Réensauvager la Ferme

Réensauvager la Ferme

Agriculture, sylviculture et pêche

Association conçue comme un laboratoire d’expérimentation sur la Ferme du Grand Laval, à Montélier, dans la Drôme.

À propos

Alors que l’agriculture est aujourd’hui identifiée comme l’une des causes de la fragilisation des diversités du vivant, une paysannerie se réinvente dans un nombre croissant de fermes en France, soucieuse de concilier production alimentaire rentable et accueil de la vie sauvage. Nombre d’entre elles se sont ainsi regroupées sous le réseau « Paysans de nature » et, dans le département de la Drôme, une dynamique territoriale s’organise au sein de la jeune association « Fermes paysannes et sauvages ». Nous avons créé l’association Réensauvager la ferme plus spécifiquement comme un laboratoire d’invention et d’expérimentation de pratiques et dispositifs sur la ferme du Grand laval, à Montélier, et comme un espace d’exploration et de suivi de la faune, de la flore, de la fonge des microbiotes qui s’y installent et des dynamiques interdépendantes qu’elles assurent.

Site web
https://reensauvagerlaferme.fr/
Secteur
Agriculture, sylviculture et pêche
Taille de l’entreprise
1 employé
Siège social
Montelier
Type
Non lucratif
Fondée en
2021

Lieux

Nouvelles

  • Historiquement, la vallée du Rhône était une vaste zone humide où les libellules abondaient. Largement asséchée et drainée, les populations de libellules se trouvent désormais cantonnées aux zones humides résiduelles, aux abords des grands et petits cours d’eau, et sur les étangs artificiels, les retenues agricoles et les mares. Mais sur la ferme du Grand Laval, elles sont de retour en force...

    Les libellules de la ferme du Grand Laval

    Les libellules de la ferme du Grand Laval

    Réensauvager la Ferme sur LinkedIn

  • Réensauvager la Ferme a republié ceci

    Voir le profil de Marie Pochon, visuel

    Députée de la 3e circonscription de la Drôme - Militante écologiste

    "L'espace agricole est robuste si le milieu est vivant" Ce jeudi je rencontrais, à la Ferme du Grand Laval, Elsa Gartner et Sébastien Blache, paysans sur cette ferme bio en polyculture élevage, Brice Lemaire d' Agrinichoirs Maxime Zucca écologue, et Baptiste Morizot, philosophe et maître de conférences à Aix-Marseille Université. Depuis 2020, ils portent ensemble un projet associatif, Réensauvager la Ferme avec deux objectifs 👉 Tester, dans ce laboratoire à ciel ouvert, l'articulation entre bon sens paysan sur cette ferme familiale et l'approche écologique, loin d'une vie sauvage mise sous cloche, mais bien en interaction avec les activités humaines; et documenter, avec des protocoles suivis, les conditions de sa reproductibilité. Ici, on trouve 23 mares, 5 mâts avec des nichoirs pour diverses espèces ( Cigognes, chouettes...) et plein d'habitats ont été recréés. Sur cette ferme viable économiquement (parce que le revenu, c'est la base!), agriculteurs et écologues travaillent ensemble pour "lâcher prise, accepter de perdre un peu le contrôle pour reprendre de l'autonomie et de la résilience." Je les remercie pour leur accueil, et pour le travail incroyable qu'ils font sur cette ferme, et dans les solidarités paysannes qu'ils construisent ainsi !

    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
      +5
  • Voir la page d’organisation pour Réensauvager la Ferme, visuel

    2 242  abonnés

    Une Loutre au Grand Laval ! Vous vous souvenez, du cours d’eau busé que nous avions réouvert au printemps 2023, et sur lequel nous avions expérimenté la création d’ouvrages castor-mimétiques ? Et bien, si le castor ne s’est pas encore manifesté, dans la nuit du dimanche 29 septembre au lundi 30, vers 1h du matin, c’est une Loutre qui est passée devant la caméra automatique ! Ce cours d’eau est lui-même relié au ru du Moulin, qui, bien qu’étroit et peu profond, accueille pas mal de poissons et surtout, comporte de nombreux ronciers tout le long de son passage le long de la ferme, ainsi que des tas de bois issus des produits de taille du verger. Ronces, tas de bois et poissons : voilà qui peut convenir à la loutre ! Par contre, les chiens sont ses grands ennemis. La Loutre est encore très peu commune dans la Drôme. Largement piégée jusqu’à la première guerre mondiale, quelques individus ont discrètement subsisté. En témoignent des observations isolées, une à deux par décennie, entre les années 1950 et les années 2000, d’individus trouvés morts, d’épreintes ou d’observations directes.  Un tournant s’opère en 2010 lorsque des indices de présence sont trouvés simultanément le long de la Drôme dans plusieurs communes entre Mirabel et Blacons et Allex, ainsi que sur le Roubion et la Berre, en Drôme provençale. En 2012, elle est trouvée sur plusieurs communes le long du Lez, et une première observation a lieu sur le canal de la Bourne, le long de l’Isère, à Chatuzange-le-Goubet. Cette observation est intéressante car la Bourne passe juste derrière la ferme du Grand Laval et peut constituer un corridor de dispersion intéressant entre les vallées de l’Isère et de la Drôme. En 2015, elle est trouvée sur deux nouveaux cours d’eau, l’Hérin, en Drôme provençale, et la Véore, autre cours d’eau relativement proche de la ferme. En ce qui concerne les communes qui entourent Montélier, la Loutre n’a jusque-là été signalée qu’à Chabeuil, sur la Véore, depuis 2019. Aucun indice de présence n’a été trouvé sur le Guimand, qui prend sa source sur les contreforts du Vercors à Charpey et longe la ferme jusqu’à Valence, mais les prospections n’ont pas été très fournies. La visite de cette loutre suggère que le secteur du Guimand / ru du Moulin pourrait être occupé par l’espèce. Les habitats présents au Grand Laval pourraient tout à fait lui convenir pour établir sa catiche. La création des nombreuses mares et l’inondation de la prairie a permis une abondance des populations locales de grenouilles, ce qui peut également la favoriser. Les loutres décideront. Mais nous serions honorés de les accueillir.

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Le week-end du 24 - 25 août avait lieu une grande exploration du vivant sur la ferme du Grand Laval, avec plus de 60 naturalistes présents !! Vous trouverez un excellent compte-rendu ici réalisé par Opaline 🐓 Lysiak : https://lnkd.in/efdCMTjN Et voici le reportage que le reportage que les équipes de France 2 ont fait lors de cet événement, qui est passé ce mercredi 11/9 au JT de 13h. https://lnkd.in/ePrB-cGp

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Merci Opaline 🐓 Lysiak 🤗

    Voir le profil de Opaline 🐓 Lysiak, visuel

    𓆣 𝙻𝚎 𝚙𝚘𝚍𝚌𝚊𝚜𝚝 𝙰𝚐𝚛𝚘é𝚌𝚘𝚕𝚘𝚐𝚒𝚎 𝚅𝚘𝚢𝚊𝚐𝚎𝚞𝚜𝚎 𓆤 𝙹'é𝚌𝚛𝚒𝚜 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕𝚎 𝚅𝚒𝚟𝚊𝚗𝚝 𓆏

    "Le soir même de l'installation des mâts d'hospitalité, ils étaient déjà visités" me dit Brice le Maire, nichoiriste qui a construit ces mâts après les avoir imaginés avec Sébastien Blache de la Ferme du Grand Laval, et le philosophe Baptiste Morizot. C’est dans le van de Brice Le Maire, après avoir été repositionner les pièges photo sur les mâts d’hospitalité, que je prend conscience du lien entre l’occupation de l’espace par l’humain, du partage complexe avec le reste du vivant, et des enjeux économiques qui y sont liés. Et aussi, des ruses possibles. Baptiste m’explique: “Le mât d’hospitalité est un cheval de Troie : il n’a pas d’emprise au sol, ne prend pas de terre aux agriculteurs qui sont obsédés par le fait qu’il n’y a pas de place. Et s’il y a un endroit où il ne manque pas de place, c’est dans le ciel. La structure du mât est mimétique des vieux chênes millénaires qui ont disparu et qui avaient des cavités. Il est une solution “temporaire” à une crise du logement chez les oiseaux et mammifères volants : chouettes, faucon crécerelle, chauves souris, hirondelles". Ecoutez Brice raconter le mât d’hospitalité ici : https://lnkd.in/eFNp7cGX Vidéo : Brice le Maire, Réensauvager la Ferme

  • Nous vous l'avions annoncé en "save the date" il y a quelques mois, voici le formulaire d'inscription pour la session 2024 du week-end d'exploration du vivant sur la ferme du Grand Laval, à Montélier dans la Drôme, qui se tiendra les 24 et 25 août : https://lnkd.in/gi4esyXz Inscription obligatoire svp :) Cette année, le week-end vise particulièrement à renforcer l'inventaire et aura une portée plus "naturaliste" qu'en 2023. Nous réorganiserons un week-end paysan et naturaliste en 2025, ce qui nécessite plus de temps et de moyens pour nous. Cet événement est donc destiné aux naturalistes. Même si trois années d'exploration nous ont déjà permis de recenser près de 2300 espèces sur la ferme, il n'y a pas une journée dédiée à des inventaires qui passe sans que nous n'en trouvions quelques-unes de nouvelles. Le potentiel est donc encore important, en particulier chez les invertébrés, bien sûr. Ce week-end sera aussi l'occasion d'échanger des savoirs entre naturalistes, en faisant des prospections en groupe. Une visite paysanne et naturaliste aura toutefois lieu le dimanche matin pour tout public (nous enverrons un formulaire d'inscription dédié ici et sur les réseaux sociaux de la ferme du Grand Laval pour celle-ci). Le détail du week-end se trouve sur le programme.

    • Aucune description alternative pour cette image
  • Voir la page d’organisation pour Réensauvager la Ferme, visuel

    2 242  abonnés

    Nous sommes ravis de vous annoncer l'un de nos nouveaux projets passionnants pour Réensauvager la ferme: les Mâts d'Hospitalité ! Les Mâts d'Hospitalité sont de grandes structures, aussi hautes que des poteaux téléphoniques (7 mètres de haut ! 😲) , conçues pour abriter un habitat multi-espèces au sommet. Imaginez des nichoirs pour cigognes, des gîtes pour chauves-souris, des habitats pour faucons crécerelles, chouettes effraies, chevêches et hirondelles, tous rassemblés sur une même structure. 🦉🦅🦇 L'idée nous est venue en observant les cigognes traversant l'axe rhodanien et en prenant conscience de leur histoire ici. Autrefois, elles nichaient dans cette région, et nous voulions offrir à nouveau une escale migratoire à Valence ainsi que de nouveaux sites de nidification pour renforcer leurs populations. Cette initiative est née d'une vision partagée et d'un désir d'imiter les anciens habitats naturels disparus de la plaine de Valence depuis des siècles. Imaginez une immense forêt où de vieux chênes millénaires morts servaient de refuge à une variété incroyable de vie, notamment des nids de cigognes et d'autres oiseaux au sommet. 🪹🪺🪶 Ces habitats ont disparu avec le déboisement historique, mais nous souhaitons raviver leur mémoire et restaurer cette diversité de vie grâce à nos Mats d'Hospitalité. Nous ne savons pas encore exactement quelles espèces y trouveront refuge, mais c'est précisément cela qui rend ce projet si captivant : une hospitalité ouverte à la surprise et à la diversité. Plus qu'un projet biologique, il y a aussi une dimension politique et sociale : en ces temps de fermeture, nous voulons ouvrir nos portes à toutes les formes de vie et envoyer un message fort d'accueil et de diversité. Les 13 et 14 juin, nous avons installé les premiers mâts 💪💪💪 : 5 à Montélier, sur La Ferme du #GrandLaval et 1 à Mauves, sur une parcelle du #DomainedeLorient membre du réseau des #fermespaysannesetsauvages Depuis lors, les faucons crécerelles y ont déjà élu domicile et de nombreux autres oiseaux en profitent! C’est bien parti! Nous envisageons de créer un corridor de Mats d'Hospitalité du #Vercors à l'#Ardèche, offrant ainsi aux oiseaux migrateurs un chemin sécurisé pour faire halte et nicher. Cela implique de collaborer avec les agriculteurs locaux, partageant nos idéaux d'hospitalité envers la nature et ses habitants. Nous sommes fiers de ce nouveau projet qui était techniquement audacieux mais tellement motivant ! Merci à @Agrinichoirs pour le R&D autour de ce projet. Merci Brice le Maire pour la patience... et toute l'équipe : Maxime Zucca @Baptiste Morizot @Laurène Demange Madline RUBIN @Elsa Gärtner, @Sébastien Blache. #Totem #Habitat #Cigogne #Biodiversité

    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
    • Aucune description alternative pour cette image
      +9
  • Cette année, l'association Arthropologia nous accompagne dans l'exploration du peuple des abeilles sauvages de la ferme du Grand Laval. Résultats à l'automne...

    Voir le profil de Hugues Mouret, visuel

    Protéger le VIVANT ! Naturaliste Écologue - Conférencier, Formateur - Directeur scientifique d'ARTHROPOLOGIA. - Membre des SOULEVEMENTS de la TERRE !

    Une nouvelle journée de prospection des ABEILLES 🐝 à la Ferme du Grand Laval Ces relevés viendront compléter le grand inventaire tous azimuts de la biodiversité sur la ferme, débuté en 2022. Déjà plus de 2000 espèces inventoriées ! 🤩 Ces données viendront également alimenter l'Atlas des abeilles de la région Auvergne Rhône-Alpes, en cours pour les 3 ans à venir... Et alors quel bilan pour les abeilles ? Et bien on fera le compte à la fin de cette nouvelle année. Mais les premiers passages en 2022 et 2023 avaient permis de contacter déjà pas mal d'espèces dont quelques-unes pas courantes, voire originales... 😃 Merci Maxime Zucca, Benoit et Laurène pour cette belle journée ! Soutenez l'association Réensauvager la Ferme ! #biodiversité #abeillessauvages

    • Hugues Mouret, Laurène, Benoit et Maxime Zucca. Ferme du Grand Laval, Mo,télier (26) 11 juin 2024

Pages similaires