle ou l'école, pour les plus grands d'entre eux. Tout ceci est possible car Pomme et Lune a la spécificité de rester ouverte, tout l'été. Cela permet aux parents, dont les enfants sont inscrits, de façon régulière à la crèche, de ne se voir imposer aucune fermeture. Ensuite, les familles dont les modes d'accueil habituels (crèche, assistante maternelle, MAM) ferment pour la sacro-sainte période d'aout, peuvent trouver une solution sans stress ! Le bilan de cet accueil d'été est très positif : Cette année, nous avons battu des records d'accueil et nous avons même été obligés de refuser des enfants, début Août, faute de places et faute de personnels suffisants en nombre !! Victime de son succès ! Preuve en est que l'été, des enfants sont (encore et toujours) en attente de place pendant que leurs parents travaillent. Pomme et Lune est la solution !

L'été est là, les rues de Bordeaux se vident peu à peu, les familles partent en vacances... Mais n'oublions pas tous ceux et celles qui ne partent pas en vacances en Aout, les parents qui travaillent et qui n'ont plus de solution d'accueil pour leur enfant parce que la nounou est en congés (elle !) ou la crèche est fermée. Pas de panique, Pomme et Lune est là... Pomme et Lune a la spécificité de rester ouverte pour justement permettre à tous les parents de bénéficier d'une structure d'accueil ouverte, sans interruption.

🎆 Relance de la Petite Enfance – 4 priorités 🎆 Lettre ouverte aux candidats aux législatives 2024 Je vous l'avais écrit: promis, je vous développe tout ici ! 💥 1ère priorité : Avoir des professionnelles en quantité suffisante, mais surtout bien formées et en phase avec leurs aspirations personnelles. ⚠ Les faits : 10 000 places fermées selon estimation CNAF en avril 2022 du fait de la pénurie de professionnels. Estimation FFEC juin 2024 : 25 000 places de crèches existantes non proposées aux familles.  Au 1er avril 2022, il manquait au moins 10 000 professionnels. Dans une crèche sur 2, il manquait au moins 1 professionnel, 1 crèche sur 10 n’avait plus de directeur. Au moins 20 000 professionnels de crèches seront à la retraite d’ici 2030. De 2011 à 2021, le nombre de places de crèches a augmenté de 31 % mais le nombre de nouveaux Éducateurs de jeunes enfants de seulement 7% ➡ A chaque création de 3 nouvelles places de crèches, il faut former 1 nouveau professionnel. ✅ Les entreprises de crèches et de micro-crèches appellent à lancer un plan de formation en urgence des 100 000 professionnels nécessaires au fonctionnement des places déjà existantes (30 000 nouveaux pros) et des 200 000 nouvelles places nécessaires pour satisfaire les besoins des familles (70 000 nouveaux pros) Dans l’urgence, la FFEC et le REMi portent une solution pragmatique, qualitative et activable immédiatement : la promotion professionnelle par VAE avec augmentation de salaire et de responsabilité dès l’entrée dans le parcours de VAE de personnels sélectionnés, motivés et formés.

Le rapport de Sarah Tanzilli, rapporteure de la Commission d'Enquête parlementaire sur les crèches, a été adopté ce jour. Les conclusions sont les suivantes : 1°) Le secteur privé n’est pas responsable de la dégradation de la qualité d’accueil : les difficultés du secteur sont en réalité́ de nature systémique puisqu’elles résultent du modèle économique et des règles de fonctionnement des crèches. Elles « n’étaient pas la conséquence de l’ouverture du secteur des crèches au secteur privé et de la financiarisation du secteur ». 2°) le rapport Tanzilli propose de privilégier la qualité de l’accueil des jeunes enfants par rapport à la quantité du nombre de places offertes aux parents. 3°) l’ambition louable d’améliorer les taux d’encadrement, ce qui nécessite, en conséquence, la formation immédiate de 25 000 professionnels. 4°) Le rapport Tanzilli propose de créer un nouvel impôt sur les salaires des Français pour financer toutes les crèches (publiques comme privé, sous une super PSU). La Fédération Française des Entreprises de Crèche (Fédération Française des Entreprises de Crèches) est contre la création de ce nouvel impôt, qui entrainerait, notamment, la destruction de plus de 150 000 places de crèches privées. Pour lire le communiqué de presse de la FFEC, c'est ici : https://bit.ly/3V0DsAE