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    Ingénieur agronome, PhD en biologie santé

    Trop tôt mais pas trop tard Le rapport du Haut Conseil pour le Climat (HCC) de janvier 2024 comporte 163 pages dont quelques unes consacrées à l’élevage des ruminants. Vu le poids du méthane à court terme (82 fois le CO2 à 20 ans) et l’urgence climatique… c'est logique. Il y a 20 ans, notre travail avec la laiterie Danone et avec l’INRA visait à fournir une mesure pour que les éleveurs puissent adapter les pratiques qui leur conviennent. Cette mesure, via l'analyse du lait a été validée par les experts de Nations Unies (la CCNUCCC) en 2012. Elle y est répertoriée dans les outils de sauvegarde du climat, la seule, dans le monde de l’élevage). Elle a été reconnue par le Label Bas Carbone Français. C’était peut-être trop tôt Le rapport du HCC liste les pratiques pour une baisse des émissions de CH4 pour les vaches laitières. 3 de ces mesures sont la méthode Bleu-Blanc-Cœur validée aux Nations Unies et au Label Bas Carbone pour réduire de 15 à 35% les émissions de méthane des vaches toute l’année. -         Préférer les lipides aux glucides = plus d’herbe et moins de céréales -         Avoir des vaches en meilleure santé, qui vivant plus vieilles, réduisent les émissions par jour de vie ou par litre de lait. -         Préférer les graines de lin locales au soja importé déforesté. Le rapport du HCC cite aussi l’additif NOP3 en écrivant : « le 3-nitrooxypropanol... permettrait de réduire les émissions de CH4 de 25 à 30 % sur un pas de temps long sans affecter la production, mais son utilisation pose la question de l’acceptabilité de l’utilisation de ce type d’additifs et d’effets éventuels éco-toxicologiques ou toxicologiques, et il est moins adéquat pour les élevages à l’herbe car plus efficace lorsque mélangé dans la ration » Dans mes posts précédent, j’attirais l’attention sur cette solution qui ne doit pas être généralisée et surtout pas en première intention, puisqu’elle va à l’encontre de toutes les attentes sociétales (pas utilisable si les vaches vont à l’herbe…) en plus de ces risques mentionnés dans l’autorisation de mise sur la marché pour la santé des opérateurs et les effets sur la taille des ovaires des vaches. Des restrictions et interdictions plus sévères qu’en Europe existent au Canada et en Angleterre. Le rapport des experts du HCC émet les mêmes réserves que celles que j’exprimais dans mes posts précédents. La mesure n'est jamais prise en compte… La mesure existe pourtant… depuis 2008, elle est validée par tous les experts mondiaux. La mesure permet aux producteurs de choisir la pratique qui leur va bien et d'être rémunéré en fonction de la qualité environnementale (et nutritionnelle) de leur lait. Les outils existent, la volonté manque. La mise au point du glyphosate est née d’un problème écologique (le dust bowl et les excès de labour). Son usage excessif a créé d’autres soucis. L’histoire ne doit pas se répéter. C’est dommage d’avoir raison trop tôt Ce serait dramatique d’avoir raison trop tard.

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