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LE TRAITEMENT JUDICIAIRE DU SYNDROME DU BEBE SECOUE ou traumatisme crânien non accidentel par secouement : quelles avancées médicales et judiciaires Session de formation à l'Ecole nationale de la Magistrature, du 5 au 7 novembre 2024, dirigée par Lisa-Lou WIPF, cheffe du parquet de mineurs du Parquet de Paris, et Carole RAMBAUD, médecin légiste et pathologiste pédiatrique, de l'hôpital Raymond Poincaré de Garches. A l’image du traitement délicat de ce contentieux, les participants de cette formation étaient pluridisciplinaires : policiers, gendarmes, médecins, avocats des parties civiles, et magistrats du siège et du parquet, de première instance comme exerçant en appel. Ont été expliquées les séquelles induites par le secouement, et l'extrême violence du geste, nécessairement volontaire, pouvant les causer. L'importance des premières constations lors du diagnostic, et de la précocité du signalement au procureur de la République a été rappelée. Pour permettre cette rapidité, il est nécessaire d'entretenir régulièrement le dialogue entre les personnels médicaux, sociaux, policiers et judiciaires. Les participants ont bénéficié d'une approche multiple des cas de "bébé secoué" : - des explications d'experts médicaux (sur le diagnostics et la recherche d'une datation) - la présentation des actes d'enquête, de la réception du signalement à la permanence du parquet jusqu'à un éventuel procès, côté police et côté justice - l'expérience de professionnels des assises - les approches judiciaire et psychologique - la question de l'indemnisation de l'enfant et de ses proches - l'accompagnement de l'enfant, par le juge des enfants - et surtout la prévention image tirée d'un article du Parisien https://lnkd.in/ev_G7Q43