Des élections aux impacts du réchauffement climatique, retour en images sur une année 2024 d'actions et de luttes 👊 Alors que 2025 s'annonce marquée par l'instabilité politique, nous restons plus que jamais motivé·es. Nous soutenir, c'est agir pour une société plus juste et plus durable 💚 https://lnkd.in/e_T7XvbW
Réseau Action Climat
Services de conseil en environnement
Montreuil, Île-de-France 50 102 abonnés
Notre mission : fédérer les associations engagées pour une transition écologique et sociale #Climat #ClimateChange
À propos
Le Réseau Action Climat est le représentant français d’un réseau mondial et européen d’ONG, qui regroupe près de 1100 membres à travers la planète. Avec pour objectif de parler d’une seule voix pour peser davantage sur les décideurs, le Réseau Action Climat couvre de par son travail l’ensemble des secteurs responsables du dérèglement climatique : les transports, la production d’énergie, l’agriculture et l’alimentation, l’habitat, etc. Il travaille principalement à l’élaboration de mesures alternatives et ambitieuses pour lutter contre les changements climatiques et ses impacts et veille à ce que ses propositions ne portent pas atteinte à l’environnement, à la sécurité et aux droits humains. Il reste au contraire convaincu que la lutte contre les changements climatiques est une formidable option de sortie de crise et est porteuse de cobénéfices en termes de création d’emplois, de préservation de la santé et de plus de justice sociale et de solidarité. Et c’est dans ce sens qu’il porte auprès des pouvoirs publics des mesures à la fois bonnes pour le climat mais également sources de multiples cobénéfices pour la société dans son ensemble.
- Site web
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Lien externe pour Réseau Action Climat
- Secteur
- Services de conseil en environnement
- Taille de l’entreprise
- 11-50 employés
- Siège social
- Montreuil, Île-de-France
- Type
- Non lucratif
- Fondée en
- 1996
Lieux
-
Principal
47, Avenue Pasteur
93100 Montreuil, Île-de-France, FR
Employés chez Réseau Action Climat
Nouvelles
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Ce mercredi 26 février, la Commission européenne a publié sa proposition de Pacte industriel propre pour renforcer sa compétitivité et sa décarbonation. Il s'agit d'un document hautement stratégique : comme le présente le commissaire européen Stéphane Séjournée, ce pacte "est en réalité pour nous une manière de proposer un business plan à des entreprises qui sont en manque d'investissement". Le climat est bien présent dans cette feuille de route, centrée autour de l’objectif de réduction de 90 % des émissions de gaz à effet de serre pour 2040. Mais cet objectif est en contradiction flagrante avec la directive "Omnibus" proposée par cette même Commission, qui propose de démanteler nombre d’obligations en matière de durabilité et de protection des droits humains. Quel est le signal envoyé ? Nous appelons la Commission européenne à clarifier la marche à suivre en Europe et à se donner les moyens de son ambition. Retrouvez notre communiqué : https://lnkd.in/eq_59RmR
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Renouvellement des générations, suicides dans la profession, conditions de travail difficiles... L'agriculture est au coeur d'un faisceau de problématiques qu'il est urgent de traiter à la racine. Parmi elles : la lutte contre le changement climatique. L'agriculture est le 2e secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre en France. Il s'agit en même temps d'un secteur très vulnérable aux différents effets du réchauffement qu'il participe lui-même à renforcer (sécheresses, inondations, érosion de la biodiversité...). 🐮 Une large majorité des émissions du secteur est liée à l'élevage. Si la transformation de cette filière française est difficile à opérer, c'est notamment parce qu'au niveau politique de nombreux dirigeants associent élevage intensif et souveraineté alimentaire. Un raisonnement qui mène pourtant à une impasse, comme le montre notre dernier rapport "Élevage intensif et souveraineté : les limites du produire plus" 👉 https://lnkd.in/esZzEs3f
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👩🌾 Alors que le salon de l’agriculture a ouvert ses portes ce week-end à Paris, le Réseau Action Climat publie un nouveau rapport : “Élevage intensif et souveraineté : les limites du produire plus”. La France mange encore de la viande. 2 fois plus que la moyenne mondiale. Et une part non négligeable de cette viande est importée : par exemple, 50% du poulet consommé en France n’est pas produit sur le territoire national. Face à ce constat, le développement d’élevages intensifs en France au nom de la souveraineté alimentaire est un argument qui revient régulièrement. Mais cet argument mène en réalité à une impasse. Découvrez le rapport “Élevage intensif et souveraineté : les limites du produire plus” et sa synthèse 👉 https://lnkd.in/esZzEs3f
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En France, plus de 8 millions de personnes souffrent de la faim et 18% de nos agriculteurs vivent sous le seuil de pauvreté. Notre système alimentaire représente 22% de nos émissions de gaz à effet de serre en France, menace notre biodiversité et nuit à notre santé. 60 organisations appellent à l’adoption d’une loi cadre pour le droit à l'alimentation 👉 https://lnkd.in/e9x2AqE9 ACTION CONTRE LA FAIM Secours Catholique-Caritas France foodwatch France
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❗️ Des résultats « choquants » : c’est en ces termes que des scientifiques ont présenté leur dernière étude sur la fonte des glaciers dans le monde (https://shorturl.at/5wo0M). On y apprend par exemple que les Alpes et les Pyrénées ont perdu 40% de leur masse glacière depuis le début du 21e siècle. Même les plus grands glaciers des Alpes (comme la Mer de Glace ou la Grande Motte) pourraient disparaitre d'ici la fin du siècle dans un scénario pessimiste 👉 https://lnkd.in/ehybSCwc Et si le réchauffement constaté en France est plus important que la moyenne mondiale, c’est pourtant bien l’ensemble des glaciers de la planète qui sont concernés. Au total, 270 000 glaciers fondent à travers le globe, année après année. Les années 2022 et 2023, enregistrées comme les plus chaudes jamais enregistrées, ont accéléré cette tendance, avec un record de perte de masse glaciaire. C’est ainsi autour de 273 milliards de tonnes de glace qui sont perdues chaque année, soit la consommation d’eau de la population mondiale pendant 30 ans. Au-delà d’un symbole particulièrement fort et visible du réchauffement climatique, la fonte des glaciers entraîne de nombreux risques, dont certains irréversibles : 🌊 élévation du niveau de la mer (à l’horizon 2100, les estimations vont de 30cm à plus d’un mètre, rendant inhabitables certaines régions) ; 💧 Perturbation des régimes hydrologiques : à court terme, l’augmentation du débit des fleuves peut provoquer des inondations, tandis qu’à long terme on risque d’observer une raréfaction des ressources en eau. Les glaciers représentent environ 70% de l’eau douce totale ; 🦭 Effondrement de la biodiversité au sein des écosystèmes glaciaires. Pourtant, aucun scénario n’est figé : il est encore temps de réduire nos émissions de gaz à effet de serre pour limiter l’ensemble de ces risques.
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Réseau Action Climat a republié ceci
Un webinaire pour "parler évolution professionnelle face aux défis et aux urgences écologiques et sociales". Pour tous ceux qui cherchent à mettre en cohérence leur vie professionnelle et leurs convictions, rendez-vous le 20 ou le 28 mars en ligne ! Une chouette initiative de l'Institut Transitions. Toutes les infos ici 👇
🛑 Envie d'évoluer dans votre vie professionnelle et de mettre vos compétences et votre énergie au service de la transition écologique et des solidarités ? Venez en parler ! Notre institut propose un webinaire pour parler évolution professionnelle face aux défis et aux urgences écologiques et sociales avec Fanny, co-fondatrice d'Anciela et de notre institut Isabelle, co-fondatrice de La Clavette et de notre institut. 🗺️ Au programme : 🔵 Un temps d'apports et de conseils avec Fanny et Isabelle pour comprendre les étapes clés d'une évolution, connaitre les débouchés possibles, découvrir des conseils et des ressources utiles 🔵Un temps de témoignage avec Sarah, Nicolas, Cléa, Laurent qui ont évolué ou sont en train d'évoluer vers des structures écolos et solidaires 🔵Un temps de questions libres pour répondre à toutes vos interrogations 📲 Informations et inscription : https://lnkd.in/dTbReR9B 📱 Gratuit et en ligne 📅 Avec deux créneaux horaires pour s'adapter à chacun : ▶️ En fin d'après-midi : 20 mars de 18h à 20h ▶️ A la pause du midi : 28 mars de 12h15 à 14h
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Pour pallier les importations de viande, une solution perçue comme simple est régulièrement mise en avant : plus d’élevage intensif. Mais plus de poulaillers intensifs sur le sol français nous rendra-t-il vraiment plus autonomes ? Parce qu’ils sont fortement dépendants d’importations de matières et d’engrais agricoles et mobilisent une part importante de la surface cultivée pour nourrir les animaux, augmenter la production des élevages intensifs au nom de la souveraineté alimentaire c’est faire fausse route ! Retour en images sur une fausse bonne solution 👇
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❓Les élevages intensifs au secours de la souveraineté alimentaire française ? Le concept de souveraineté alimentaire est souvent mobilisé et déformé dans les discours politiques pour justifier le “produire plus”. 💡 Petit détour nécessaire sur sa définition : reconnue par le droit international, la souveraineté alimentaire reconnaît d’abord le droit des producteurs et des citoyens de participer aux décisions qui les concernent en matière de systèmes alimentaires et agricoles. Cette définition insiste sur la dimension démocratique du concept et en fait une condition du droit à l’alimentation. Or, dans les débats publics actuels, le terme de souveraineté alimentaire est souvent utilisé dans une conception productiviste et renvoyant davantage aux notions d’autosuffisance alimentaire et de balance commerciale. Autrement dit, il faudrait produire plus pour exporter ET permettre aux Français de manger plus français. C’est un discours que l’on retrouve beaucoup concernant les filières d’élevage. Mais en réalité, augmenter la production des élevages intensifs risquerait d'aggraver certains déséquilibres, nuisant encore davantage à notre indépendance alimentaire. Retrouvez notre dernier rapport “Élevage intensif et souveraineté : les limites du produire plus” 👉 https://lnkd.in/esZzEs3f Crédits Illustration : Margaux Lhuissier, PhD
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Réseau Action Climat a republié ceci
❓ Plus d’élevages intensifs : est-ce vraiment une bonne chose pour notre souveraineté ❓ Le Réseau Action Climat publie aujourd’hui un nouveau rapport “Élevage intensif et souveraineté : les limites du produire plus”. Dans les politiques agricoles, la souveraineté alimentaire s’est imposée comme une boussole. Pourtant, si la notion est définie en droit international (https://lnkd.in/e32fRpRF), elle est bien souvent instrumentalisée dans le débat public et réduite à des enjeux de productivité et de balance commerciale, comme l’ont illustré les récents débats autour de la loi d’orientation agricole (LOA). 🐓Ce discours est particulièrement fort concernant les filières d’élevage, en particulier de poulets : il faudrait intensifier la production et produire plus pour restaurer la souveraineté de l’élevage français dégradée par les importations de viande. D’où la facilitation de l’agrandissement et de la construction d’élevages intensifs introduite dans la LOA. MAIS, c’est oublier que l’élevage intensif dépend d’importations pour nourrir les animaux, notamment : ➡️ de matières agricoles riches en protéines, en particulier de soja avec 3 millions de tonnes par an, importées à 95% ; ➡️ de grandes quantités d’engrais, utilisées dans les cultures destinées à nourrir les élevages intensifs. De ce fait, ils contribuent fortement à la dépendance française aux importations d’engrais et de gaz notamment en provenance de Russie. 🌎 Ces dépendances aux importations proviennent majoritairement de pays non européens et sont une source de fragilité dans un monde de plus en plus instable. On a pu le constater un mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine : face à la hausse des coûts de l’alimentation animale de + de 25%, l’Etat mettait en place un plan d’urgence de 400 millions pour permettre aux éleveurs de faire face. Enfin, l’élevage intensif mobilise une partie importante de la surface cultivée française (44%) pour nourrir ses cheptels. ❌Produire plus en important davantage et en augmentant les surfaces cultivées pour nourrir les animaux d’élevage n’est donc pas la solution. Au contraire, il faut : ➡️ soutenir le développement des élevages durables, dont biologiques, plus autonomes et plus résilients ; ➡️ agir sur le levier de la consommation. Renforcer notre souveraineté ne peut reposer uniquement sur un ajustement de la production. Il faut mettre en place des politiques alimentaires qui encadrent davantage les pratiques des acteurs qui structurent l’offre alimentaire : industriels agroalimentaires, grande distribution, restauration commerciale. 👉 Pour en savoir plus sur le rapport : https://lnkd.in/eUWa_D_D