SIHP - Syndicat des internes des hôpitaux de Paris

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles continue. La lutte contre toutes les formes de violences au travail se poursuit activement. Des mesures sont en train d’être mises en place dans chaque service concerné par un questionnaire. Votre parole, vous nous la confiez. Nous vous croyons. Nous la défendons. Nous la portons afin que personne ne soit plus victime, que des mesures soient prises et qu’elles soient rapidement efficaces et efficientes. À chaque réunion, nous condamnons ces actes et, surtout, nous formons pour prévenir et agir. Etudier mais sans être maltraité Etudier mais sans être humilié Etudier mais sans être agressé Etudier mais sans être discriminé Nous avons été très présents dans la presse parce qu’il n’y a qu’en parlant que nous avancerons https://lnkd.in/eA9a4C4C (Libération) https://lnkd.in/erGbRe7E (Medscape édition française) https://lnkd.in/empb5TXf (Le Quotidien du Médecin) https://lnkd.in/e4yktrvh (Egora) Geneviève Darrieussecq Conférence Nationale des Doyens de Médecine Anne Hidalgo Direction générale de l'offre de soins (DGOS) Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris Donner des ELLES à la santé Marine Loty Audrey BRAMLY Aline Lesueur Marine Loty Yanis Touzani Michel Gabriel Cazenave Maxime Ruszniewski

Suspension à titre conservatoire Un pédiatre d'Ile de France suspendu en moins de 2 semaines grâce à l'envoi des questionnaires du SIHP dans des services signalés par les internes pour des violences au travail. 📌 jeudi 17/10 : lancement de la 2e vague de questionnaires 📌 vendredi 18/10 : une première interne témoigne dans le questionnaire de faits récents d’agression sexuelle dans son service puis elle accepte d’en parler à son chef de service et à la DAM 📌 mardi 21/10 : réunion d’urgence entre le service, la coordination, la direction et le SIHP 📌 jeudi 23/10 : accompagnés par le SIHP, plusieurs internes déposent leur témoignage à la DAM (Direction des Affaires Médicales) Grâce à une mobilisation collective entre le témoignages des internes, le coordonnateur et les référents de spécialité, le doyen, la direction de l'hôpital et l'ARS => Prononciation le 30/10 à 22h d’une suspension à titre conservatoire à effet immédiat Les internes nous ont fait confiance, et nous les avons accompagnés et soutenus tout au long de la démarche. Et nous continuons. La décision a été prise rapidement et efficacement grâce à la mobilisation de tous les interlocuteurs concernés. Car oui, c’est possible : la lutte contre les violences sexuelles et sexistes peut aboutir si, collectivement, nous nous y engageons. Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France Direction générale de l'offre de soins (DGOS) Donner des ELLES à la santé Marine Loty Audrey BRAMLY Marine Silvestre Aline Lesueur Yanis Touzani Michel Gabriel Cazenave InterSyndicale Nationale des Internes (ISNI) ANEMF - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France Karine Lacombe AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris Geneviève Darrieussecq Conférence Nationale des Doyens de Médecine Maxime Ruszniewski

Ce matin, Audrey BRAMLY s'est rendue sur le plateau de France Info afin d'exposer nos projets concernant les VSS. Aujourd'hui la balance bénéfice risque n'est pas en faveur des victimes. Parler de son agression expose la victime, que ce soit auprès de son agresseur, de son service et peut avoir des conséquences sur sa carrière au décours. Dans le cas où une procédure est débutée, les juridictions disciplinaires en médecine n'aboutissent que très rarement. Quand aux procédures pénales, la durée d'instruction est longue et les sanctions malheureusement très peu concluantes. C'est donc plus de mal pour une victime déjà en grande difficulté. Des progrès doivent être faits pour l'accompagnement des victimes, que ce soit sur le plan psychologique comme sur le plan juridique. Les directions des hôpitaux doivent prendre leurs responsabilités pour la protection des victimes en mettant en place des procédures administratives bien ficelées avec des audits externes pour éviter tout risque d'entrave. Les juridictions disciplinaires doivent voir leurs procédures modifiées. Aujourd'hui ce sont encore les victimes qui paient. Nous reconnaissons que les axes proposés par l'ancien délégué à la santé sont en faveur d'un progrès pour lutter contre les VSS. Nous espérons que le nouveau ministère de la santé poursuivra ces intentions de lutte afin d'aider et de soutenir les victimes qui en ont besoin en mettant en action des mesures concrètes. AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France Geneviève Darrieussecq Donner des ELLES à la santé Karine Lacombe Conférence Nationale des Doyens de Médecine https://lnkd.in/gbRh8yPD

Ce matin, Audrey BRAMLY s'est rendue sur le plateau de France Info afin d'exposer nos projets concernant les VSS. Aujourd'hui la balance bénéfice risque n'est pas en faveur des victimes. Parler de son agression expose la victime, que ce soit auprès de son agresseur, de son service et peut avoir des conséquences sur sa carrière au décours. Dans le cas où une procédure est débutée, les juridictions disciplinaires en médecine n'aboutissent que très rarement. Quand aux procédures pénales, la durée d'instruction est longue et les sanctions malheureusement très peu concluantes. C'est donc plus de mal pour une victime déjà en grande difficulté. Des progrès doivent être faits pour l'accompagnement des victimes, que ce soit sur le plan psychologique comme sur le plan juridique. Les directions des hôpitaux doivent prendre leurs responsabilités pour la protection des victimes en mettant en place des procédures administratives bien ficelées avec des audits externes pour éviter tout risque d'entrave. Les juridictions disciplinaires doivent voir leurs procédures modifiées. Aujourd'hui ce sont encore les victimes qui paient. Nous reconnaissons que les axes proposés par l'ancien délégué à la santé sont en faveur d'un progrès pour lutter contre les VSS. Nous espérons que le nouveau ministère de la santé poursuivra ces intentions de lutte afin d'aider et de soutenir les victimes qui en ont besoin en mettant en action des mesures concrètes. AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France Geneviève Darrieussecq Donner des ELLES à la santé Karine Lacombe Conférence Nationale des Doyens de Médecine https://lnkd.in/gbRh8yPD

Tolérance 0   Parce qu’un questionnaire n’arrive jamais seul. Hôpital Avicenne – service anesthésie -             21 répondants sur 5 ans Pédagogie ? 44% répondent : médiocre, pas d’encadrement Harcèlement moral ? 1 interne sur 4 décrits des faits pouvant s’apparenter à du harcèlement moral subi ou témoin « Racisme d’une personne par rapport aux autres médecins, aux personnels paramédicaux et aux patients » Une personne « tient assez souvent des propos racistes » Une inquiétude ? Un PU « mis à disposition par un autre CHU » car visé par une enquête pour des faits de harcèlement moral. En chiffre ? 80 témoignages. Les résultats ? Relaxe par la JDHU en juillet. Un appel est en cours par les ministères. Des signalements de notre part ? Plusieurs mails à destination du service afin de leur présenter nos résultats ainsi qu'à la direction du CHU d'Avicenne. Toujours sans réponse à nos sollicitations pour un rendez-vous actuellement. Une demande à la commission de répartition des postes : suspension des 3 postes proposés dans l’attente de la mise en place des mesures. La réponse apportée par les doyens/l’ARS/la coordination : nous surveillerons les internes et les changerons de stage s’il y a INSUFFISANT Nos demandes : =>  Retrait des internes du stage le temps de mise en place des mesures =>  Enquête cellule violence au travail concernant le harcèlement =>  Mise en place de la tutelle avec suffisamment de séniors pour un encadrement universitaire solide afin de témoigner d’une formation suffisante pour l’accueil des internes suivant un projet pédagogique Le combat se poursuit pour que la tolérance 0 soit enfin appliquée et que des mesures concrètes soient prises. Les autres analyses sont rendues au fur et à mesure et de nouveaux questionnaires vont prochainement être envoyés. Merci à chacun d’entre vous de contribuer à lever l’omerta. C’est ensemble qu’on y arrivera. N’hésitez pas à nous contacter pour tout signalement ou pour toute demande de conseil d’orientation pour de l’aide psychologique ou juridique     (Le diaporama de l'analyse complète des résultats sera disponible sur notre site internet en début de semaine) AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France Donner des ELLES à la santé Hôpital Avicenne Direction générale de l'offre de soins (DGOS) Conférence Nationale des Doyens de Médecine

Tolérance 0 Quelques semaines après le début de l'envoi de 15 questionnaires dans des services signalés pour des faits s'apparentant à des violences au travail, il est l'heure de l'analyse. Service de réanimation médicale - hôpital Saint Louis 48 répondants - manque de formation et humiliations : 35% - faits pouvant s'apparenter à du harcèlement moral : 20% oui, 15% je ne sais pas - peur pour la suite du cursus en signalant des faits : 38% - conséquences négatives du stage sur la santé mentale : 30% - burn out : 23% Quelques exemples de témoignages : - "je me suis sentie dénigrée et humiliée à bas bruit tout au long du stage" - "chantage moral" - " je me suis sentie sans cesse rabaissée" - "impression de pas avancer et d'être une interne incapable alors que pas du tout" - "émergence d'idées suicidaires" Jeudi 19 septembre : réunion SIHP - service - coordonnateurs de spécialités - direction des affaires médicales - médecine du travail => confrontation du service avec les faits => la conclusion : groupe de travail sur la communication non violente, le management et la médiation va être mis en place d'urgence vendredi 20 septembre : commission de répartition des stages Notre demande auprès de l'ARS, des doyens et des coordonnateurs : suspension des 5 postes prévus pour le semestre de novembre 2024 jusqu'à la mise en place des mesures => leur réponse : refus. Surveillance des internes et changement de stage en cas de problème => notre réponse : inacceptable et insuffisant. Internes en danger avec risque pour les patients dans ce type de climat. Le combat se poursuit pour que la tolérance 0 soit enfin appliquée et que des mesures concrètes soient prises. Les autres analyses sont rendues au fur et à mesure et de nouveaux questionnaires vont prochainement être envoyés. Merci à chacun d’entre vous de contribuer à lever l’omerta. C’est ensemble qu’on y arrivera. N’hésitez pas à nous contacter pour tout signalement ou pour toute demande de conseil d’orientation pour de l’aide psychologique ou juridique (Le diaporama de l'analyse complète des résultats sera disponible sur notre site internet en début de semaine)

Ce jeudi 12 septembre, nous avons rencontré Nicolas Revel, Directeur Général de l'AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris et Emmanuel RAISON, Directeur des Affaires Médicales, pour discuter de plusieurs sujets clés : Violences au travail : Après avoir reçu 500 réponses en 1 semaine sur 1 000 questionnaires envoyés dans 15 services signalés, des situations alarmantes ont été identifiées. Une cellule de lutte contre les violences au travail de l’APHP, créée en 2021, voit son organisation se renforcer. Plusieurs praticiens ont été suspendus au cours des 12 derniers mois à la suite d’enquêtes de grande envergure. Le nombre de signalements reçus ne cesse d'augmenter, accompagnant une libération progressive de la parole, ce qui permet de réagir de manière adéquate. Nous avons discuté de l'importance de garantir l'anonymat des victimes tout au long de la procédure, avec une communication transparente sur les responsables de la gestion des témoignages. Des préoccupations ont été soulevées concernant l'influence des praticiens hospitalo-universitaires sur les enquêtes et les carrières des internes. Un travail collaboratif sera mené pour lever l'omerta et assurer des conditions de formation sûres pour les internes en Île-de-France. Logement : D'ici 2026, l'AP-HP se dote d’un parc immobilier et proposera des logements supplémentaires proches des hôpitaux pour les internes et d'autres personnels. Des discussions auront lieu avec les doyens et les autres CH pour étendre cette offre aux étudiants hors APHP. FFI (Faisant Fonction d'Internes), médecins étrangers : Trouver des lieux d'accueil pour les FFI est une tâche complexe, malgré une forte demande. Les besoins dans les services sont nombreux, et de nombreux CV sont envoyés, mais le lien entre les deux est encore difficile à établir. Nous travaillons sur la création d'une plateforme où chaque DAM ou chef de service pourrait exprimer ses besoins et où chaque FFI pourrait soumettre sa candidature. Nous envisageons également d’améliorer les démarches administratives en collaboration avec les préfectures, afin que la durée des titres de séjour corresponde au moins à celle de leur contrat de travail en Île-de-France. Recherche : La carrière hospitalo-universitaire souffre d'une baisse d'attractivité. Nous avons discuté des moyens pour encourager les internes à s’y intéresser, avec notamment une cartographie des structures de recherche en préparation par l'AP-HP, proposer au maximum d'internes un financement de l'année de recherche (M2) afin d'éviter la précarité qui en découle et avancer avec les doyens sur la promotion de celle ci au cours des études de médecine. En outre, effectuer des travaux de recherche sans volonté de carrière universitaire doit être aussi valorisé. De nombreux projets sont en cours pour améliorer la formation des internes en Île-de-France et préparer leurs futures carrières. N’hésite pas à nous rejoindre si tu souhaites également contribuer!

Ce week end a eu lieu l'Assemblée Générale de l'InterSyndicale Nationale des Internes (ISNI), la dernière du bureau national 2023-2024 et la nouvelle du bureau nouvellement élu avec Killian L'helgouarc'h au poste de président. Les thématiques abordées : - accès aux soins - financiarisation de la santé - conditions des PADHUE - handicap - logement - 1000 internes en moins, les points d'attention pour l'année à venir Le SIHP était représenté par Aline Lesueur secrétaire générale et Marine Loty présidente.

15. C'est le nombre de questionnaires sur les violences au travail qui ont été envoyés aux internes de spécialités d'Ile de France dans des services signalés par au minimum 2 témoignages. 350. C'est le nombre de réponses, positives ou négatives, apportées à ces questionnaires en 24h. 3. C'est le nombre de demande de rendez vous en urgence que nous avons effectué en moins d'une semaine auprès des directions des affaires médicales, des coordonnateurs de spécialités, de la cellule violences au travail, de la médecine du travail et des chefs de service pour des services avec des faits alarmants. Pour les violences au travail le SIHP se mobilise. La peur doit changer de camp.

Diminution du nombre d’internes En tant que syndicat, il est de notre devoir d’informer nos adhérents sur l’actualité qui les concerne, les répercussions qui en découlent et les moyens que nous allons mettre en oeuvre https://lnkd.in/dKjiJR8d